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Mounet-Sully et Paul Mounet

~ Le site des Frères Mounet

Mounet-Sully et Paul Mounet

Archives de Tag: Le Film d’art

Mounet-Sully, délaissé dans sa ville natale

01 mardi Mar 2016

Posted by mounetsully in Revue de Presse

≈ Commentaires fermés sur Mounet-Sully, délaissé dans sa ville natale

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Actualité, Bergerac, Catherine Feff, Centenaire de Mounet-Sully, Cinéma, Cinémathèque française, Commémorations nationales, Editions de L'Herne, Exposition, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Frédérick Sully, Isadora Duncan, Jean Cocteau, L'Avenir du passé, Le Film d'art, LU, Mounet-Sully, Paul Abadie, Paul Mounet, Petits Beurre, Samuel Pozzi, Sarah Bernhardt, Sem, Serge Linarès, Souvenirs d'un tragédien, Sudouest, Théâtre antique d'Orange, Victor Hugo, Vins de Bergerac

SUDOUEST

MEMOIRE

BERGERAC Mardi 1er mars 2016

Mort voilà 100 ans, le tragédien Mounet-Sully est délaissé à Bergerac, sa ville natale

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Dans ses mémoires, la ville du début du XIXe

Les pages que consacre Mounet-Sully à son enfance bergeracoise, dans « Souvenirs d’un tragédien », sont riches d’anecdotes où les soirées théâtrales, les promenades bucoliques et la vie locale, des commerces à la langue occitane, se bousculent dans une écriture légère et pleine d’humour.

Mounet-Sully, caricature par Sem

Mounet-Sully, caricature par Sem

Du Bergerac à la maison de Victor Hugo

Une cuvée spéciale de vin illustrée d’une caricature de Sem, autre Périgourdin célèbre, n’a pu se concrétiser. Mais la Maison des vins a livré des bouteilles des meilleurs crus locaux à la maison de Victor Hugo, à Paris, pour l’inauguration, ce soir, de l’exposition Mounet-Sully.

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Le centenaire de la mort du tragédien, à l’âge de 75 ans, sera à peine évoqué dans sa cité d’origine

Mounet-Sully dans son château de Garrigues © Photo DR

Mounet-Sully dans son château de Garrigues © Photo DR

Dès que Frédérick Sully a obtenu que le centenaire de la mort de son arrière-grand-père, le tragédien bergeracois Mounet-Sully, soit inscrit au titre des commémorations nationales de l’année 2016, ceux qui s’intéressent à l’histoire de la ville de Bergerac se sont mobilisés. C’était en juillet 2015. Et depuis, rien ou presque.

Depuis l’automne, une fresque qui présente le sociétaire de la Comédie-Française orne un mur proche de l’église Notre-Dame (lire ci-dessous). Cette évocation, réalisée à l’initiative du conseil du quartier historique des Deux Rives, devrait être réinaugurée (!) en juin.

Projets revus et minorés

Moins spectaculaire, mais beaucoup plus complet pour rendre hommage à l’enfant de Bergerac devenu une icône du théâtre parisien au tournant du XIXe siècle, un dossier complet sur sa vie et son œuvre sera au sommaire du prochain numéro de la revue « L’Avenir du passé », publiée en mai par l’association Les Amis de la Dordogne et du Vieux Bergerac.

Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully, est né à Bergerac dans une riche famille de métayers passionnée de théâtre, le 27 février 1841. Il est mort à Paris le 1er mars 1916 (100 ans aujourd’hui donc), au terme d’une carrière exceptionnelle sur la scène du Français.

La revue livrera une documentation écrite et iconographique très riche sur le parcours de Mounet-Sully, que sa réussite parisienne n’a jamais éloigné de son attachement à sa ville natale. Un projet d’exposition a été notamment élaboré par Frédérick Sully, qui souhaitait qu’elle s’inscrive comme l’un des évènements majeurs de l’année 2016 à Bergerac, avec l’appui d’une poignée de passionnés locaux, dont Christian Régnier et Jean-Pierre Boissavit. Le principe n’en est pas abandonné (lire par ailleurs), mais elle n’aura de toute évidence pas l’ampleur envisagée (1).

