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Mounet-Sully et Paul Mounet

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Archives de Tag: Formigé

Le théâtre cinématographique à Neuilly

12 vendredi Août 2011

Posted by mounetsully in L'image

≈ Commentaires fermés sur Le théâtre cinématographique à Neuilly

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Albert Lambert, Anatole France, André Calmettes, Formigé, Jules Lemaître, Julia Bartet, Le Bargy, Le Film d'art, Le Retour d'Ulysse, Mistinguette, Paul Mounet, Pénélope, Pièce cinématographique, Ulysse

LE FILM D'ART - Les studios rue Chauveau à Neuilly 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Un entr’acte au théâtre du Film d’Art – Studio de la rue Chauveau à Neuilly lors du tournage du  » Retour d’Ulysse » – Le foyer des artistes : à droite, sur un banc, Mme Bartet (Pénélope), voilée, converse avec M. Delaunay (le grand prêtre).

Nous avons depuis plusieurs mois déjà, un théâtre de plus mais un théâtre extraordinaire et infidèle aux traditions les plus sacrées, puisqu’aucun journal encore n’en a signalé l’existence. Il a été édifié par M. Formigé, et personne ne l’a imprimé, et l’on a publié ni ses façades où le fer de couleur tendre sertit le verre limpide, ni ses plans. Il est dirigé par l’un des plus artistes metteurs en scène qui soient, et nul ne l’a proclamé ; ses auteurs portent les noms les plus retentissants de la littérature dramatique, et l’on n’en sait rien ; comédiens et tragédiens choisis entre les plus fameux, les plus applaudis, se sont succédés sur ses planches ; des talents originaux, et parfois un peu excentriques, y ont alterné avec des talents classiques et consacrés.

Dans le paisible quartier où, volontairement, on l’exila, loin des potins, à Neuilly, les voisins, les promeneurs flânant à l’ombre des platanes, ont vu se glisser tour à tour par la petite porte basse du jardinet qui l’entoure la divine Bartet et Melle Mistinguette, M. Max Dearly et M. Paul Mounet, le mime Séverin après M. Albert Lambert, et, presque tous les jours, M Le Bargy et M. Calmettes ; puis, le lendemain, ils cherchaient en vain dans leur journal un écho, une note au « courrier », le tableau des recettes, ce baromètre du succès.

Etrange théâtre, en vérité, si modeste, si mystérieux ! Mais voici la première indiscrétion : L’Illustration en a la primeur, et, bientôt, on entendra parler du Film d’Art. Car ce théâtre de la rue Chauveau, en effet, tout comme celui de la rue des Alouettes, dont nous allâmes naguère, de compagnie et toutes portes ouvertes, visiter les coulisses, est un théâtre cinématographique.

Je ne crois pas faire de tort au cinématographe en constatant que son répertoire dramatique, s’il est curieux, amusant, et bien souvent tout à fait étonnant quant à l’exécution, est généralement assez puéril d’invention. Le film, alimenté au jour le jour par des passants, pour ainsi dire, n’a pas trouvé encore son Shakespeare ni son Molière.

Pourtant, quel admirable public à satisfaire, à cultiver, que ces foules où se coudoient les plus humbles et les plus délicats ; où quelque candide écolier, un jour de vacances, risque de s’asseoir, chétif, auprès de M. Anatole France, par exemple, amateur passionné de ces spectacles ! Et qui n’a rêvé d’une dramaturgie spéciale, intelligemment appropriée à ce mode nouveau d’interprétation, d’un répertoire superbe auquel ne dédaigneraient pas collaborer des écrivains en pleine gloire, d’authentiques artistes, et que viendraient enrichir tour à tour des fééries naïves et souriantes comme des contes de grand’mère, des drames sobres, émouvants comme des épopées, tout cela réglé par un metteur en scène rompu à toutes les habiletés, et interprété, dans de somptueux décors, dans l’auguste cadre de quelque demeure historique ou devant la frissonnante toile de fond d’un beau paysage, dans la clairière ensoleillée, au bord du fleuve ou de l’étang, par les reines et les rois de la rampe ?

Ce rêve-là est précisément celui qu’ont ambitionné de réaliser les créateurs du Film d’Art. Dans quelques jours, enfin, après bien des semaines d’un consciencieux et lent travail, on va pouvoir apprécier le plein succès de leur entreprise. […] (lire la suite)

G.B. – « Le théâtre cinématographique » L’ILLUSTRATION n° 3427 – 31 octobre 1908

 
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