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Mounet-Sully et Paul Mounet

~ Le site des Frères Mounet

Mounet-Sully et Paul Mounet

Archives de Tag: Orange

Il y a 100 ans disparaissait Mounet-Sully

01 mardi Mar 2016

Posted by mounetsully in Actualité(s)

≈ Commentaires fermés sur Il y a 100 ans disparaissait Mounet-Sully

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Actualité, Archives de France, Éditions du Patrimoine, Centenaire de Mounet-Sully, Comédie-Française, Commémorations nationales, Frédérick Sully, Jean Cocteau, Jeanne Sully, Maurice de Waleffe, Mounet-Sully, Nadar, Oedipe roi, Orange, Sarah Bernhardt, Théâtre Antique, Verdun

COMMEMORATIONS NATIONALES 2016

100e anniversaire de la mort de Mounet-Sully

« Mounet-Sully qui meurt ! Même dans le fracas du canon de Verdun, une telle mort fait l’effet d’une cathédrale qui s’écroule ! »

Maurice de Waleffe

Mounet-Sully assoupi photographié par Nadar © Coll. Privée

Mounet-Sully assoupi photographié par Nadar @ Coll. Privée

 

Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully

Bergerac, le 28 février 1841 – Paris, le 1er mars 1916

Entré à la Comédie-Française en 1872, Sociétaire en 1874 et Doyen de 1894 à 1916

Il y a tout juste un siècle, le 1er mars 1916, disparaissait le tragédien Mounet-Sully. « Monstre Sacré », selon l’expression consacrée et inventée par Jean Cocteau pour lui et Sarah Bernhardt, héros lyrique élevé au rang de demi-dieu, Mounet-Sully fut un acteur hors du commun. D’une grande beauté, doté de qualités physiques exceptionnelles, d’une voix ample et mélodieuse il s’imposa comme l’un des plus grands interprètes français du théâtre classique et romantique. En 1888, l’immense succès suscité par son interprétation d’Oedipe-roi à Orange est à l’origine de la résurrection de la scène du théâtre antique.

Après sa fille Jeanne Sully, qui devint sociétaire de la Comédie-Française en 1937, c’est au tour de Frédérick Sully, son arrière petit-fils, de lui rendre aujourd’hui hommage :

« Le 6 mars 1941, et pour la première fois de son histoire, la Comédie-Française, qui a pour tradition de ne célébrer que ses auteurs, rendait un hommage solennel à l’un de ses plus illustres acteurs disparus. Mais pour les générations actuelles, si souvent curieuses et satisfaites d’elles-mêmes, il leur faudra faire vœu d’humilité si elles souhaitent appréhender la mémoire retrouvée de Mounet-Sully et, à travers elle, une certaine idée de la vocation artistique. […] »

Frédérick Sully
arrière-petit-fils de l’artiste
spécialiste du cinéma des frères Mounet

Vous pouvez d’ores et déjà retrouver l’intégralité de cet hommage dans le Recueil des Commémorations nationales 2016 aux Editions du Patrimoine (336 pages, 87 illustrations, 12€), la version électronique de ce recueil ne sera quant à elle disponible sur le site des Archives de France qu’au dernier trimestre 2016.

COMMEMORATIONS NATIONALES - Couverture Recueil 2016

Les Editions du Patrimoine – Recueil 2016

15 x 21 cm
336 pages, env. 87 illustrations
broché
12 €

 

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Mounet-Sully, Paul Mounet… Entretien avec Anne Penesco, auteur passionné.

10 mardi Mar 2015

Posted by mounetsully in Actualité(s)

≈ Commentaires fermés sur Mounet-Sully, Paul Mounet… Entretien avec Anne Penesco, auteur passionné.

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Actualité, Anne Penesco, Bergerac, Centenaire de Mounet-Sully, Corneille, Georges Enesco, Hugo, Isadora Duncan, Jacques Copeau, Jean Cocteau, Jean-Baptiste Poncet, Louis Jouvet, Marcel Proust, Mounet-Sully, Orange, Oreste, Paul Mounet, Racine, Shakespeare, Sophocle, Stéphane Mallarmé, Théâtre Antique

ANNIVERSAIRE

Le 1er mars dernier marquait le 99e anniversaire de la disparition de Mounet-Sully. A tout juste un an de la célébration du « Centenaire de Mounet-Sully » (1916-2016), il nous a semblé opportun et légitime de donner la parole à celle qui, depuis une quinzaine d’années, a consacré une grande partie de ses recherches sur la vie et la carrière du grand tragédien et de son frère Paul.