Un fonds d’archives

Les éléments dont dispose la famille sur la vie de Mounet-Sully permettrait également de présenter l’acteur « dans l’intimité », que ce soit à son domicile parisien ou dans sa propriété du lieu-dit Garrigues à Bergerac. Sans oublier ses contemporains qu’il a fréquentés. Sarah Bernhardt, bien sûr, qui fut sa maîtresse, mais aussi Victor Hugo, qui lui vouait une grande admiration, le caricaturiste périgourdin Sem, Isadora Duncan, le chanteur lyrique Chaliapine, le photographe précurseur Nadar, et autre Bergeracois célèbre, Samuel Pozzi, « inventeur » de la gynécologie, dont il fit la connaissance à Paris et avec lequel il entretenait des liens étroits.

Déjà des publicités !

De multiples portraits, photographies, dessins et peintures évoquent également l’acteur d’exception qu’il fut. Dans les rôles d’Œdipe, Hamlet, Othello, Hernani, Ruy Blas, Polyeucte ou Le Cid, il a marqué son époque. Tout comme son frère Paul, il s’intéressa au cinéma, balbutiant mais prometteur pour la diffusion d’œuvres visuelles et pour la carrière des comédiens. De nombreux articles de presse de l’époque témoignent que Mounet-Sully fut, à la Belle Epoque, un « monstre sacré » de la scène parisienne. Il fut l’objet de caricatures et sollicité par la publicité, qu’on appelait à l’époque la réclame. Il témoigne ainsi, sur une affiche signée de sa main, de son goût prononcé pour les Petits Beurre LU !

Les fonds d’archives privés, les collections particulières, les fonds publics, les objets personnels, meubles et tableaux représentent 200 à 300 pièces, susceptibles de recréer l’esprit de son appartement parisien, de sa loge au Français, de sa propriété de Bergerac, etc.

Mais il est plus que vraisemblable que les bergeracois devront se contenter d’une modeste exposition temporaire, d’un regard attendri sur le trompe l’œil de la place de Lattre-de-Tassigny, et d’un salut à l’effigie de son frère Paul, qui servit de modèle pour le soldat inconnu dont la sculpture se dresse face au palais de justice.

(1) Le souhait, également émis par Frédérick sully, d’un timbre commémoratif illustré par un dessin de Jean Cocteau n’a finalement pas été retenu par l’imprimerie du timbre de Boulazac.

« L’AVENIR DU PASSE », NUMERO SPECIAL

Jean-Philippe Brial, avec l’aide de Bernard Clergeot, prépare pour mai un exemplaire de la revue entièrement consacré à Mounet-Sully et Pozzi

Nés tous les deux à Bergerac, à cinq ans d’intervalle ; tous les deux protestants et liés, à Paris, par une solide amitié : Samuel Pozzi et Mounet-Sully sont indissociables. Ils font l’objet des cinq premiers chapitres du prochain numéro de « L’Avenir du passé ». Avec gourmandise, Jean-Philippe Brial glisse qu’il semblerait même que la liaison de l’un et l’autre, chacun grand déducteur, avec Sarah Bernhardt, a dû être concomitante… Leur attachement à Bergerac, l’un construisant le château du domaine de Garrigues, l’autre édifiant une propriété au Graulet, est patent.

Le reste de la publication passe en revue le destin extraordinaire de Jean-Sully Mounet, sous le nom de Mounet-Sully. D’incroyables anecdotes jalonnent en effet son parcours. De la fascination qu’exerça très tôt sur lui le théâtre, qu’il évoque dans les pages de « Souvenirs d’un tragédien », à ses réticences à « monter à Paris » où l’attendait le Conservatoire, jusqu’à son premier rôle d’Oreste dans « Andromaque », qu’on lui proposa à la veille du retour à Bergerac qu’il envisageait, sa vie a été une succession de fructueuses rencontres.

Bernard Clergeot, ancien conservateur du musée du Tabac, consacre un article à Paul Mounet, « le frère méconnu ». On revient ensuite dans la maison natale, rue Bellegrade (devenue rue Mounet-Sully), sur la tombe du tragédien dans le carré protestant du cimetière du Montparnasse à Paris, au monument élevé en mémoire des deux frères au jardin Perdoux, où ils se promenaient enfants…

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EN MEMOIRE DE SON ARRIERE-GRAND-PERE

Depuis plus de vingt ans, Frédérick Sully, l’arrière-petit-fils du comédien, se bat depuis Paris, avec tout son attachement pour Bergerac, pour que la mémoire de Mounet-Sully se perpétue dans la ville qu’il aimait tant et où il revenait chaque été. La magnificence du château qu’il a fait construire aux portes de la ville, sur la route de Mussidan, témoigne de ce lien indéfectible.

