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Mounet-Sully et Paul Mounet

~ Le site des Frères Mounet

Mounet-Sully et Paul Mounet

Archives de Tag: Oedipe

L’affaire Œdipe – Un écran devant les yeux

14 lundi Mar 2016

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≈ Commentaires fermés sur L’affaire Œdipe – Un écran devant les yeux

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André Calmettes, Bac Littéraire, Cinéma, Comédie-Française, Film d'Art, Freud, Gaston Roudès, Hitchcock, Jean-Marie Samocki, La Légende d'ŒŒdipe, La Magazine Littéraire, Mounet-Sully, Oedipe, Oedipe roi, Pasolini, Paul Mounet, Psychose, Raphaël Nieuwjaar, Spielberg, Tirésias

LE MAGAZINE LITTERAIRE N° 565 – Mars 2016

DOSSIER : L’AFFAIRE ŒDIPE (29 pages)

CETTE ANNEE AU PROGRAMME DU BAC LITTERAIRE – ŒDIPE TOUJOURS ROI

LE FILM D’UN AVEUGLEMENT

L’Œdipe roi de Pasolini s’avance en masjeté dans la filmographie œdipienne. Par-delà l’adaptation de Sophocle, le cinéma (de Mounet-Sully à Spielberg en passant par Hitchcock) se révèle souvent hanté par ce mythe : l’aventure d’Œdipe est bien, avant tout, celle d’un regard.

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UN ECRAN DEVANT LES YEUX

Si le cinéma a si souvent des accents œdipiens, ce n’est pas nécessairement par facilité psychologique : l’aventure d’Œdipe n’est-elle pas avant tout celle d’un regard ?

Par Raphaël Nieuwjaar et Jean-Marie Samocki

Dès 1908, le cinéma muet croise sur sa route le mythe d’Œdipe. Divertissement essentiellement forain, le cinématographe cherche alors sa légitimité du côté du théâtre. Grands acteurs, grands sujets, telle est la formule qu’invente André Calmettes avec sa Société du film d’art. Le temps d’une bobine, il demande ainsi à Mounet-Sully, presque septuagénaire, d’offrir un aperçu du rôle qu’il avait tenu sur les planches en 1881. Fidèle au personnage, le sociétaire de la Comédie-Française l’incarne encore en 1913 dans La Légende d’ŒŒdipe (Œdipe-roi NDLR), grande production de Gaston Roudès dans laquelle son frère Paul Mounet joue Tirésias. […]

Psychose ou le fils enceint de la mère morte

A la suite des hypothèses de Freud, le « scénario œdipien » s’autonomise, s’universalise et se vulgarise – au point que tout récit s’y trouve facilement rattaché, et même réduit. De cela, il ne faut pas déduire le triomphe de la caricature sur le mythe. Les cinéastes y trouvent en vérité […]

Critique de cinéma, Raphaël Nieuwjaar anime, depuis sa création en 2012, la revue en ligne Débordements. Il collabore aussi à la revue Etudes et au site du Café des images.

Agrégé de lettres modernes, Jean-marie Samocki est critique et enseigne le cinéma à l’université. Il a publié une étude sur Il était une fois en Amérique, de Sergio Leone (Yellow Now).

LE MAGAZINE LITTERAIRE - Dossier Oedipe - Mars 2016

LE MAGAZINE LITTERAIRE – Dossier Œdipe – Mars 2016

 

 

 

 

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Tragique et violent, Cocteau rend hommage à Mounet-Sully (Editions de L’Herne)

14 lundi Déc 2015

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100 ans, 2016, Actualité, Comédie-Française, Comité Jean Cocteau, Commémorations nationales, Jean Cocteau, L'Herne, Mounet-Sully, Oedipe, Portrait de Mounet-Sully, Serge Linarès

AGENDA 2016 – COMMEMORATIONS NATIONALES

A PARAITRE… (17 février 2016)

Le 1er mars 2016, nous célébrerons les 100 ans de la mort de Mounet-Sully, acteur magistral de la Comédie-Française.
À cette occasion, nous allons faire paraître un ouvrage tout à fait
MA-GNI-FI-QUE !

Les Editions de L’Herne

 

Portait de Mounet-Sully © Ed. de L'Herne

Portait de Mounet-Sully par Jean Cocteau © Ed. de L’Herne (2016)

 

PORTRAIT DE MOUNET-SULLY

Avec 16 dessins inédits de Jean Cocteau

Mounet-Sully. ce nom, dont le temps est loin d’avoir oblitéré le souvenir, se détache en vigueur sur le ciel du théâtre français au tournant du XIXe siècle. Nommé, en 1874, sociétaire de la Comédie-Française, il joue tous les grands rôles du répertoire.
Le volume du livre ne saurait longtemps dissimuler son importance pour l’œuvre de Jean Cocteau. Il est, de tous les ouvrages illustrés du poète, le plus accompli. Jamais Cocteau ne s’est autant livré à l’expansion de son graphisme dans l’espace de la composition. Rebelle aux cantonnements du hors-texte, son dessin investit la page typographiée de sa trichromie fortement contrastée : les rehauts rouges et bleus viennent en vigoureux contrepoint des dessins au trait, qui sont autant de portraits expressifs de l’acteur en Œdipe.
En tout état de cause, Mounet-Sully n’aurait jamais autant impressionné la sensibilité de Cocteau sans le rôle d’Œdipe, qui enveloppait de terreur sacrée les tabous de sa psyché éprouvée par la mort et par le désir. Entre tentations et vertiges, il renvoya, somme toute, à l’auteur de La Machine infernale (1934) l’image de sa propre monstruosité tragique.