C’est avec une grande simplicité et une admiration touchante et passionnée qu’Anne Penesco, auteur des seules biographies dédiées à la mémoire des frères Mounet, a accepté de nous confier les raisons pour lesquelles elle a souhaité publier deux ouvrages sur Mounet-Sully puis un autre sur Paul Mounet.

Actualité oblige, c’est de Mounet-Sully dont Anne Penseco a décidé de nous parler aujourd’hui.

MOUNET-SULLY et PAUL MOUNET - Les 2 Orestes (Cliché Bert)

MOUNET-SULLY et PAUL MOUNET – Les 2 Orestes (Cliché Bert)

RENCONTRE – INTERVIEW

Avoir à coeur de réparer une injustice

J’ai voulu savoir qui était réellement ce véritable monstre sacré de son temps auquel les études plus ou moins récentes sur le théâtre ne consacrent paradoxalement que quelques lignes, toujours sensiblement les mêmes, le présentant de façon réductrice comme un acteur « tonitruant », très fin-de-siècle. Comment expliquer alors les nombreux et fervents témoignages des plus grandes personnalités du monde artistique, appartenant à ces générations qui l’ont vu jouer ? Stéphane Mallarmé, Marcel Proust, Jacques Copeau, Louis Jouvet, Jean Cocteau, parmi tant d’autres, ont salué en lui l’immense comédien et le novateur audacieux. La presse de l’époque est toute bruissante, pendant un demi-siècle et même bien plus tard, des échos de ses interprétations, gravées à jamais dans les mémoires.

Une voix de bronze et d’airain, d’or et de velours associée à une plastique superbe et à des gestes magnifiques

À la recherche d’enregistrements, je découvre, captées par de vieilles cires, deux tirades éloquentes, dites avec une rare qualité de timbre et une infinie richesse d’expression : une voix où se reflète l’être tout entier. Des photos et images filmées me montrent la noblesse de ses traits, la beauté de sa plastique et de sa gestuelle, si appréciées des peintres et évoquées notamment par la grande danseuse Isadora Duncan. D’un océan de documents – périodiques, souvenirs et journaux intimes, correspondances, pages musicales, iconographie, sans oublier les abondantes notes de travail qu’il a laissées – émerge peu à peu une magnifique figure d’acteur – également metteur en scène, dessinateur, peintre, sculpteur, écrivain et musicien à ses heures -, non moins attachant par sa personnalité humaine. Je relis les pièces de son répertoire – Sophocle, Shakespeare, Corneille, Racine, Hugo – et approfondis avec lui la psychologie des personnages qu’il a incarnés, fruit de longues recherches culminant en de fulgurantes intuitions. Tourmenté par la poursuite d’un idéal qu’il craint de ne pouvoir atteindre et né dans une famille de souche huguenote, il situe la représentation théâtrale dans le prolongement de ses origines sacrées. Constamment soucieux d’offrir le meilleur de lui-même aux auteurs qu’il sert, fidèle jusqu’à la fin à la Maison de Molière, il va également à la rencontre des spectateurs partout où il le peut : en Europe, en Russie, en Amérique, mais aussi dans les salles parisiennes des quartiers populaires, dans des villes de province modestes ou prestigieuses comme Orange avec son Théâtre Antique qu’il aime tant ; et bien sûr, Bergerac et ses environs où plongent ses racines et où il vient régulièrement se ressourcer.

Comment ne pas souhaiter partager mon admiration, ma gratitude à l’égard d’un artiste d’une telle dimension, habité par la passion du théâtre, passion qui, chez cet humaniste, va nécessairement de pair avec l’amour des autres, en un généreux don de soi ?

Anne Penesco (Mars 2015)

Commandez les ouvrages publiés par Anne Penesco :

MOUNET-SULLY et la Partition Intérieure Anne PenescoMOUNET-SULLY - Mounet-Sully par Anne Penesco

MOUNET Paul - Paul Mounet par Anne Penesco

« MOUNET-SULLY ET LA PARTITION INTERIEURE » Presses universitaires de Lyon, coll. « Cahiers du Centre de recherches musicologiques », Lyon 2000 – 152 pages / 15,5 x 24 cm / 15, 24 €

« MOUNET-SULLY : L’HOMME AU CENT COEURS D’HOMMES » Editions du Cerf, coll. « Histoire », Paris 2005 – 622 pages / 235 x 145 cm / 67 €

« PAUL MOUNET : LE TRAGEDIEN QUI PARLAIT AUX ETOILES » Editions du Cerf, coll. « Biographie », Paris 2009 – 512 pages / 235 x 145 cm / 53 €

Mais également :

« GEORGES ENESCO ET L’ÂME ROUMAINE » Presses universitaires de Lyon, coll. « Cahiers du Centre de recherches musicologiques », Lyon 1999 – 94 pages / 15,5 x 24 cm / 13,72 €