Un mémorial, très endommagé, associe les deux frères dans le jardin Perdoux, face à l’entrée du collège Henri-IV. Depuis l’automne dernier, une autre effigie de Mounet-Sully éclaire la façade d’un immeuble, à l’angle des places de Lattre-de-Tassigny et Gambetta. L’initiative en revient au conseil du quartier historique des Deux Rives.

Frédérick Sully avait eu une idée similaire qu’il souhaiter confier à Catherine Feff, dont les créations à Paris et dans le monde entier ont connu un grand succès. Le projet réalisé à Bergerac, avec un artiste de Périgueux, est plus modeste mais livre néanmoins, avec beaucoup de vigueur, le portrait le plus connu de Mounet-Sully apparaissant à une fenêtre, aux côtés d’un autre célèbre Bergeracois, Paul Abadie, architecte de la basilique du Sacré-Cœur de Paris. Fin juin, une « réinauguration » de cette belle initiative à la fois esthétique, architecturale et patrimoniale devait être organisée et Frédérick Sully, porteur de toute une mémoire familiale, fera son possible pour y être présent.

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CELEBRE A LA FOIS PAR LE THEATRE ET LE CINEMA

HOMMAGE NATIONAL – Plusieurs manifestations sont programmées, à Paris notamment

Ce soir sera inaugurée à Paris, dans la maison de Victor Hugo place des Vosges à Paris, une exposition sur Mounet-Sully qui se tiendra dans ces lieux prestigieux jusqu’au lundi 4 avril. Victor Hugo appréciait en effet beaucoup Mounet-Sully qui a joué avec un immense succès public plusieurs de ses pièces.

Jean Cocteau, qui avait vu l’acteur sur scène, en a fait un portrait saisissant. Son texte a été réédité il y a 15 jours, aux Editions de L’Herne, avec une postface inédite de Serge Linarès, professeur de littérature, et des illustrations de Jean Cocteau lui-même. Un magnifique ouvrage qui tombe à point nommé.

Un projet est à l’étude autour du « Cinéma des frères Mounet » (période « Film d’art ») », avec la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Rien n’est pour l’instant engagé. La décision est attendue pour les semaines à venir pour une programmation éventuelle à l’automne.

Les experts de l’histoire des débuts du cinéma (Cinémathèque française, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé) sont très intéressés par ce que Mounet-Sully, mais aussi son frère Paul, ont apporté à cet art balbutiant. De récentes découvertes apportent un éclairage nouveau sur l’implication de ces deux artistes de théâtre dans ce nouveau moyen d’expression.

Au théâtre antique d’Orange

Depuis plusieurs années, le théâtre antique d’Orange propose un parcours multimédia intitulé « Les fantômes du théâtre », dans lequel figurent ceux qui ont foulé cette scène mythique, dont « l’impressionnant Mounet-Sully ».

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EN PROJET – UNE EXPOSITION ESTIVALE ?

Faute d’argent, les collectivités locales n’envisagent pas de grande mannifestation. Sollicitée pour mettre à disposition une salle pour une exposition, la Communauté d’agglomération bergeracoise (CAB) offrira le hall du centre culturel pour accueillir ponctuellement des éléments célébrant le souvenir de Mounet-Sully. « Nous souhaitons que cet espace soit régulièrement habité par des expositions. Il y a donc sur ce sujet un accord de principe pour que Mounet-Sully fasse partie des thèmes qui se succéderont dans ce lieu », déclare à ce sujet David Bonin, directeur de cabinet du président de la CAB. Sauf que le centre culturel est fermé l’été et que tous les tenants d’une exposition sur ce thème souhaitent toucher un maximum de touristes.

La proposition de la Ville porte sur la salle de la Petite-Mission, en surplomb de la place Pélissière. Ce pourrait être l’exposition de l’été.

DOCUMENTS EXCEPTIONNELS

Frédérick Sully, en accord avec l’association des Amis de la Dordogne et du Vieux Bergerac, la dotera à 80% avec des documents exceptionnels et des objets en lien avec son arrière-grand-père.

