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Mounet-Sully et Paul Mounet

~ Le site des Frères Mounet

Mounet-Sully et Paul Mounet

Archives de Tag: Monstre sacré

Théâtre : la grandeur est un droit ! par Yannis Ezziadi

28 vendredi Juil 2017

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≈ Commentaires fermés sur Théâtre : la grandeur est un droit ! par Yannis Ezziadi

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Acteur, Actualité, Anne Delbée, Causeur, Comédie-Française, Culture, Gérard Depardieu, Jean Cocteau, Le Figaro, Michel Galabru, Monstre sacré, Mounet-Sully, Philippe Caubère, Sarah Bernhardt, Théâtre, Yannis Ezziadi

CAUSEUR n° 47 (Juin 2017) – Le 13/06/2017

CULTURE

THEATRE : LA GRANDEUR EST UN DROIT !

Yannis Ezziadi © Hannah Assouline (Causeur)

Lettre d’un jeune acteur qui ne supporte plus les metteurs en scène en guerre contre les œuvres, la beauté et le goût du public.

Où aller pour rêver ? Pour voir l’impossible ? Dans quel théâtre se rendre pour échapper à notre platitude quotidienne ?

Sur les scènes des théâtres publics ou à l’opéra, de folles et grandes œuvres sont pourtant montées comme Phèdre, Roméo et Juliette, Le Misanthrope, Lohengrin, Iphigénie en Tauride et Samson et Dalila ! Montées ?… ou plutôt démontées. En effet, une majorité de metteurs en scène s’attache à anéantir, à piétiner la dimension onirique et poétique de ces chefs-d’œuvre.

Au théâtre et à l’opéra, lieux à part et hors du temps, lieux de tous les possibles, lieux des rêves les plus fous, de la possible démesure, le rideau s’ouvre trop souvent sur la tristesse d’un décor sage, réaliste et dépouillé (lorsque décor il y a), et sur des acteurs en costume/cravate ou jean/baskets. Le rideau de velours rouge s’ouvre (si le théâtre en dispose encore) pour n’offrir à nos yeux que notre quotidien le plus banal sur la scène de ces temples sacrés, pour les plus anciens, faits de rouge et d’or.

La mode est malheureusement au réalisme bas de gamme, au refus de la beauté, de la sophistication et de l’artifice. L’acteur aussi, contraint par le metteur en scène, joue de manière sobre et raisonnable. Ce n’est même plus la vie quotidienne que l’on voit sur la scène, mais encore moins que cela. Ce n’est même pas du réalisme, mais du sous-réalisme. Et le théâtre subventionné n’a plus le monopole de cette grisaille, qui contamine malheureusement de plus en plus de théâtres privés programmant, comme honteux de présenter des divertissements populaires, des spectacles « sérieux » en espérant ainsi redorer leur image. Voilà la mort du spectacle ! Le théâtre sérieux, le théâtre raisonnable. C’est ainsi que, gouverné par la dictature du bon goût, notre monde passe à côté de ses artistes les plus immenses. Je pense notamment à Michel Galabru, cet acteur de génie qui, malgré l’amour des Français pour lui, aura toute sa carrière durant été méprisé et rangé dans la case des « ringards » par le microcosme des « gens de théâtre et de cinéma » branchés, faiseurs, fins politiques. Quand il jouait, tout était profondément tragique, voilà pourquoi il était un grand acteur comique, peut-être le plus grand. Dans un siècle, les grands acteurs comiques et populaires sont rares. En ignorer et en mépriser ouvertement un tel que lui est un crime contre l’art. Quel théâtre national, quel metteur en scène vedette du subventionné lui aura donné de grands rôles après sa sortie de la Comédie-Française à l’âge de 35 ans ? Depuis Jean Vilar au festival d’Avignon en 1961 avec Les Rustres de Goldoni, il n’y aura eu que Jérôme Savary. Et voilà de quelle manière le public se retrouve privé de ses acteurs les plus magnifiques dans de grands rôles à leur mesure.

