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Mounet-Sully et Paul Mounet

~ Le site des Frères Mounet

Mounet-Sully et Paul Mounet

Archives de Tag: Oedipe roi

Les premiers enregistrements sonores

10 dimanche Juil 2011

Posted by mounetsully in Le son

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La voix d'or, Mounet-Sully, Oedipe roi, Phèdre, Phonographe, Pierre Hiegel, Sarah Bernhardt

PREANBULE :

AVIS IMPORTANT ! Pour apprécier pleinement les enregistrements datant des premières années du phonographe, Pierre Hiégel, qui fût journaliste mais surtout animateur de radio et grand critique musical, eut l’heureuse idée de proposer aux abonnés du SELECTION du Reader’s Digest une compilation d’enregistrements anciens que réalisèrent, en leur temps, les grandes voix du théâtre français. En fin connaisseur, Pierre Hiégel, pris préalablement la peine d’alerter l’amateur pour le préparer à l’écoute.

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Les premiers enregistrements sonores

« C’est (ndlr 2011 : Les enregistrements sonores repiqués et compilés sur le microssillon 33t « Les géants du théâtre français ») un trésor phonographique à faire palir d’envie tous les collectionneurs de cires précieuses. Mais, pour en apprécier la beauté singulière, il faut l’écouter avec certaines précautions.

Ces témoignages sonores furent enregistrés de 1898 à 1932 par les « monstres sacrés » de la scène française, avec des procédés divers, qui vont des antiques cylindres de cire de l’âge d’or du phonographe aux premiers micros à ruban des studios antédiluviens.

La légende prétend que lorsque Madame Sarah Bernhardt entendit la première épreuve de son phonogramme de Phèdre elle s’évanouit d’horreur. Cela se passait en 1903. Sarah avait 59 ans. Elle était au sommet de sa carrière. L’Amérique disait que depuis Jeanne d’Arc et Napoléon, la France n’avait jamais possédé un tel « genius ».

Vous avez peut-être déjà entendu parler de « la voix d’or » de Sarah. C’est une légende, un merveilleux mythe. Le timbre est assez dental, le vibrato trop lâche (et ne croyez pas que les balbutiements de la machine parlante y sont pour quelque chose). Des écoutes répétées et ferventes vous feront découvrir le « génie » de Sarah Bernhardt. Il est fait d’une sorte de frémissement et d’ardeur contrôlée, d’un sens prodigieux de l’art de dire les vers… et de ce que rien ne pourra jamais expliquer : « la présence ».

Mounet-Sully fut le véritable « géant tragique » de la fin de l’autre siècle. Il était né… en 1841. Il avait donc lui aussi 59 ans en 1900, lorsqu’il confia au pavillon de métal la première scène d’Oedipe roi. La voix roule comme un torrent, sa puissance est celle du tonnerre, mais… le style est très loin de ce que nous apprécions aujourd’hui. On pense, en entendant jaillir du grincement de la cire inerte cet organe inhumain, aux images gesticulantes du premier cinématographe.

En recopiant et filtrant le miroir de cette voix, j’ai par mégarde laissé choir le cylindre. Il était (ndlr 2011 : peut-être) unique en France… peut-être en Europe. Qu’importe, puisque vous pouvez aujourd’hui (ndlr 2011 : encore) en entendre le reflet !

…

Madame Bartet, surnommée « la Divine » bien avant Garbo, entrait dans sa quatre-vingtième année lorsqu’elle rencontra le microphone pour la première fois. Elle était retirée du théâtre, laissant derrière elle un sillage d’amour et de respect.

Pour dire cette scène d’Andromaque de Racine, elle avait demandé à Jeanne Sully (la fille de Mounet) de lui donner la réplique.

C’est en écoutant Julia Bartet que l’on comprend que l’on ne saura peut-être plus jamais « être » vocalement un personnage tragique. La voix est encore belle, jeune, admirablement conduite. C’est un art raffiné et profond, où rien n’est laissé aux caprices de l’inspiration du moment. C’est parfait. »

Pierre HIEGEL

 

 

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Jeanne Rémy

10 dimanche Juil 2011

Posted by mounetsully in Jeanne Rémy, Les Mounet

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Alexandre Parodi, Alfred Poizat, Britannicus, Comédie-Française, De Flers et Cavaillet, Dorival, Electre, Hamlet, Jeanne Rémy, Jeanne Sully, Junie, L'Odéon, Malade imaginaire, Maurice Donnay, Molière, Mounet-Sully, Oedipe roi, Paul Hervieu, Rome vaincue, Ruy Blas, Sophonisbe, Théâtre Fémina, Tite-Live, Train de plaisir

Caroline, Catherine Champs, dite Jeanne Rémy (1881-1961)

Jeanne Rémy - Rôle d'une Vestale dans Rome vaincue - CF

Jeanne Rémy – Rôle d’une Vestale dans Rome vaincue

Pensionnaire de 1904 à 1926.