L’extraordinaire célébrité de Mounet-Sully en son temps a en effet généré une importante iconographie, constituée de portraits, gravures, caricatures et même photos, puisque l’acteur de la Comédie-Française était au faîte de sa gloire à l’époque de la naissance de la photographie et du cinéma.

Pauline Pierri

p.pierri@sudouest.fr

Mounet-Sully, délaissé dans sa ville natale (1) © Sudouest 2016

Mounet-Sully, délaissé dans sa ville natale © Sudouest 2016

Centenaire Mounet-Sully (b) © Sudouest 1er mars 2016

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Le théâtre cinématographique à Neuilly

12 vendredi Août 2011

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≈ Commentaires fermés sur Le théâtre cinématographique à Neuilly

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Albert Lambert, Anatole France, André Calmettes, Formigé, Jules Lemaître, Julia Bartet, Le Bargy, Le Film d'art, Le Retour d'Ulysse, Mistinguette, Paul Mounet, Pénélope, Pièce cinématographique, Ulysse

LE FILM D'ART - Les studios rue Chauveau à Neuilly 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Un entr’acte au théâtre du Film d’Art – Studio de la rue Chauveau à Neuilly lors du tournage du  » Retour d’Ulysse » – Le foyer des artistes : à droite, sur un banc, Mme Bartet (Pénélope), voilée, converse avec M. Delaunay (le grand prêtre).

Nous avons depuis plusieurs mois déjà, un théâtre de plus mais un théâtre extraordinaire et infidèle aux traditions les plus sacrées, puisqu’aucun journal encore n’en a signalé l’existence. Il a été édifié par M. Formigé, et personne ne l’a imprimé, et l’on a publié ni ses façades où le fer de couleur tendre sertit le verre limpide, ni ses plans. Il est dirigé par l’un des plus artistes metteurs en scène qui soient, et nul ne l’a proclamé ; ses auteurs portent les noms les plus retentissants de la littérature dramatique, et l’on n’en sait rien ; comédiens et tragédiens choisis entre les plus fameux, les plus applaudis, se sont succédés sur ses planches ; des talents originaux, et parfois un peu excentriques, y ont alterné avec des talents classiques et consacrés.

Dans le paisible quartier où, volontairement, on l’exila, loin des potins, à Neuilly, les voisins, les promeneurs flânant à l’ombre des platanes, ont vu se glisser tour à tour par la petite porte basse du jardinet qui l’entoure la divine Bartet et Melle Mistinguette, M. Max Dearly et M. Paul Mounet, le mime Séverin après M. Albert Lambert, et, presque tous les jours, M Le Bargy et M. Calmettes ; puis, le lendemain, ils cherchaient en vain dans leur journal un écho, une note au « courrier », le tableau des recettes, ce baromètre du succès.

Etrange théâtre, en vérité, si modeste, si mystérieux ! Mais voici la première indiscrétion : L’Illustration en a la primeur, et, bientôt, on entendra parler du Film d’Art. Car ce théâtre de la rue Chauveau, en effet, tout comme celui de la rue des Alouettes, dont nous allâmes naguère, de compagnie et toutes portes ouvertes, visiter les coulisses, est un théâtre cinématographique.

Je ne crois pas faire de tort au cinématographe en constatant que son répertoire dramatique, s’il est curieux, amusant, et bien souvent tout à fait étonnant quant à l’exécution, est généralement assez puéril d’invention. Le film, alimenté au jour le jour par des passants, pour ainsi dire, n’a pas trouvé encore son Shakespeare ni son Molière.

Pourtant, quel admirable public à satisfaire, à cultiver, que ces foules où se coudoient les plus humbles et les plus délicats ; où quelque candide écolier, un jour de vacances, risque de s’asseoir, chétif, auprès de M. Anatole France, par exemple, amateur passionné de ces spectacles ! Et qui n’a rêvé d’une dramaturgie spéciale, intelligemment appropriée à ce mode nouveau d’interprétation, d’un répertoire superbe auquel ne dédaigneraient pas collaborer des écrivains en pleine gloire, d’authentiques artistes, et que viendraient enrichir tour à tour des fééries naïves et souriantes comme des contes de grand’mère, des drames sobres, émouvants comme des épopées, tout cela réglé par un metteur en scène rompu à toutes les habiletés, et interprété, dans de somptueux décors, dans l’auguste cadre de quelque demeure historique ou devant la frissonnante toile de fond d’un beau paysage, dans la clairière ensoleillée, au bord du fleuve ou de l’étang, par les reines et les rois de la rampe ?