Retrouvons en nous l’enfant qui refuse de s’ennuyer, qui veut s’émerveiller, qui veut rêver ! « Perdre l’enfance, c’est perdre tout », disait Jean Cocteau. N’est-il pas essentiel pour nous d’échapper à l’ordinaire de nos jours ? De voir plus haut ? Plus beau ? Plus monstrueux ? Le temps d’un songe ! Pensons à Giorgio Strehler et Jean-Louis Barrault, à Luchino Visconti et, au cinéma, à David Lynch, à Tim Burton et à Francis Ford Coppola ! Pensons à Fellini !

Il est indispensable que revienne le grand art, le grand théâtre, le théâtre des acteurs.

Rien n’est plus beau qu’un grand acteur, qu’un acteur fou et démesuré en liberté sur un plateau. Délivré de la cage dans laquelle trop de metteurs en scène veulent le mettre. Relisons Mes monstres sacrés de Jean Cocteau, lorsqu’il raconte que le tragédien Mounet-Sully, sur la scène de la Comédie-Française, rugissait, bondissait, se ramassait, miaulait, grondait, s’étirait, giflait le vide, le broyait et qu’il « offrait ensemble le spectacle d’un dompteur qui cravache un lion, et du lion forcé d’obéir ». Les acteurs ont été, ne l’oublions pas, des personnages hors du commun, des personnages qui fascinaient les foules. Pouvons-nous en dire autant aujourd’hui ? À quelques exceptions près… Il y a Gérard Depardieu. Ce monstre sacré bouleverse et fascine le peuple. Cet ogre sublime, libre, nous donne l’impression d’appartenir à la race des dieux. Tout ce que les petits artistes jaloux et lyncheurs lui reprochent, le peuple le lui pardonne, car il remplit sa mission d’artiste auprès d’eux : il les fait rêver !

Retrouvons en nous l’enfant qui refuse de s’ennuyer, qui veut s’émerveiller ! N’est-il pas essentiel pour nous d’échapper à l’ordinaire de nos jours ? De voir plus haut ? Plus beau ? Plus monstrueux ?

Il y a de bons acteurs, évidemment, très bons même, mais qui prendraient une tout autre dimension si l’art de l’acteur revenait au centre du théâtre. L’art de l’acteur… trop souvent méprisé par les metteurs en scène.

Refusons la dictature du goût du jour et l’uniformisation de l’esthétique d’un trop grand nombre de nos théâtres subventionnés. Refusons à l’opéra la destruction de la dimension fantastique, onirique et poétique d’une foule d’œuvres surdimensionnées pour les réduire à de pauvres anecdotes sous-réalistes. Exigeons le retour du grand art, de l’art fou, du théâtre des passions dans ces théâtres publics, ces théâtres du peuple que sont, par exemple, l’Odéon, Bobigny ou les Amandiers de Nanterre !

Une multitude de metteurs en scène soutenus par leurs directeurs de théâtre déclarent la guerre aux œuvres qu’ils montent, à la beauté, au goût du public.

Réclamons la grandeur ! Elle n’est pas une insulte à notre adresse.

Je tiens à saluer l’action de trois grands artistes qui se battent pour le retour du grand théâtre : Anne Delbée, Philippe Caubère et Michel Fau. Merci pour leur combat, pour leurs refus, pour leur passion. •

Yannis Ezziadi


 

La grandeur est un droit ! © Causeur 2017

 

 

 

 

 

 

 
 
A lire également :
 
Obsèques de Michel Galabru : la sainte colère de Philippe Caubère
 
Le Figaro du 14 janvier 2016 par Armelle Heliot
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 […] « Je nous suggère, et à vous aussi qui l’avez connu, écouté, adoré, de travailler, œuvrer, lutter pour que perdure, renaisse, revienne le théâtre des comédiens. Celui de l’antiquité, du Moyen-Âge, du 19 ème et du XX ème Siècle, de Sarah Bernhard et Mounet-Sully jusqu’à Copeau, Dullin, Jouvet, Vilar. Et de Raimu à Galabru. » […]

Philippe Caubère
 
 

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Mounet-Sully – Une vie au service de l’art et de la tragédie