Postface de Serge Linarès

Le 17 février 2016 en librairie ou directement chez l’éditeur :

EDITIONS DE L'HERNE - Logo

EDITIONS DE L’HERNE
22, rue Mazarine – 75006 PARIS

Contacts et infos (Cliquer ici)

Avec l’aimable autorisation du

COMITE JEAN COCTEAU - Logo

www.jeancocteau.net

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Bergerac : quel hommage pour le tragédien Mounet-Sully ?

07 jeudi Mai 2015

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≈ Commentaires fermés sur Bergerac : quel hommage pour le tragédien Mounet-Sully ?

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Actualité, Amis de Mounet-Sully et de Paul Mounet, Bergerac, Carré des illustres, Catherine Larcher, Comédie-Française, Commémorations nationales, Commission des programmes philatéliques, Cyrano, Ecole Mounet-Sully, Exposition, Fréderic Sully, Jardin Perdoux, Jean Cocteau, Jean-Charles Gauthier, Mairie du 5ème, Maison de Victor Hugo, Mounet-Sully, Oedipe, Quartier historique des Deux rives de Bergerac, Saint-Astier, Sudouest, Timbre, Ville d'Orange

SUDOUEST

BERGERAC Mardi 5 mai 2015

Bergerac : quel hommage pour le tragédien Mounet-Sully ?

Plusieurs manifestations sont prévues en France en 2016. Trop peu encore dans la cité.

C’est le combat d’une vie qui est enfin récompensé : après plusieurs années d’intense lobbying auprès du ministère de la Culture, Frédérick Sully, arrière-petit-fils de Mounet-Sully (né Jean-Sully Mounet) et vice-président de l’association des Amis de Mounet-Sully et de Paul Mounet, vient d’obtenir que son illustre aïeul, né à Bergerac en février 1841, fasse partie des personnalités qui seront commémorées un peu partout en France en 2016. « Il était important que le centenaire de la disparition de Mounet-Sully, mort le 1er mars 1916 à Paris, figure dans la liste officielle des commémorations nationales, explique Frédérick Sully. Le tragédien, Mounet-Sully a fait partie de ces monstres sacrés du théâtre classique et romantique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle et il méritait en cela un hommage national. »

Hommage national qui devrait donner lieu à une série d’événements culturels à Paris mais aussi en région. La Comédie-Française, dont Mounet-Sully a été un éminent sociétaire de 1874 jusqu’à sa mort, réfléchit à la possibilité d’organiser une grande soirée de théâtre en mémoire du célèbre Bergeracois, le 1er mars 2016. La Maison de Victor-Hugo (à Paris), la Ville d’Orange et la mairie du 5e arrondissement de Paris se sont déjà positionnées plus ou moins officiellement pour accueillir une exposition sur le comédien, entre le début du printemps et la fin de l’automne 2016. « Certains projets restent encore à affiner, mais les choses devraient prendre tournure dans les mois qui viennent », se réjouit par avance le vice-président de l’association des Amis de Mounet-Sully et de Paul Mounet, qui réserve également une autre surprise aux admirateurs de son arrière-grand-père.

Un timbre commémoratif ?
Pour donner plus d’ampleur à la future commémoration, Frédérick Sully a ainsi déposé, courant avril, auprès de la Commission des programmes philatéliques un dossier dans lequel il sollicite l’impression d’un timbre commémoratif à l’effigie de Mounet-Sully. Le descendant du tragédien y suggère la reproduction d’un dessin original de l’écrivain Jean Cocteau représentant Mounet-Sully au théâtre dans le rôle d’Œdipe. « La commission se réunira en juin, mais il faudra attendre le mois de novembre pour savoir si le timbre sera bel et bien édité », précise-t-il.

Trop peu d’initiatives locales
D’ici-là, l’arrière-petit-fils de Mounet-Sully devrait continuer sa croisade au nom de l’acteur. À dix mois de la date de commémoration officielle, il reste beaucoup à faire, y compris dans le Bergeracois où le centenaire de la mort de Mounet-Sully n’a jusqu’ici trouvé que peu d’échos. Mis à part l’école Mounet-Sully, de Saint-Astier, qui planche depuis déjà plusieurs mois sur un projet pédagogique et culturel en lien avec la vie et l’œuvre de l’artiste, les initiatives locales sont en effet encore trop largement balbutiantes. Le nouveau conseil du quartier historique des Deux rives de Bergerac, présidé par Catherine Larcher, voudrait élever « un carré des illustres » dans les allées du jardin Perdoux, où figurerait naturellement Mounet-Sully. Mais rien n’a encore été acté à ce jour, pas plus la forme du monument que son financement. « Nous allons y travailler dans les prochains mois », promet Catherine Larcher, qui ne désespère pas de voir aboutir en 2016 ce projet « qui lui tient particulièrement à cœur depuis des années ».

Le cours des choses pourrait en effet s’accélérer avec l’entrée dans la danse du délégué à la culture, Jean-Charles Gauthier, qui dit clairement « vouloir associer Bergerac aux festivités du centenaire ». « Je trouve personnellement très intéressant de célébrer localement une personnalité aussi emblématique que Mounet-Sully », confie l’élu. Voilà au moins qui nous changerait un peu de Cyrano…

Émilie Delpeyrat

http://www.sudouest.fr/

A lire également sur la version papier ci-dessous : LEUR AVIS Connaissez-vous Mounet-Sully ?