Ce rêve-là est précisément celui qu’ont ambitionné de réaliser les créateurs du Film d’Art. Dans quelques jours, enfin, après bien des semaines d’un consciencieux et lent travail, on va pouvoir apprécier le plein succès de leur entreprise. […] (lire la suite)

G.B. – « Le théâtre cinématographique » L’ILLUSTRATION n° 3427 – 31 octobre 1908

 
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Mounet-Sully et le cinéma

12 mardi Juil 2011

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Actualités cinématographiques, Affiche Pathé Frères, Béatrix Dussane, Georges Berr, Le Film d'art, Marie Leconte, Mounet-Sully, Muet, Oedipe roi, Paul Mounet, Pièce cinématographique, Précieuses Ridicules, Sarah Bernhardt

Tout comme pour les premiers enregistrements sonores, la grande Sociétaire Béatrix Dussane, auteur de nombreux ouvrages et conférences sur le théâtre et sur les acteurs, nous rappelle ici ce que furent les premières véritables « œuvres » cinématographiques auxquelles, du reste, elle participa. Ce témoignage sans concessions, nous donne, une fois de plus, par des mots simples, un éclairage on ne peut plus juste de cette entreprise débutante à laquelle participèrent bon nombre d’acteurs de théâtre aux noms prestigieux et plus particulièrement Mounet-Sully et son frère Paul Mounet.

Puissent ces quelques lignes bannir à jamais des termes comme « ridicule » ou « grotesque » des commentaires de ceux qui font le choix de visionner ces films, « scènes cinématographiques » et images d’actualités et de remplacer leurs sourires amusés par une expression plus encline à la réflexion et la curiosité ? Puissions-nous enfin comprendre une bonne fois pour toutes, que ces images, à l’instar des premiers enregistrements sonores, ne nous révèlent absolument rien du talent ni du jeu de ceux qui se sont prêtés, c’est le cas de le dire, « au jeu ». Pour ceux qui savent ce qu’est vraiment le théâtre, ceci n’est pas du théâtre et pour ceux qui savent ce qu’est le cinéma, ceci n’en est pas encore.

Frédérick Sully

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FILMS D’ART PATHE FRERES – Mounet-Sully, Paul Mounet… Affiche par Candido Aragonèse de Faria – 1911

Mounet-Sully et le cinéma

Son aventure dans le cinéma débutant est également désastreuse. C’est en 1908 que Le Bargy met sur pied la société du Film d’Art, avec le projet précis de faire passer sur l’écran les plus illustres acteurs du temps.

C’est du muet, ne l’oublions pas ! La scène de théâtre jouée sans paroles (et aussi sans métier cinématographique : où l’auraient-ils appris ?) sera accompagnée sur l’écran des fragments de texte appropriés. Vous connaissez, par les vieilles « actualités » la cadence d’images de cette époque. Les acteurs sentent bien qu’il faudrait ralentir leurs mouvements, diminuer l’amplitude de leurs gestes, estomper leurs jeux de physionomie. Mais il faudrait alors un scénario de cinéma, et non le déroulement d’un texte classique. Maquillage, éclairage, science du metteur en scène, tout est encore dans l’enfance. Et quelle naïveté chez tous ! Au même Film d’Art, on entreprend, avec Georges Berr et Marie Leconte (et moi-même, débutante éperdue) de tourner, en muet, les Précieuses Ridicules ! La chose d’ailleurs, ne sera jamais achevée…

C’est dans ces conditions que l’on mobilise Mounet-Sully avec la plus terrible scène d’Œdipe-Roi : hurlements de douleur (muets), visage ruisselant de sang, tâtonnement d’aveugle égaré, lamentations et imprécations (muettes…). Là il ne nous reste de lui qu’une vision de cauchemar…

Il faut vous résigner à le rêver à travers ce que nous pourrons vous en dire : la mécanique rudimentaire a échoué, notre ferveur et notre imagination gardent des chances meilleures.