04 vendredi Mar 2016

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≈ Commentaires fermés sur Mounet-Sully – Une vie au service de l’art et de la tragédie

Étiquettes

Belle Epoque, Cappiello, Caricature, Champagne Mercier, Cinéma, Claude Franck, Collectionneur & Chineur, Collections, Comédie-Française, Cylindres, Félix Potin, Film, Frédérick Sully, Hamlet, Hommage, Jean Cocteau, Jeanne Rémy, Jeanne Sully, LU, Moloch, Monstre sacré, Mounet-Sully, Oedipe roi, Paul Mounet, Publicité, Sarah Bernhardt, Sem

COLLECTIONNEUR & CHINEUR

N° 217 – 4 mars 2016

THEATRE / HOMMAGE par Claude Franck

MOUNET-SULLY (1841-1916) UNE VIE AU SERVICE DE L’ART ET DE LA TRAGEDIE

C&C - MOUNET-SULLY - N° 217 (4 mars 2016)

Il y a 100 ans disparaissait ce comédien majeur de la Belle Epoque. Retour sur la vie incroyable d’un monstre sacré, sociétaire de la Comédie-Française

Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully naît à Bergerac en 1841. Prédisposé pour une carrière artistique, c’est comme comédien qu’il va acquérir la notoriété en devenant notamment sociétaire de la Comédie-Française dès 1872 avec un premier rôle, Oreste dans Andromaque. « Monstre sacré », selon la formule inventée par Cocteau pour qualifier Mounet-Sully et Sarah Bernhardt, il l’est à coup sûr pour le théâtre classique et romantique. Il s’illustre au cours de sa longue carrière, notamment dans Le Cid, Hernani, Polyeucte, Ruy Blas, Rodrigue, Othello, Marion De Lorme…

Les rôles majeurs qui lui valent une gloire sans égal sont Œdipe, créé en 1881 et Hamlet dont la première se déroule en 1886. Devenu Doyen de la Comédie-Française de 1894 à 1916, il apparaît au cinéma de 1908 à 1914 dans Le Baiser de Judas, Hamlet… en tant qu’acteur mais également metteur en scène pour son fameux Œdipe roi.

Très proche de Sarah Bernhardt

Proche de Sarah Bernhardt, sa partenaire à la scène et à la ville, il est le frère de Paul Mounet, autre comédien célèbre, également sociétaire de la Comédie-Française. Mounet-Sully décède en 1916 en pleine guerre mondiale, ses obsèques n’auront pas l’ampleur qu’elles auraient eue en temps de paix. Sa sépulture se trouve au cimetière Montparnasse à Paris. Il a lui-même sculpté le Haut-relief qui orne son monument funéraire.

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EN UNE DE LA PRESSE DE L’EPOQUE

Mounet-Sully apparaît logiquement dans les journaux spécialisés de théâtre, mais aussi dans la presse dédiée à l’actualité générale et les revues satiriques. Les illustrations sont soit des photos, notamment celles de Nadar, Reutlinger, Carjat ou Boyer, mais on trouve aussi des prises de vues sur scène au théâtre antique d’Orange, à Cauterets, ou dans ses grands rôles (Œdipe-roi, Hamlet, Polyeucte…). Ce sont d’ailleurs sur ces images emblématiques que travaillent les caricaturistes en forçant sur les cheveux abondants, les yeux agrandis comme Leonetto Capiello, Sem, B Moloch, André Gill, Robida… Il apparaît également avec Sarah Bernhardt dans les pièces où ils jouent ensemble. Il figure en une de très nombreux titres, comme l’Eclipse, le Petit Journal, Camées artistiques, la Pomme cuite, L’Actualité, la Presse illustrée, Paris Théâtre, le Rire, les Hommes du Jour, Le Trombinoscope par Touchatout…

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PLUSIEURS STYLES DE CARTES POSTALES

Les éditions de cartes se divisent en portraits dans divers rôles, en clichés pris sur scène, en photos de son château de Garrigues, près de Bergerac et divers lieux qui ont par la suite pris son nom. Mais là encore, figurent nombre de cartes illustrées et caricatures. D’autres montrent des représentations en plein air notamment dans le cadre du Théâtre antique d’Orange, à Lillebonne, Cauterets…