Bergerac : Quel hommage pour le tragédien Mounet-Sully ? © Sudouest 2015

Bergerac : Quel hommage pour le tragédien Mounet-Sully ? © Sudouest 2015

 

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Jacques Sereys fait don à la Comédie-Française d’un portrait de Mounet-Sully peint par Carolus-Duran

23 jeudi Oct 2014

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≈ Commentaires fermés sur Jacques Sereys fait don à la Comédie-Française d’un portrait de Mounet-Sully peint par Carolus-Duran

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Actualité, Administrateur général de la Comédie-Française, Carolus-Duran, Centenaire de Mounet-Sully, Charles-Auguste Mengin, Comédie-Française, Daniel-Joseph Bacqué, Eric Ruf, Gérard Giroudon, Hamlet, Jacques Sereys, Jean Richepin, Jean-Paul Laurens, Joël Huthwohl, Le fils de l'Arétin, Lucien Pallez, Mounet-Sully, Oedipe, Par le glaive, Pietro Strada, Sotheby's

HOMMAGES ET REMERCIEMENTS

Une cérémonie s’est tenue le 6 octobre dernier au Foyer Pierre Dux de la Comédie-Française en l’honneur du sociétaire honoraire Jacques Sereys qui a fait don à la société des Comédiens-Français d’un tableau de Mounet-Sully peint par Carolus-Duran (1837-1919).

MOUNET-SULLY – Rôle de Pietro Strada (Par le Glaive) - Portrait par Carolus-Duran 1892 © Comédie-Française 2014

MOUNET-SULLY – Rôle de Pietro Strada (Par le Glaive) – Portrait par Carolus-Duran 1892 © Frédérick Sully 2014

Ce très beau portrait, une huile sur toile mesurant 64,5 cm sur 53,5 et portant la dédicace « A mon ami Mounet-Sully souvenir affectueux », représente le grand acteur à l’âge de 51 ans dans le rôle de Pietro Strada de Par le glaive, un drame en 5 actes de Jean Richepin représenté pour la première fois au théâtre français le 8 février 1892.

DONATION

C’est avec une joie non dissimulée et beaucoup d’humour que Jacques Sereys, accompagné par le tout nouvel administrateur général de la Comédie-Française Eric Ruf, a dévoilé ce tableau acquis en 2003 chez Sotheby’s et pour lequel il avait alors fait la promesse du don. Si l’acteur a profité de cette occasion pour rappeler aux nombreuses personnalités présentes (artistes de la maison, journalistes…), son attachement pour la Comédie-Française et son engagement pour l’enrichissement de son patrimoine (la Société a déjà bénéficié de la sa générosité à de nombreuses reprises par des dons d’autographes et d’affiches du XVIIIe siècle), celui-ci n’a pas manqué de réveiller le souvenir de Mounet-Sully à travers une anecdote de Georges Le Roy qui fut élève de Paul Mounet.

Jacques Sereys tint enfin à remercier Joël Huthwohl, ancien conservateur-archiviste de la bibliothèque-musée et aujourd’hui directeur du département des arts du spectacle à la BNF, qui lui signala la vente du tableau et fut à l’initiative de cette acquisition.

L'administrateur général Eric Ruf et le sociétaire honoraire Jacques Sereys devant le portrait de Mounet-Sully par Carolus-Duran © Cosimo Mirco Magliocca

L’administrateur général Eric Ruf et le sociétaire honoraire Jacques Sereys devant le portrait de Mounet-Sully par Carolus-Duran © Cosimo Mirco Magliocca

2016, CELEBRATION DU CENTENAIRE DE LA MORT DE MOUNET-SULLY

Si cette oeuvre vient enrichir la déjà très riche iconographie de Mounet-Sully et compléter la série de tableaux que possède déjà la Comédie-Française (les portraits d’Hamlet et du Fils de l’Arétin peints par Jean-Paul Laurens ou encore celui de Charles-Auguste Mengin), ce sont bien les œuvres importantes qui lui sont consacrées dans l’enceinte même de l’édifice (le buste en bronze de Lucien Pallez qui accueille le public à l’entrée du péristyle et bien sûr le médaillon en marbre d’Oedipe sculpté par Daniel-Joseph Bacqué sur la façade de la rue de Montpensier) qui témoignent aujourd’hui encore de l’importance accordée par la vieille maison à son illustre doyen.

Invitation à prendre date pour 2016 fut donc lancée à l’administrateur général par Gérard Giroudon, l’actuel doyen, qui, très ému, rappelait en préambule de l’hommage qu’il rendait à son « aîné » (lecture du discours sur les arts rédigé en 1896 par Mounet-Sully) que dans près de dix huit mois, le 3 mars 2016, cela fera tout juste cent ans que disparaissait le seul acteur célébré de la sorte par la maison depuis sa création en 1680.

Frédérick Sully

 

 

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L’école Mounet-Sully de Saint-Astier en Dordogne fête ses 50 ans !

12 jeudi Juin 2014

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≈ Commentaires fermés sur L’école Mounet-Sully de Saint-Astier en Dordogne fête ses 50 ans !