Béatrix Dussane – « Dieux des planches » Edition Flammarion 1900 vécu – 1964

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Le Film d’Art, Pathé… et le théâtre filmé

12 mardi Juil 2011

Posted by mounetsully in Filmographies

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Actualités, Albert Lambert, André Calmettes, Andromaque, Britannicus, Cinemantik, Claude Dauphin, Edouard de Max, Floria Tosca, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, François Coppée, Gaston Leprieur, Gaston Roudès, Hamlet, Henri Lavedan, Jacobites, Jean Hervé, Jeanne Delvair, Jeanne Rémy, Jeanne Sully, Jules Lemaître, Julia Bartet, La Tosca, Le Baiser de Judas, Le Film d'art, Le Retour d'Ulysse, Les Films du Jeudi, Louis Delaunay, Louis XI, Macbeth, Nicole Védrès, Oedipe roi, Paris 1900, Pathé, Pathé-Baby, Paul Capellani, Paul Mounet, Pièce cinématographique, Pierre Braunberger, Racine, Sarah Bernhardt, Scarpia, Société Eclipse, Sophocle, Yvonne Ducos

AVERTISSEMENT !

Les informations ci-dessous sont données à titre indicatif. Hormis certains documents visuels (tels qu’affiches, programmes, articles de presse d’époque…) permettant de préciser de façon exacte et sans équivoque les dates, distributions, réalisations et titres des productions cinématographiques décrites ci-dessous, peu d’informations vérifiées à ce jour permettent de les compléter de façon certaine dans leur intégralité.

Pour partie, cette liste a été constituée à partir de souvenirs et d’archives familiales, de coupures de presse et de témoignages d’époque vérifiés.

Les « dictionnaires » et autres « encyclopédies » ainsi que les travaux de recherche universitaire fiables et vérifiés ont permis le complément.

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FILMOGRAPHIE DES FRERES MOUNET (1908-1917)
 
 
 

LE RETOUR D'ULYSSE - Paul Mounet - Le Film d'Art 1908    LE BAISER DE JUDAS - Mounet-Sully - Le Film d'Art 1908

 
 
 
1908 « LE RETOUR D’ULYSSE » Pièce cinématographique de Jules Lemaître
 
FILM D’ART – Distribution : Julia Bartet, Paul Mounet, Albert Lambert…
 
Plus d’informations ? Cliquer ici (Fondation Jérôme Seydoux-Pathé)
 
 
"Le Retour d'Ulysse" - Ulysse : Paul Mounet

« Le Retour d’Ulysse » – Ulysse : Paul Mounet

 
 
1908 « LE BAISER DE JUDAS » Pièce cinématographique d’Henri Lavedan
 
FILM D’ART – Distribution : Mounet-Sully, Albert Lambert fils…
 
Plus d’informations ? Cliquer ici (Fondation Jérôme Seydoux-Pathé)
 
 
MOUNET-SULLY - Le Baiser de Judas - Photo du film

« Le baiser de Judas » – Jesus : Albert Lambert et Judas : Mounet-Sully

 
 
 
1908 « BRITANNICUS »  Pièce cinématographique de Jules Lemaître réalisée par André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Madeleine Roch, Réjane, Mounet-Sully…
 
 
 
 
1909 « ANDROMAQUE » (Racine) Pièce cinématographique d’André Calmettes 
 
Titre : Une scène d’Andromaque à la Comédie-Française
 
(Acte 5 – Scène 3)
 
FILM D’ART – Distribution : Mounet-Sully, Louise Silvain…
 
Plus d’informations ? Cliquer ici (Fondation Jérôme Seydoux-Pathé)
 
 

“Andromaque” – Acte 5 – Scène 3 – Oreste : Mounet-Sully

 
 
  
1909 « HAMLET » (Shakespeare) Pièce cinématographique d’André Calmettes
 
(1 seul fragment tourné : « la scène des fossoyeurs ») 
 
Distribution : Mounet-Sully…
 
 
MOUNET-SULLY - Hamlet - Photo du Film - 1909

« Hamlet » – Scène des fossoyeurs – Hamlet : Mounet-Sully

 
 
 
1909 « MACBETH » Pièce cinématographique d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Paul Mounet, Jeanne Delvair…
 
Plus d’informations ? Cliquer ici (Fondation Jérôme Seydoux-Pathé)
 
 
 
