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Mounet-Sully et Paul Mounet

~ Le site des Frères Mounet

Mounet-Sully et Paul Mounet

Archives de Tag: Doyen

Bibliothèque de Mounet-Sully : Marmottan réunit son Virgile et son Horace…

01 mercredi Oct 2014

Posted by mounetsully in Actualité(s)

≈ Commentaires fermés sur Bibliothèque de Mounet-Sully : Marmottan réunit son Virgile et son Horace…

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Académie des Beaux Arts, Actualité, Aeneis, Bibliothèque Paul-Marmottan, Boileau, Boulogne-Billancourt, Bucolica, Charles Percier, Comédie-Française, Didot, Didot l'Ainé, Doyen, Edmond Got, Empire, Ex-libris, Firmin Didot, Gabrielle de Roincé, Horace, La Fontaine, Louis XVIII, Mounet-Sully, Mounier, Napoléon 1er, Osenat, Paul Marmottan, Pierre Didot, Racine, Virgile

VENTE AUX ENCHERES : RESULTATS !

Vente du DIMANCHE 15 JUIN 2014 à FONTAINEBLEAU

VIRGILE - Bucolica, Georgica et Aeneis - Didot, Paris 1798 ©

VIRGILE – Bucolica, Georgica et Aeneis – Didot, Paris 1798 ©

Nous vous présentions, lors d’un précédent article daté du 11 juin dernier, le très beau VIRGILE. Bucolica, Georgica et Aeneis. Paris, Didot, 1798 mis en vente par l’étude de Maître Jean-Pierre OSENAT (en savoir plus…).

Estimé entre 3 800€ et 4 200€, cet imposant ouvrage qui faisait jadis partie de la bibliothèque du tragédien Mounet-Sully, s’est vu adjugé par une belle enchère de 4 800€ portée par la Bibliothèque Paul-Marmottan de Boulogne-Billancourt.

 

L’histoire, déjà belle, aurait pu s’arrêter là si Gabrielle de Roincé, Conservateur de la Bibliothèque Paul-Marmottan et responsable de cette acquisition, n’avait pas réservé à notre rédaction une révélation de tout premier ordre : « Virgile ne sera pas le seul ouvrage ayant appartenu à Mounet-Sully dans nos collections, la bibliothèque possède déjà son Horace de 1799 ! »

VIRGILIUS & HORATIUS – Didot, Paris 1798 & 1799 (Ex-Libris Mounet-Sully) ©

VIRGILIUS & HORATIUS – Didot, Paris 1798 & 1799 (Ex-Libris Mounet-Sully) – Bibl. Paul-Marmottan ©

 

IL Y A PRES DE 130 ANS, L’AVENTURE COMMENÇAIT AVEC HORACE

Si Paul Marmottan (1856-1932) a très certainement connu, sinon côtoyé, Mounet-Sully, ce n’est pas leur contemporanéité qui les rapproche aujourd’hui dans cet article, mais une aventure de l’histoire des collections, dont il reste encore bien des mystères à lever.

C’est en effet en 1920 que Paul Marmottan, par quel biais, on ne le sait, achète une édition exceptionnelle : un recueil des œuvres d’Horace, poète latin (65-8 av. J-C), publié en 1799 par Pierre Didot. Cette acquisition répond à sa passion pour la période impériale, qu’il a développée depuis les années 1880. Promoteur du renouveau du goût pour le style Empire en France, Paul Marmottan devient en même temps chercheur, historien et collectionneur. Dès 1900, il installe une partie de sa collection, et en particulier son bureau et sa bibliothèque dans sa résidence secondaire de Boulogne-Billancourt, ouvrant ainsi aux visiteurs et aux chercheurs sa remarquable documentation.