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Actualité, Cinquantenaire, Corneille, Dordogne, Ecole Mounet-Sully, Entreprise Chapsol, Françoise Guinot, Hamlet, Jean Taulelle, Josette Hébert-Coeffin, Le Grand Cru, Mas et Moka, Mounet-Sully, Oedipe, Patrick Palem, Racine, Raymond Dupuy, Ruy Blas, Saint-Astier, Shakespeare, Société Socra, Sophocle, Sud Ouest, Victor Hugo

1963 – 2013

Samedi 14 juin prochain, à 11 heures, l’école Mounet-Sully de Saint-Astier en Dordogne célébrera son cinquantenaire.

Un demi-siècle pour cette école élémentaire inaugurée le 21 septembre 1963 en présence de Monsieur Jean Taulelle, préfet de région et de Monsieur Raymond Dupuy, conseiller général et maire de Saint-Astier.

 

MOUNET-SULLY - OEDIPE ROI - Bronze par Josette Hébert-Coëffin

MOUNET-SULLY – OEDIPE ROI – Bronze par Josette Hébert-Coëffin (1906-1973)

Fêter son école ce n’est pas rien, ce pourrait même être une fierté lorsque celle-ci est la seule en France à porter le nom prestigieux d’un enfant du pays dont la renommée et la gloire ont fait le tour du monde. D’autant qu’à ce nom ce sont ceux, entre autres, de Racine, de Sophocle, de Corneille et de Victor Hugo ou bien encore de Shakespeare que l’on peut associer. Tout un symbole lorsque l’on sait que nombre d’élèves de cette école devront sans doute un jour apprendre quelques uns de nos plus grands classiques, disserter sur la mythologie et qu’ils trouveront peut-être cela fastidieux voire inutile. Pourront-ils alors se souvenir de ce jour de fête et que ce nom, ce nom par cent fois prononcé ou écrit, ce nom unique et si souvent entendu, « Mounet-Sully », ce nom gravé sur ce médaillon en bronze et aujourd’hui « graffé » pour leur école c’est ce même Œdipe, Hamlet ou Ruy Blas qui leur imposera des devoirs supplémentaires ? Puissent-ils donc avoir à l’esprit que celui dont le noble profil a veillé leurs jeunes années d’éveil et de chahut a rêvé sa vie à quatorze ans, ici, en Périgord et que c’est l’éducation et la force que donne cette terre aux enfants qui lui ont permis d’atteindre les plus hauts sommets de son rêve et ne plus jamais à avoir à les quitter.

 

LA CONSECRATION D’UN PROJET COLLECTIF

SAINT-ASTIER - Ecole Mounet-Sully © Photo Christian Lacombe

SAINT-ASTIER – Ecole Mounet-Sully © Photo Christian Lacombe 2014

Samedi prochain sera l’aboutissement d’un véritable projet porté par tous (exposition et animations sur le thème des années 60), confie au journal SUD OUEST Françoise Guinot, enseignante et directrice de l’établissement scolaire. « Tout une équipe s’est lancée sur le projet, non seulement les enseignants, les élèves et les amis mais également de nombreux bénévoles ». Un groupe a d’ailleurs effectué un travail de recherche sur l’historique de l’implantation scolaire dont le fruit des recherches sera publié dans un ouvrage intitulé « Mémoire de nos écoles ». Ce livre, dont un petit paragraphe est consacré à Mounet-Sully, sera proposé en prévente lors de cette journée exceptionnelle.

Tout comme les enseignants de l’établissement, nous tenons à nous associer aux remerciements qu’ils ont adressés aux bénévoles qui ont généreusement contribué à l’aide « matérielle et artistique » pour la réalisation d’œuvres par les élèves. La société SOCRA, qui opère à la conservation et à la restauration d’œuvres d’art et de bâtiments historiques en la personne de Monsieur Patrick Palem, son directeur, qui a offert les matériaux, l’aide en personnel et le montage de la mosaïque du cinquantenaire réalisée par les élèves des deux classes de CE1. Nous adressons une mention toute particulière aux graffeurs Mas et Moka du collectif Le Grand Cru, qui ont aidé les 2 classes de CP à peindre le mur offert par l’entreprise CHAPSOL (voir article et photo SUD OUEST). Nous n’oublions pas tous les élèves et leurs enseignants pour leur créativité et leur accompagnement.

Enfin, nous tenons à témoigner à Madame Guinot notre plus sincère reconnaissance pour avoir pris la peine de chercher à nous joindre et nous inviter à cette journée de fête.

Frédérick Sully

SAINT-ASTIER - Ecole Mounet-Sully - Le Mur de Mas et Moka © Christian Lacombe

SAINT-ASTIER – Ecole Mounet-Sully – Le Mur de Mas et Moka © Christian Lacombe 2014

Merci à Christian Lacombe de SUD OUEST pour son aide et les crédits photos.

 

CINQUANTENAIRE DE L’ECOLE MOUNET-SULLY (1963-2013)

ECOLE MOUNET-SULLY
Rue Viviani
24110 Saint-Astier

PROGRAMME :
Samedi 14 juin 2014
11h00 : Inauguration des plaques
12h00 : Pot de l’amitié offert par le CCIVS, pique-nique sorti du sac
13h30 : Chorale des enfants, ateliers sur le thème des années 60, exposition de photos et de matériel scolaire

Vente de salés, sucrés, boissons, glaces au profit de l’Amicale

CONTACT :
Tél. : 05.53.54.12.68
50ans-mounetsully@saint-astier.fr / ecole.mounet-sully@saint-astier.fr

 

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Mounet-Sully, Polyeucte et le « Palais romain » de Dubosq réunis au Schouwburg de Courtrai !