 
1909 « LA TOSCA » (Victorien sardou) Pièce cinématographique d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Sarah Bernhardt, Edouard de Max, Paul Mounet…
 
 
Sarah BERNHARDT et Edouard DE MAX - La Tosca - Photo du film

“La Tosca” – Floria Tosca : Sarah Bernhardt et Scarpia : Edouard De Max

 
 
1909 « RIGOLETTO » Film d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Rolla Norman, Paul Mounet, Paul Capellani, Marcelle Géniat, Henry Sylvain…
 
 
 
 
1910 « RIVAL DE SON PERE » Film d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Julia Bartet, Emile Dehelly, Roger Monteaux, Paul Mounet...
 
 

« Rival de son père » – Don Carlos : Paul Mounet

 
 
1910 « LOUIS XI » Film d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Emile Dehelly, Paul Mounet, Rolla Norman, Julia Bartet…
 
 
 
 
1910 « L’HERITIERE » Film de henri Pouctal et d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Paul Mounet, Henri Rollan, Julien Clément, Melle Gilman…
 
 

« L’HERITIERE » – FILM D’ART avec Paul Mounet de la Comédie-Française

 
 
 
1912 « LES JACOBITES » (François Coppée) Pièce cinématographique (606 m) 

 
FILM D’ART – Distribution : Paul Mounet, Emile Dehelly, Duparc, Melle Provost, Yvonne Ducos…
 
 
 
 
1912 « ŒDIPE-ROI » (Sophocle) Pièce cinématographique de Gaston Roudès sur un scénario de Mounet-Sully
 
Variante de titre « La Légende d’Oedipe »
 
SOCIETE ECLIPSE – Distribution :  Mounet-Sully, Paul Mounet, Jeanne Delvair, Jean Hervé, Louis Delaunay, Jeanne Rémy, Yvonne Ducos, Jeanne Sully (enfant)…
 
 
"La légende d'Oedipe" - Oedipe : Mounet-Sully

« Oedipe-roi » (La légende d’Oedipe) – Oedipe : Mounet-Sully

 
 
1916 « MOUNET-SULLY » Documentaire cinématographique hommage à Mounet-Sully incluant :
 
Des images d’actualités, un extrait d’une scène du film « Hamlet » (scène des fossoyeurs), un extrait d’une scène de « La légende d’Œdipe » et des photos de Mounet-Sully dans Amphitryon de Molière, Hernani de Victor Hugo.
 
ACTUALITES PATHE
 
Disponible également en pellicule PATHE-BABY Réf. 317
 
 
Pour visualiser le film*, cliquez sur l’image ci-dessous :
 
MOUNET-SULLY - Images d'Actualités Pathé

« Hommage à Mounet-Sully » – film d’Actualités Pathé – Pathé Baby 1916

 
*Avec l’aimable autorisation de CINEMANTIK (Tous droits réservés)
 
(une fois sur le site, préférez le plein écran). 
 
 
 
 
1917 « PAR LA VERITE » Drame de Mme Devoyod réalisé par Gaston Leprieur et Maurice De Féraudy d’après un roman d’Ernest Daudet
 
FILMS MOLIERE – Distribution : Paul Mounet, Marcelle Géniat, Paule Andral, Jean Worms…
 
Plus d’informations ? Cliquer ici (Fondation Jérôme Seydoux-Pathé)
 
 
 
 
1946 « PARIS 1900 » Film documentaire réalisé par Nicole Védrès d’après une idée de Pierre Braunberger et commenté par Claude Dauphin.
 
Musique : Guy Bernard
 
Chronique de la vie parisienne entre 1900 et 1914 réalisée à l’aide de documents d’époque et d’extraits de plus de sept cents films.
 