« PROUST ET LE VIOLON INTERIEUR » Editions du Cerf, coll. « Littérature », Paris 2011 – 190 pages / 215 x 135 cm / 18 €

 

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Mounet-Sully

10 dimanche Juil 2011

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Britannicus, Comédie-Française, Doyen, Film d'Art, Hamlet, Hernani, L'Odéon, La Vieillesse de Don Juan, Le Baiser de Judas, Mounet-Sully, Oedipe roi, Orange, Pathé-Journal, Pierre Barbier, Ruy Blas, Voltaire

Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully (1841-1916)

Mounet-Sully par Carjat

Mounet-Sully – Cliché par Carjat

Entré à la Comédie-Française en 1872 ; Sociétaire en 1874 ; Doyen de 1894 à 1916.

Ce gascon « monte » à Paris pour suivre les cours de déclamation de Ballande avant d’entrer au Conservatoire dans la classe de Bressant. Il en sort en 1868 avec un premier accessit de Tragédie et un second prix de Comédie. Il joue, à l’Odéon, des rôles secondaires et, après la guerre de 1870 qu’il fait en qualité d’officier, il participe aux matinées Ballande où le remarque Emile Perrin, administrateur de la Comédie-Française. Il débute en 1872 dans le rôle d’Oreste d’Andromaque, mémorable soirée au cours de laquelle le jeune tragédien, par sa beauté, sa fougue, sa conception du rôle, obtient un succès prodigieux. Il joue ensuite le Cid mais la sauvagerie de son jeu déconcerte et il est obligé de modifier son interprétation avant de devenir « le Rodrigue idéal » salué par la critique. Il s’empare alors, pour plus de vingt ans, de tous les premiers rôles tragiques du répertoire : Achille, Hippolyte, Néron, Joad, Horace, Polyeucte… Il joue Orosmane, dans une reprise de Zaïre de Voltaire, et donne la pleine mesure de son tempérament dans le drame hugolien, de Marion de Lorme (1873) aux Burgraves (1902) en passant par Hernani, Ruy Blas et le Roi s’amuse. De même, les fureurs shakespeariennes conviennent à sa nature ardente : il fait un triomphe dans Hamlet, puis dans Othello.

Il utilise ses qualités plastiques, son sens du geste, sa voix tonitruante dans les représentations des tragiques grecs données tant à Orange qu’à la Comédie-Française : inoubliable Œdipe roi dans l’adaptation de Jules Lacroix d’après la tragédie de Sophocle, grandiose Créon d’Antigone, il met dans l’interprétation de ces grands textes une telle conviction, presque mystique, qu’il en devient légendaire. Le public, frappé de ses vociférations et de son lyrisme, le considèrera longtemps comme le plus grand acteur tragique français. Les tournées triomphales qu’il a faites en Europe, en Russie et surtout aux Etats-Unis en 1894, avec ses plus grands succès (Œdipe roi, Hamlet, Ruy Blas et Hernani) témoignent de sa renommée internationale. Il est à cette occasion reconnu par les anglo-saxons comme un véritable acteur « shakespearien ».

A part quelques rares incursions dans la comédie – Jupiter d’Amphitryon et Alceste du Misanthrope – il n’est à l’aise que dans la tragédie et dans le drame. D’ailleurs il ne crée, dans les pièces contemporaines, que des rôles « en costumes » : la Fille de Roland, et le Fils de l’Arétin d’Henri de Bornier, Par le glaive et la Martyre de Jean Richepin, Rome vaincue d’Alexandre Parodi, Garin de Paul Delair, Frédégonde de Dubout, Alain Chartier de Borelli, Patrie de Victorien Sardou, etc.

Doyen respecté, il se pique aussi d’écrire et interprétera lui-même en 1906 à l’Odéon, avec permission spéciale de la Comédie-Française, la Vieillesse de Don Juan, pièce écrite en collaboration avec Pierre Barbier. Ses Souvenirs d’un tragédien sont publiés l’année qui suit sa mort. En 1908, il a participé aux premières expériences du Film d’Art (le Baiser de Judas, Britannicus…). Un étonnant document tourné pour Pathé-Journal évoque son interprétation d’Œdipe roi.

Un médaillon, inauguré en 1927, sur les murs dela Comédie-Française, galerie Montpensier, rappelle son souvenir, seul acteur parmi les auteurs dont les profils figurent sous les galeries du théâtre.

Source : Comédie-Française « Comédie-Française » Revue mensuelle n° 120 (10 juillet 1983)

FILMOGRAPHIE de Mounet-Sully : Cliquer ici

 
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