29 lundi Avr 2013

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Albert Dubosq, Albert Lambert, Amitiés Françaises, Andromaque, Anne-Guersande Ledoux, Artesis Hogeschool, Belgique, Bernard Pauwels, Britannicus, Bruno Forment, Cambon, Ciceri, Colona Romano, Comédie-Française, Corneille, Courtrai, Erfgoeddag Kortrijk, Flandre, Frans Rijk, Georges Le Roy, Griet Blanckaert, Halle-aux-Draps, Henri Ravet, Invocation de Mounet-Sully, Jacques Fenoux, Jeanne Delvair, Jeanne Even, Jeanne Rémy, Journées du Patrimoine, Julia Bartet, Korneille, Kortrijk, Le Courrier de l'Escaut, Lucien Pallez, Madeleine Roch, Marcel Jambon, Marcel Le Marchand, Maurice Escande, Mounet-Sully, Oedipe, Othello, Palais romain, Paul Mounet, Polieukte, Polyeucte, René Alexandre, Robecchi, Ruy Blas, Schouwburg Kortrijk, Segond-Weber, Silvain, Tijdmachine, Tournai, Veerle Stinckens, Yvonne Ducos

BELGIQUE : JOURNEES DU PATRIMOINE 2013 EN FLANDRE

Très belle et très émouvante journée « portes ouvertes » au Schouwburg Kortrijk qui présentait, pour la première fois réunis depuis le 14 décembre 1913, son désormais presque célèbre « Palais romain », un décor de scène exécuté par le décorateur Albert Dubosq (1863-1940) pour la représentation unique de Polyeucte de Corneille à la Halle-aux-Draps de Tournai, et l’interprète vedette de ce drame, le tragédien Mounet-Sully.

ERFGOEDDAG KORTRIJK 2013 (Journée du Patrimoine de Courtrai) - Théâtre : La salle depuis la scène - Schouwburg Kortrijk - 21 avril 2013 © Frédérick Sully

ERFGOEDDAG KORTRIJK 2013 (Journée du Patrimoine de Courtrai) – Théâtre : La salle depuis la scène (qui accueillit en 1921 Paul Mounet puis Jeanne Rémy) – Schouwburg Kortrijk – 21 avril 2013 © Frédérick Sully

« PORTES OUVERTES »

Les visiteurs ont été très nombreux à répondre à l’invitation de la Ville de Courtrai, qui leur proposait de venir découvrir dimanche 21 avril 2013, le patrimoine historique et culturel du Théâtre municipal et de ses coulisses. Pour l’occasion, les organisateurs de cette manifestation avaient choisi d’offrir au public un théâtre « vivant » permettant à chacun de se sentir tout autant spectateur que visiteur. Plusieurs animations (exposition, projection documentaire, visites guidées…) avaient été organisées autour de l’événement scénique majeur de cette journée : la présentation sur scène du « Palais romain » avec ses huit châssis, sa toile de fond et sa frise, dix éléments qui constituent l’admirable ensemble de ce décor peint par Dubosq il y a près d’un siècle « […] La largeur de la scène sera de 10 m. 50, soit deux mètres de plus que celle du Théâtre des Galeries à Bruxelles, où la Comédie-Française joua « Polyeucte » cet été. La hauteur des frises est de 9 mètres, le tout éclairé à la lumière électrique. La tragédie se déroule dans le décor d’un palais romain qu’a brossé de main de maître M. Duboscq. Rien n’a été négligé pour donner aux sociétaires de la Maison de Molière un cadre qui soit à la hauteur de leur talent et de l’œuvre interprétée. » (Pour Polyeucte, article sans référence, 7 décembre 1913).

JOURNEES DU PATRIMOINE COURTRAI 2013 - "Le Palais romain" d'Albert Dubosq (1913) - Schouwburg Kortrijk - 21 avril 2013

ERFGOEDDAG KORTRIJK 2013 (Journée du Patrimoine de Courtrai) – « Le Palais romain » d’Albert Dubosq (1913) – Schouwburg Kortrijk – 21 avril 2013 © Frédérick Sully

Si la mise en lumière de ce décor peut sembler de prime abord assez anodine pour bon nombre d’entre nous, puisque il n’est rien de plus naturel qu’un décor sur scène, il est indéniable que chacun saura mesurer l’importance que revêtait la publicité et la communication faites autour de cet événement. Car la découverte effectuée par le professeur et historien de l’opéra Bruno Forment n’a en effet rien de banal, bien au contraire. S’il pressentait depuis 2008 le caractère exceptionnel de ce « Palais romain » (décor connu de tous à Courtrai depuis des années), ce n’est qu’en 2012, lors d’une visite à Tournai, qu’il lui a été donné de l’identifier comme étant celui qui a servi en 1913 à une véritable représentation de prestige. Dès lors, tout aussi prestigieux devient cet ensemble puisque désormais attribué à Albert Dubosq, grande figure de la scène Belge 1900 et ancien élève de l’école parisienne des Ciceri, Zarra, Cambon, Robecchi… La conservation d’un tel « vestige scénique » (décor « à l’ancienne » avec toile de fond et trompe-l’œil) est aujourd’hui un fait unique en Europe et peut-être même dans le monde. Pour exemple, la Comédie-Française, qui possède pourtant un riche et vaste patrimoine, ne détient pas de tels décors de scène. N’oublions pas d’ajouter que ce joyau acquis de Dubosq en 1921 par la Ville de Courtrai (Dubosq l’avait proposé à la commune flamande en « deuxième main » dans un courrier quelques mois auparavant) fait partie d’une collection de près d’une centaine d’autres décors datant du début du vingtième siècle, presque complets et parfaitement conservés dans les réserves du théâtre. Cette histoire ne serait cependant pas complète s’il était omis de préciser que cette oeuvre fut commandée dans le but de servir le grand Mounet-Sully à la tête d’une « troupe d’élite » d’acteurs de la Comédie-Française pour une seule et unique représentation théâtrale « […] La réputation mondiale et méritée de la Comédie-Française, ses triomphes dans les interprétations impeccables des grands auteurs classiques, font que la venue de la « Maison de Molière » en nos murs serait pour Tournai une fête artistique de tout premier ordre. » (Le courrier de l’Escaut, 25 septembre 1913)