PARIS 1900 - Affiche film 1947

PARIS 1900 – Affiche film 1947

PANTHEON PRODUCTION
 
Parmi les personnages filmés : Maurice Chevalier, Jean Jaurès, Mistinguett, Auguste Renoir, Georges Carpentier, Léon Blum, La Belle Otero, Claude Debussy, André Gide, Polin, Auguste Rodin, Maurice Barrès, Dranem, Paul Déroulède, Mayol, Courteline, Sarah Bernhardt, Edmond Rostand, Mounet-Sully, Paul Mounet (NDLR), Lucien Guitry, Cécile Sorel, Jean Bouin, André Brulé, Paul Valéry, Blériot, Firmin Gémier, Buffalo-Bill, Y.de Bray, Marcelle Praince, Gabrielle Dorziat, Jeanne Marnac, Maurice Donnay, Colette, Polaire, Cassive, De Max, Gabrielle Robinne, etc…
 
 
Distribué par LES FILMS DU JEUDI / LES FILMS DE LA PLEIADE (en savoir plus)
 
 

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Paul Mounet

10 dimanche Juil 2011

Posted by mounetsully in Les Mounet, Paul Mounet, Paul Mounet

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Albert Lambert, Boutet de Monvel, Comédie-Française, Hamlet, Jeanne Rémy, Jeanne Sully, Julia Bartet, La Tosca, Le Film d'art, Le Retour d'Ulysse, Les Burgraves, Mounet-Sully, Oedipe roi, Othello, Paul Mounet, Sarah Bernhardt, Victor Hugo

Jean-Paul Mounet, dit Paul Mounet (1847-1922)

Paul Mounet – Portrait par Louis-Maurice Boutet de Montvel

Collection : Fine Arts Museums of San Franciso – The Legion of Honor

Entré à la Comédie-Française en 1889 ; Sociétaire en 1891 ; Retraité en 1922 ; Sociétaire Honoraire en 1922.

Le frère cadet de Mounet-Sully se découvre une vocation tardive pour le théâtre et termine d’abord ses études de médecine avant de débuter à l’Odéon en 1880 dans Horace de Corneille. Pendant dix ans, il va interpréter à l’Odéon les rôles tragiques du répertoire classique et y créer un grand nombre de drames modernes : Les Jacobites et Severo Torelli de François Coppée, Crime et châtiment d’après Dostoïevski (rôle de Raskolnikov), et les œuvres naturalistes d’Henry Becque (Michel Pauper) et d’Alphonse Daudet (Numa Roumestan). Il reprend aussi les grands rôles des drames d’Alexandre Dumas père, Yacoub dans Charles VII chez ses grands vassaux et le rôle-titre d’Antony. D’une beauté de « bronze antique », doué d’une vigueur peu commune, il ne cède en rien à son frère ainé sur le plan de la voix et des moyens physiques. Aussi, quand il entre à la Comédie-Française en 1889, est-il contraint, pour ne pas marcher sur les brisées d’un frère dont par ailleurs il vénère le talent, de prendre les rôles marqués et les vieillards. Il débute aux côtés de Mounet-Sully-Ruy Blas dans le rôle de Don Salluste. Il créé avec lui Par le glaive et la Martyre de Jean Richepin, joue Pyrrhus dans Andromaque, le Roi dans Hamlet, Agamemnon dans Iphigénie, le Viel Horace, Don Diègue, Don Ruy Gomez… et Iago dans Othello. Tout le répertoire tragique et romantique y passe. Il est, dans les adaptations des œuvres antiques, Tirésias dans Œdipe roi, un puissant Héraklès dans Alkestis de Georges Rivollet d’après Euripide, un superbe Orestès dans les Erinnyes de Leconte de Lisle. Il est encore aux côtés de son frère dans Patrie de Victorien Sardou, dans les Burgraves de Victor Hugo et dans le Misanthrope joue Philinte quand Mounet-Sully joue Alceste.

Malgré la ressemblance physique et vocale, Paul Mounet réussit à préserver sa personnalité et à éviter d’imiter servilement son frère. Acteur au souffle épique, il peut interpréter les rôles plus nuancés du théâtre contemporain : le Roi de Schefer, le Duel de Lavedan où il campe un superbe évêque, le Dédale de Paul Hervieu… Il fait une composition remarquable de Tartuffe et reprend, en 1917, après la mort de son frère et en mémoire de lui, le rôle d’Œdipe.

Il est nommé professeur au Conservatoire en 1898 et, comme Mounet-Sully, tourne pour le Film d’Art (la Tosca avec Sarah Bernhardt, la légende d’Œdipe avec Mounet-Sully, Jeanne Rémy et Jeanne Sully et le Retour d’Ulysse avec Julia Bartet et Albert Lambert).

Source : Comédie-Française « Comédie-Française » Revue mensuelle n° 120 (10 juillet 1983)

FILMOGRAPHIE de Paul Mounet : Cliquer ici

 
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