HORACE – Didot, Paris 1799 (Ex-Libris Mounet-Sully)L’Horace est un livre exceptionnel à bien des égards. Son éditeur, Pierre Didot, dit Didot l’ainé, est un membre de la troisième génération de cette famille d’imprimeurs français.  Il obtient du gouvernement d’installer ses presses au Louvre, « in aedibus palatinis », où il lance cette collection magnifique, financée par souscriptions, qu’on appellera les « Didot du Louvre ». Il présente le Virgile en 1798 à l’exposition des produits de l’industrie et obtient une des douze médailles d’or. Il publie l’Horace en 1799, les œuvres de Racine de 1801 à 1805, puis celles de La Fontaine et enfin de Boileau. D’une typographie exceptionnelle, grâce aux caractères créés par son jeune frère Firmin Didot – la police Didot même, encore utilisée de nos jours – , ces ouvrages sont ornés par des illustrateurs contemporains renommés : l’Horace comprend ainsi douze bandeaux gravés par Charles Percier. Ils sont reliés luxueusement, dans la plus parfaite mode empire : un maroquin rouge, bordé d’une bande de palmettes et d’ornementations typiquement néoclassique.

HORACE – Didot, Paris 1799

L’Horace interpelle Marmottan par sa particularité exceptionnelle : au centre de cette ornementation empire figurent les armes de Louis XVIII. Après l’avoir fait passer dans les mains de son restaurateur, le collectionneur comprend que ces armes ont en fait été rapportées sur les armes de Napoléon 1er.

 

DE MOUNET-SULLY EN 1883 A EDMOND GOT EN 1886

Cet ouvrage ne serait qu’un formidable exemple de la qualité artistique d’un livre s’il ne comprenait un autre intérêt, celui d’être orné de trois ex-libris : Mounier d’abord, puis Mounet-Sully et Edmond Got. Le livre a donc fait partie de la bibliothèque du comédien, qui l’offre (?) en 1886 à Edmond Got alors doyen de la Comédie-Française.

HORACE – Didot, Paris 1799 (Ex-Libris Mounet-Sully et Edmond Got) ©

HORACE – Didot, Paris 1799 (Ex-Libris Mounet-Sully et Edmond Got) – Bibl. Paul-Marmottan ©

C’est donc plus qu’une acquisition habituelle qu’a fait la Bibliothèque Paul Marmottan en acquérant le Virgile, à la vente du 14 juin (cf description de l’article). Certes, elle répond à sa vocation de centre de recherche sur l’Empire, tributaire des dernières volontés de Marmottan, qui la lègue en 1932 à l’académie des Beaux Arts. Certes elle complète avec pertinence la collection de notre historien. Mais c’est surtout une œuvre presque émouvante puisqu’elle rassemble, 130 après, dans la même collection, deux ouvrages ayant appartenu à Mounet-Sully.

Gabrielle de Roincé

 

Pour voir ces deux ouvrages réunis, comprendre leur façon et découvrir la bibliothèque, n’hésitez pas à vous rendre à la visite qui leur est consacrée, le jeudi 2 octobre 2014 de 12h30 à 13h15.

BIBLIOTHEQUE PAUL-MARMOTTAN
7, place Denfert-Rochereau
92 100 Boulogne Billancourt
Tél : 01 55 18 57 61

Accès :
Métro : ligne 10 (Boulogne Jean-Jaurès)
Bus : ligne 52 (Denfert-Rchereau)
SUBB boucle Nord (Place Denfert-Rochereau)

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Mounet-Sully

10 dimanche Juil 2011

Posted by mounetsully in Les Mounet, Mounet-Sully, Mounet-Sully

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Britannicus, Comédie-Française, Doyen, Film d'Art, Hamlet, Hernani, L'Odéon, La Vieillesse de Don Juan, Le Baiser de Judas, Mounet-Sully, Oedipe roi, Orange, Pathé-Journal, Pierre Barbier, Ruy Blas, Voltaire

Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully (1841-1916)

Mounet-Sully par Carjat

Mounet-Sully – Cliché par Carjat

Entré à la Comédie-Française en 1872 ; Sociétaire en 1874 ; Doyen de 1894 à 1916.