 

HET « HUIS VAN MOLIERE » IN ONZE GEWESTEN (La « Maison de Molière » sur nos terres)

Ainsi donc, plus de 92 ans après la venue de Paul Mounet (Britannicus, rôle de Burrhus) et de Jeanne Rémy (Ruy Blas, rôle de La Reine) en 1921 dans le flambant neuf Schouwburg Kortrijk (Théâtre de Courtrai inauguré fin 1920), la scène et le théâtre renouaient avec les comédiens français en célébrant Mounet-Sully et le souvenir de la représentation de 1913 à Tournai « Cette représentation de « Polyeucte » (indications complètes en bas de page) fut une pure merveille. […] L’interprétation de cette tragédie par les artistes de la Comédie-Française lui ont donné tout le relief qu’elle exige. La tenue du rôle de Polyeucte par Mounet-Sully est admirable. Malgré son grand âge, 72 ans, Mounet-Sully incarne encore le jeune seigneur arménien avec une verdeur et une énergie sans pareilles. Son jeu et sa diction sont à mettre hors pair. C’est chaque mot qui reçoit de lui la fine ciselure qui lui convient. De tout premier ordre aussi fut M. Albert Lambert fils, dont un empêchement imprévu survenu à M. Fenoux, nous valut la présence aux côtés de Mounet-Sully. Posséder en même temps les deux vedettes de la Comédie-Française fut pour les Tournaisiens une aubaine précieuse. Inutile d’ailleurs de dire qu’avec la troupe d’élite de la Comédie-Française tous les autres rôles furent tenus de façon remarquable. M. Ravet, notamment, a donné une parfaite interprétation du rôle si ingrat du gouverneur. Mmes Remy et Even ont été très appréciées et à juste titre. Mme Remy a été une digne partenaire de MM. Mounet-Sully et Lambert. Au dernier acte surtout elle s’est montrée tragédienne de valeur. Elle sera certes bien vite au premier rang des artistes de la Maison de Molière. […] La scène qui avait été montée sur l’estrade était des plus réussie. Elle jetait dans la salle grise de la Halle-aux-Draps une note inaccoutumée de soleil. Vaste et élevée elle contribua à donner au jeu des artistes la majesté qui le distingua. » (Compte-rendu publié le 15-16 décembre 1913).

 

EEN THEATRALE TIJDMACHINE (Une machine à remonter le « temps théâtral »)

A 10 heures précises, la theatrale tijdmachine recevait ses premiers voyageurs cap sur les temps glorieux du théâtre. Dans le « couloir du temps » menant à la salle, le Franse steracteur Mounet-Sully à qui la ville rendait hommage se tenait prêt à les accueillir, magnifié par deux imposants portraits en couleur d’Oedipe et d’Othello qui se reflétaient irrémédiablement sur les vitrines de l’exposition consacrée au drame de Corneille, à son inoubliable interprète et au travail d’Albert Dubosq.

ERFGOEDDAG KORTRIJK 2013 – Exposition Mounet-Sully – Schouwburg Kortrijk – 21 avril 2013 ©

ERFGOEDDAG KORTRIJK 2013 (Journée du Patrimoine de Courtrai) – Exposition Mounet-Sully (Othello) – Schouwburg Kortrijk – 21 avril 2013 © Frédérick Sully

Parmi les nombreux documents originaux de cette exposition et présentés au public pour la première fois, certains se révélaient particulièrement intéressants. Ainsi une très rare et très ancienne édition de Polyeucte en néerlandais de Frans Rijk (1680-1741) « Polieuke, Armenish martelaar : treurspel. Uit het Fransch van den heer P.Korneille » publiée à Amsterdam en 1707 (Universiteitsbibliotheek Gent) et la « Loge de Mounet-Sully à la Comédie-Française », une superbe huile peinte signée Marcel Jambon (1848-1908), autre décorateur de renom. A noter également, une amusante photographie de voyage de la Comédie-Française tout sourire en tournée en Belgique dans les années 30 où l’on reconnaissait sans peine Albert Lambert fils, Jeanne Rémy, Yvonne Ducos, Mme Segond-Weber, Jeanne Delvair, Colona Romano, Maurice Escande et Marcel Le Marchand. Autant de noms célèbres qui venaient s’ajouter à ceux de Mounet-Sully, Madeleine Roch, Silvain et Paul Mounet qui, présents ça et là, rappelaient le souvenir des Amitiés Françaises qui firent les belles heures du théâtre en Belgique autour de 1900.