Ses parents, hostiles à sa carrière théâtrale, ne l’autorisèrent pas à se présenter au conservatoire, mais elle suivit les cours de Dorival (qui lui donna son nom de théâtre)et, après une audition à l’Odéon, y passa deux ans à jouer de petits rôles qui la formèrent à tous les genres.

Mounet-Sully l’engage pour une série de tournées en France et à l’étranger. De leur liaison naît une fille qui deviendra sociétaire de la Comédie-Française sous le nom de Jeanne Sully. Avec Mounet-Sully, elle apprend à jouer la tragédie et le drame romantique. Elle est sa partenaire dans Hamlet, dans Ruy Blas, dans Britannicus. Alfred Poizat la remarque et lui fait jouer, en 1910 au théâtre Fémina, sa Sophonisbe. En 1911, elle entre à la Comédie-Française, où elle débute dans Junie de Britannicus, et Angélique du Malade imaginaire. Sensible et sincère, elle joue la tragédie (Électre, Les Phéniciennes) et le drame moderne (la Robe rouge, Rome vaincue, Cléopâtre). Dans la grande comédie contemporaine, elle joue Paul Hervieu, Maurice Donnay, de Flers et Cavaillet. Elle quitte la Comédie-Française à la fin de l’année 1926, ayant assisté, l’année précédente, aux débuts de sa fille dans le même rôle de Junie.

Jeanne Rémy est représentée ici dans le rôle d’une vestale dans Rome vaincue d’Alexandre Parodi, pièce tirée de l’histoire romaine de Tite-Live, après la bataille de Cannes.

Source : Comédie-Française « Comédie-Française » Revue mensuelle n° 157 (15 mars 1987)

FILMOGRAPHIE de Jeanne Rémy :

1910 « Oedipe roi » film de gaston Roudès

1922 « Molière, sa vie, son oeuvre » film de Jacques de Féraudy

1935 « Train de plaisir » film de Léo Joannon et Yves Mirande (voir fiche)

 
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Paul Mounet

10 dimanche Juil 2011

Posted by mounetsully in Les Mounet, Paul Mounet, Paul Mounet

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Albert Lambert, Boutet de Monvel, Comédie-Française, Hamlet, Jeanne Rémy, Jeanne Sully, Julia Bartet, La Tosca, Le Film d'art, Le Retour d'Ulysse, Les Burgraves, Mounet-Sully, Oedipe roi, Othello, Paul Mounet, Sarah Bernhardt, Victor Hugo

Jean-Paul Mounet, dit Paul Mounet (1847-1922)

Paul Mounet – Portrait par Louis-Maurice Boutet de Montvel

Collection : Fine Arts Museums of San Franciso – The Legion of Honor

Entré à la Comédie-Française en 1889 ; Sociétaire en 1891 ; Retraité en 1922 ; Sociétaire Honoraire en 1922.

Le frère cadet de Mounet-Sully se découvre une vocation tardive pour le théâtre et termine d’abord ses études de médecine avant de débuter à l’Odéon en 1880 dans Horace de Corneille. Pendant dix ans, il va interpréter à l’Odéon les rôles tragiques du répertoire classique et y créer un grand nombre de drames modernes : Les Jacobites et Severo Torelli de François Coppée, Crime et châtiment d’après Dostoïevski (rôle de Raskolnikov), et les œuvres naturalistes d’Henry Becque (Michel Pauper) et d’Alphonse Daudet (Numa Roumestan). Il reprend aussi les grands rôles des drames d’Alexandre Dumas père, Yacoub dans Charles VII chez ses grands vassaux et le rôle-titre d’Antony. D’une beauté de « bronze antique », doué d’une vigueur peu commune, il ne cède en rien à son frère ainé sur le plan de la voix et des moyens physiques. Aussi, quand il entre à la Comédie-Française en 1889, est-il contraint, pour ne pas marcher sur les brisées d’un frère dont par ailleurs il vénère le talent, de prendre les rôles marqués et les vieillards. Il débute aux côtés de Mounet-Sully-Ruy Blas dans le rôle de Don Salluste. Il créé avec lui Par le glaive et la Martyre de Jean Richepin, joue Pyrrhus dans Andromaque, le Roi dans Hamlet, Agamemnon dans Iphigénie, le Viel Horace, Don Diègue, Don Ruy Gomez… et Iago dans Othello. Tout le répertoire tragique et romantique y passe. Il est, dans les adaptations des œuvres antiques, Tirésias dans Œdipe roi, un puissant Héraklès dans Alkestis de Georges Rivollet d’après Euripide, un superbe Orestès dans les Erinnyes de Leconte de Lisle. Il est encore aux côtés de son frère dans Patrie de Victorien Sardou, dans les Burgraves de Victor Hugo et dans le Misanthrope joue Philinte quand Mounet-Sully joue Alceste.