Ce gascon « monte » à Paris pour suivre les cours de déclamation de Ballande avant d’entrer au Conservatoire dans la classe de Bressant. Il en sort en 1868 avec un premier accessit de Tragédie et un second prix de Comédie. Il joue, à l’Odéon, des rôles secondaires et, après la guerre de 1870 qu’il fait en qualité d’officier, il participe aux matinées Ballande où le remarque Emile Perrin, administrateur de la Comédie-Française. Il débute en 1872 dans le rôle d’Oreste d’Andromaque, mémorable soirée au cours de laquelle le jeune tragédien, par sa beauté, sa fougue, sa conception du rôle, obtient un succès prodigieux. Il joue ensuite le Cid mais la sauvagerie de son jeu déconcerte et il est obligé de modifier son interprétation avant de devenir « le Rodrigue idéal » salué par la critique. Il s’empare alors, pour plus de vingt ans, de tous les premiers rôles tragiques du répertoire : Achille, Hippolyte, Néron, Joad, Horace, Polyeucte… Il joue Orosmane, dans une reprise de Zaïre de Voltaire, et donne la pleine mesure de son tempérament dans le drame hugolien, de Marion de Lorme (1873) aux Burgraves (1902) en passant par Hernani, Ruy Blas et le Roi s’amuse. De même, les fureurs shakespeariennes conviennent à sa nature ardente : il fait un triomphe dans Hamlet, puis dans Othello.

Il utilise ses qualités plastiques, son sens du geste, sa voix tonitruante dans les représentations des tragiques grecs données tant à Orange qu’à la Comédie-Française : inoubliable Œdipe roi dans l’adaptation de Jules Lacroix d’après la tragédie de Sophocle, grandiose Créon d’Antigone, il met dans l’interprétation de ces grands textes une telle conviction, presque mystique, qu’il en devient légendaire. Le public, frappé de ses vociférations et de son lyrisme, le considèrera longtemps comme le plus grand acteur tragique français. Les tournées triomphales qu’il a faites en Europe, en Russie et surtout aux Etats-Unis en 1894, avec ses plus grands succès (Œdipe roi, Hamlet, Ruy Blas et Hernani) témoignent de sa renommée internationale. Il est à cette occasion reconnu par les anglo-saxons comme un véritable acteur « shakespearien ».

A part quelques rares incursions dans la comédie – Jupiter d’Amphitryon et Alceste du Misanthrope – il n’est à l’aise que dans la tragédie et dans le drame. D’ailleurs il ne crée, dans les pièces contemporaines, que des rôles « en costumes » : la Fille de Roland, et le Fils de l’Arétin d’Henri de Bornier, Par le glaive et la Martyre de Jean Richepin, Rome vaincue d’Alexandre Parodi, Garin de Paul Delair, Frédégonde de Dubout, Alain Chartier de Borelli, Patrie de Victorien Sardou, etc.

Doyen respecté, il se pique aussi d’écrire et interprétera lui-même en 1906 à l’Odéon, avec permission spéciale de la Comédie-Française, la Vieillesse de Don Juan, pièce écrite en collaboration avec Pierre Barbier. Ses Souvenirs d’un tragédien sont publiés l’année qui suit sa mort. En 1908, il a participé aux premières expériences du Film d’Art (le Baiser de Judas, Britannicus…). Un étonnant document tourné pour Pathé-Journal évoque son interprétation d’Œdipe roi.

Un médaillon, inauguré en 1927, sur les murs dela Comédie-Française, galerie Montpensier, rappelle son souvenir, seul acteur parmi les auteurs dont les profils figurent sous les galeries du théâtre.

Source : Comédie-Française « Comédie-Française » Revue mensuelle n° 120 (10 juillet 1983)

FILMOGRAPHIE de Mounet-Sully : Cliquer ici

 
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