ERFGOEDDAG KORTRIJK 2013 (Journée du Patrimoine de Courtrai) – La Comédie-Française en tournée – Schouwburg Kortrijk – 21 avril 2013 © De Gauche à Droite : Jeanne Rémy, Yvonne Ducos, Mme Segond-Weber, Jeanne Delvair, Maurice Escande, Marcel Le Marchand, Colona Romano et Albert Lambert fils

ERFGOEDDAG KORTRIJK 2013 (Journée du Patrimoine de Courtrai) – La Comédie-Française en tournée – Schouwburg Kortrijk – 21 avril 2013 © Frédérick Sully
De Gauche à Droite : Jeanne Rémy, Yvonne Ducos, Mme Segond-Weber, Jeanne Delvair, Maurice Escande, Marcel Le Marchand, Colona Romano et Albert Lambert fils

Enfin, comme après un long voyage c’est une sorte d’aboutissement. La magie espérée par les organisateurs se fait réalité : le temps s’est arrêté ! En 2013, 100 ans après, nous retrouvons Mounet-Sully sur scène dans son décor intact de Polyeucte ! Le projecteur braqué sur le petit buste de Mounet-Sully par Lucien Pallez (le buste à patine brune placé sur scène tout à droite sur un socle, figure l’artiste en mouvement, encore jeune et à l’apogée de sa gloire) laisse présager, une fois l’instant solennel passé, le retour du spectacle, du lyrisme et de la grandeur.

Contrastant avec l’atmosphère calme et chaleureuse renvoyée par la note ensoleillée du Palais romain, l’« Invocation de Mounet-Sully », une composition électroacoustique de Bruno Forment sur les traditions théâtrales perdues et les illusions d’avant-guerre, envahit progressivement la scène et l’ensemble du bâtiment. Surgissant du passé et déchirant le temps, Julia Bartet (Andromaque) puis Mounet-Sully (Oedipe-roi) semblaient écraser les âmes emprisonnées toujours gémissantes des victimes des drames anciens. Les voix mélodieuses de ces deux grands acteurs à nouveau réunis avaient été enfin débarrassées de la sécheresse des enregistrements d’origine. En les replaçant dans un univers musical scénique de circonstance (intemporel et très juste), l’excellente création artistique de Bruno Forment restituait toute la force, toute l’ampleur et toute la profondeur de ces voix et de leur diction. Pour quiconque visitait les coulisses et les réserves du théâtre ce jour-là, envoûtante, parfois inquiétante, « L’Invocation de Mounet-Sully » ressuscitait le drame et la tragédie et donnait le sentiment profond qu’il était en train de se jouer un vrai spectacle sur scène avec des interprètes qui n’avaient absolument rien de commun.

 

UN DECOR POUR MOUNET-SULLY RETROUVE ET RESTAURE !

L’enthousiasme et l’expertise de Bruno Forment (Université de Gand, Université Libre de Bruxelles) se sont donc avérés payants puisqu’ils ont su convaincre les autorités courtraisiennes (Christine Depuydt) et la Province de Flandre Occidentale de prendre en compte ce patrimoine unique en son genre. Sans l’implication de la cellule du patrimoine de Courtrai (Ruben Mayeur) et de Bernard Pauwels qui soutient aujourd’hui activement le projet de sauvegarde et de promotion, il aurait été impossible de mener à bien ce plan de préservation et de restauration qui a permis dimanche dernier de rendre au public l’héritage culturel et patrimonial qui est le sien. Sans la ville de Courtrai et son théâtre, sans l’enthousiasme d’Anne-Guersande Ledoux, comédienne et metteur en scène, sans l’excellent travail de restauration de l’Académie Royale des Beaux Arts d’Anvers (Artesis Hogeschool) supervisée par Griet Blanckaert et Veerle Stinckens du département Peinture-Polychromie, jamais Mounet-Sully n’aurait pu retrouver la place qui est la sienne, la seule qu’il ait jamais souhaitée : sur scène face au public.

Frédérick Sully

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« Polyeucte » de Corneille à la Halle-aux-Draps de Tournai le dimanche 4 décembre 1913 à 3h – Mounet-Sully (Polyeucte), Albert Lambert fils (Sévère), Jeanne Rémy (Pauline), Jane Even (Stratonice), Jacques Fenoux, Henri Ravet…

« Britannicus » de Racine au Théâtre Communal de Courtrai (Schouwburg Kortrijk) le vendredi 21 janvier 1921 – Albert Lambert fils (Néron), Paul Mounet (Burrhus), Emile Dehelly (Britannicus), Georges Le Roy (Narcisse), Madeleine Roch (Agrippine), Yvonne Ducos (Junie), Madeleine Barjac (Albine)

« Ruy Blas » de Victor Hugo au Théâtre Communal de Courtrai (Schouwburg Kortrijk) le vendredi 9 décembre 1921 – René Alexandre de la Comédie-Française (Ruy Blas), Jeanne Rémy de la Comédie-Française (La Reine), Charles Le Marchand de l’Odéon (Don Salluste), Jean Coste du Théâtre Antoine (Don César de Bazan), Georgette Abel du Théâtre des Arts (Casilda), Marcel Degrand de l’Odéon (Don Guritan), André Clouard (Un laquais), Madame Bouval (La camerera mayor), Pierre Lambert (Le comte d’Albe)

 

 

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Cappiello : Monsieur Mounet-Sully, de Bergerac… A vous l’honneur !