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ROI DE LA RECLAME

Chocolat Guérin-Boutron - Mounet-Sully, tragédien

Chocolat Poulain : Mounet-Sully, Ruy Blas

 

 

 

 

 

 

 

 

Si la présence des grandes vedettes est encore discrète dans la publicité d’alors, les deux premiers personnages sollicités massivement pour ce nouveau support sont Sarah Bernhardt et Jean Mounet-Sully. Ils se retrouvent associés à des images de produits dans des gammes d’une grande diversité. Mounet-Sully fait partie des chromos de la biscuiterie LU figurant sur l’album des célébrités ou offerts par le chocolat Guérin Boutron, ainsi que dans les images Félix Potin. Il vante encore les chaussures Incroyable ou Pillot, le vin Mariani, la Gentiane Suze, le Champagne Mercier, les nouilles Ferrari, les chocolats Louit, Grondard, Poulain… Il apparaît le plus fréquemment dans les tenues qui rappellent ses grands rôles, Œdipe, Hamlet ou Patrie de Victorien Sardou, qu’il s’agisse de photos, de dessins, de caricatures, de montages.

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DEMANDEZ LE PROGRAMME !

Les programmes de spectacle sont aussi très nombreux, parfois offerts par des journaux comme Le Gaulois ou Le Figaro. Les plus désirables présentent des photos de l’acteur ou prises sur scènes, d’autres se contentent de dessins et les plus simples ne comportent que du texte.

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FREDERICK SULLY, SON ARRIERE-PETIT-FILS ET GARDIEN DU PATRIMOINE

Tout à la commémoration du centenaire de la disparition de son aïeul, Frédérick est issu d’une famille forte de nombreux membres de la Comédie-Française : Mounet-Sully, son arrière-grand-père et son frère Paul Mounet, mais aussi son arrière-grand-mère Jeanne Rémy, sa grand-mère Jeanne Sully, son grand-père Aimé Clariond, Jean Weber le parrain de sa mère. Il œuvre ainsi autour de la commémoration du centenaire pour éviter que cet acteur majeur ne sombre dans l’oubli.

Frédérick met encore en valeur les éléments patrimoniaux conservés dans la famille, les fait restaurer et rassemble tout ce qui a pu être édité dans la presse, mais également, les témoignages épistolaires, les cartes postales et photos, les programmes, les petits formats de chansons, les enregistrements sonores, les films du début du 20e siécle, les réclames auxquelles l’image du comédien est associée…

Recherche cylindres et photos

Cette quête immense, car l’acteur était présent partout, permet sans cesse de nouvelles découvertes. Frédérick Sully est toujours à la recherche de tout sur le grand homme, mais particulièrement de cylindres gravés qui ont pu exister ou de films et photos familiales qui ont pu se retrouver dispersés avec le temps, chez des particuliers.
Si vous souhaitez entrer en contact avec Frédérick, écrivez au journal qui transmettra. Vous pouvez aussi le joindre via le site dédié aux frères Mounet : http://mounetsully.com

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COMBIEN ÇA COUTE ?

  • Une lettre autographe s’affiche de 30 à 500 € selon le destinataire et la teneur
  • Une affiche de cinéma au format 1,20 m par 1,60 m s’apprécie dans les 2000 € pour Le Baiser de Judas, 500 à 700 € pour Le Retour d’Ulysse.
  • Les petites photos se touchent dans les 25 €
  • Un disque gravite entre 80 et 200 €
  • Une photo de Dornac de la série « Nos contemporains chez eux », atteint les 450 € environ.
  • Pour une carte postale on peut débuter à 1 € environ.
  • Les publicités varient selon leur rareté : 20 € pour un chromo LU à 120 € pour un des Nouilles Ferrari…

Collectionneur & Chineur - Mounet-Sully - N° 217 (4 mars 2016) a Collectionneur & Chineur - Mounet-Sully - N° 217 (4 mars 2016) b

 

 

 

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