14 jeudi Juin 2012

Posted by mounetsully in Actualité(s)

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NOUVEAUTE !

"CAPPIELLO Catalogue raisonné des caricatures 1898-1905" par Marie-Laure Soulié-Cappiello - Sillages, 2011

« CAPPIELLO Catalogue raisonné des caricatures 1898-1905 » par Marie-Laure Soulié-Cappiello – Sillages, 2011 ©

Nous connaissons tous, peut-être d’ailleurs sans le savoir, les célèbres affiches du grand artiste Leonetto Cappiello (1875-1942).

Il n’est pour cela que d’évoquer des marques célèbres telles que Le Thermogène, Bitter Campari, Bouillon Kub, Cinzano, OXO, Chocolat Klaus, Parapluie-Revel, Bénédictine, Le Nil, Maurin Quina, Job… pour qu’immédiatement cela évoque en nous une chromatique, un mouvement, un style si caractéristiques d’oeuvres intemporelles toutes signées Cappiello.

Mais si ces images aujourd’hui si familières sont désormais, dans notre inconscient, indissociables de ces grandes marques, qu’en est-il des caricatures ayant constitué « son premier mode d’expression et par lequel il a connu la célébrité » ?

C’est ce que nous propose de découvrir Marie-Laure Soulié-Cappiello, petite-fille de l’artiste, dans ce très bel ouvrage regroupant l’intégralité des sculptures, dessins et caricatures du « Tout-Paris » réalisés par Cappiello entre 1898 et 1905.

Dix-sept années de travail auront été nécessaires à son auteur et 240 pages à son éditeur pour réunir les milliers de documents conservés aujourd’hui au Musée du Louvre, à la bibliothèque Forney, à la bibliothèque de l’Arsenal, dans le fonds privé des descendants de Leonetto Cappiello et dont le tout représente une oeuvre colossale.

Le résultat est remarquable ! Rien n’a été laissé au hasard pour rendre ce « catalogue » attractif et accessible à un très large public, ni sa mise en page gaie et colorée, ni son iconographie, ni ses références. Trop rare pour ne pas être mentionné, tous les documents existants ont été reproduits sans exception et dans leurs couleurs d’origine (qu’il s’agisse de simples croquis préparatoires grands comme des timbre-poste appelés « vignettes », de calques, d’épreuves intermédiaires ou définitives ou enfin, de publications originales). Un effort qui s’avère payant car il permet à chacun de suivre la vie et le parcours de chaque création et d’en apprécier la métamorphose au fil du temps et des publications.

LE RIRE - Mounet-Sully de Bergerac - Caricature de Cappiello (1899)

Monsieur Mounet-Sully, de Bergerac – Caricature de Cappiello (Le Rire 1899) ©

Du premier portrait du compositeur italien Puccini paru dans Le Rire en 1898, aux caricatures de Jules Claretie, Mounet-Sully ou Jean Richepin du très célèbre et recherché Album LU des Contemporains célèbres (Lefèvre-Utile) en 1904 ou bien encore du dessin publié dans la revue Le Théâtre en 1903 avec Edouard De Max, Sarah Bernhardt et Yvonne de Bray (dessin qui fâche définitivement Sarah avec Cappiello pour l’avoir représentée de dos aux côtés de la jeune Yvonne de Bray dont on peut voir le profil), ce livre « d’art » recense avec goût et intelligence tout ce que le Paris 1900 comptait de grandes figures artistiques, culturelles et politiques.

Touche finale et ultime volonté de Marie-Laure Soulié-Cappiello pour parfaire la mise en valeur de l’oeuvre de son grand-père : la couverture avec le très beau portrait charge de Mounet-Sully. « Je suis contente car pour la couverture j’avais le choix entre cinq maquettes. Ce sont souvent des femmes qui sont choisies pour illustrer l’oeuvre de Cappiello. Je pense à Polaire qui a fait la première du catalogue de l’exposition à Orsay en 1981 ou encore à Sarah Bernhardt pour celle de Mona Bismarck en 1993. Pour cet ouvrage, c’est différent, je voulais que la couverture soit tout sauf anecdotique. Je voulais quelque chose de viril, de masculin et c’est naturellement le portrait de Mounet-Sully dans Oedipe qui s’est imposé. Cappiello et Mounet-Sully étaient des amis et ce nom m’est si familier. Cette stylisation du visage avec ce rugissement, parce que Mounet-Sully c’est surtout une voix, cet oeil qui même fermé est aussi éloquent que sa voix et cette crinière… C’est un lion ! C’est Mounet-Sully ! C’est un portrait qui crie ! Et puis il y a le costume, l’envolée de la toge… C’est magnifique ! ».

Frédérick Sully

“CAPPIELLO Catalogue raisonné des caricatures 1898 – 1905″ par Marie-Laure Soulié-Cappiello – Editions Sillages, 2011

(disponible à la Boutique de la Comédie-Française)

Vous souhaitez en savoir plus et vous tenir informés de l’actualité autour de Cappiello ?
 
Pour en savoir plus, www.cappiello.fr
 
 
 
Et pour plus d’information sur l’actualité de la caricature :
 
Caricatures et Caricature (.com) - Logo
 
www.caricaturesetcaricature.com
 
 
 
 
 

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