Malgré la ressemblance physique et vocale, Paul Mounet réussit à préserver sa personnalité et à éviter d’imiter servilement son frère. Acteur au souffle épique, il peut interpréter les rôles plus nuancés du théâtre contemporain : le Roi de Schefer, le Duel de Lavedan où il campe un superbe évêque, le Dédale de Paul Hervieu… Il fait une composition remarquable de Tartuffe et reprend, en 1917, après la mort de son frère et en mémoire de lui, le rôle d’Œdipe.

Il est nommé professeur au Conservatoire en 1898 et, comme Mounet-Sully, tourne pour le Film d’Art (la Tosca avec Sarah Bernhardt, la légende d’Œdipe avec Mounet-Sully, Jeanne Rémy et Jeanne Sully et le Retour d’Ulysse avec Julia Bartet et Albert Lambert).

Source : Comédie-Française « Comédie-Française » Revue mensuelle n° 120 (10 juillet 1983)

FILMOGRAPHIE de Paul Mounet : Cliquer ici

 
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Mounet-Sully

10 dimanche Juil 2011

Posted by mounetsully in Les Mounet, Mounet-Sully, Mounet-Sully

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Britannicus, Comédie-Française, Doyen, Film d'Art, Hamlet, Hernani, L'Odéon, La Vieillesse de Don Juan, Le Baiser de Judas, Mounet-Sully, Oedipe roi, Orange, Pathé-Journal, Pierre Barbier, Ruy Blas, Voltaire

Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully (1841-1916)

Mounet-Sully par Carjat

Mounet-Sully – Cliché par Carjat

Entré à la Comédie-Française en 1872 ; Sociétaire en 1874 ; Doyen de 1894 à 1916.

Ce gascon « monte » à Paris pour suivre les cours de déclamation de Ballande avant d’entrer au Conservatoire dans la classe de Bressant. Il en sort en 1868 avec un premier accessit de Tragédie et un second prix de Comédie. Il joue, à l’Odéon, des rôles secondaires et, après la guerre de 1870 qu’il fait en qualité d’officier, il participe aux matinées Ballande où le remarque Emile Perrin, administrateur de la Comédie-Française. Il débute en 1872 dans le rôle d’Oreste d’Andromaque, mémorable soirée au cours de laquelle le jeune tragédien, par sa beauté, sa fougue, sa conception du rôle, obtient un succès prodigieux. Il joue ensuite le Cid mais la sauvagerie de son jeu déconcerte et il est obligé de modifier son interprétation avant de devenir « le Rodrigue idéal » salué par la critique. Il s’empare alors, pour plus de vingt ans, de tous les premiers rôles tragiques du répertoire : Achille, Hippolyte, Néron, Joad, Horace, Polyeucte… Il joue Orosmane, dans une reprise de Zaïre de Voltaire, et donne la pleine mesure de son tempérament dans le drame hugolien, de Marion de Lorme (1873) aux Burgraves (1902) en passant par Hernani, Ruy Blas et le Roi s’amuse. De même, les fureurs shakespeariennes conviennent à sa nature ardente : il fait un triomphe dans Hamlet, puis dans Othello.

Il utilise ses qualités plastiques, son sens du geste, sa voix tonitruante dans les représentations des tragiques grecs données tant à Orange qu’à la Comédie-Française : inoubliable Œdipe roi dans l’adaptation de Jules Lacroix d’après la tragédie de Sophocle, grandiose Créon d’Antigone, il met dans l’interprétation de ces grands textes une telle conviction, presque mystique, qu’il en devient légendaire. Le public, frappé de ses vociférations et de son lyrisme, le considèrera longtemps comme le plus grand acteur tragique français. Les tournées triomphales qu’il a faites en Europe, en Russie et surtout aux Etats-Unis en 1894, avec ses plus grands succès (Œdipe roi, Hamlet, Ruy Blas et Hernani) témoignent de sa renommée internationale. Il est à cette occasion reconnu par les anglo-saxons comme un véritable acteur « shakespearien ».

A part quelques rares incursions dans la comédie – Jupiter d’Amphitryon et Alceste du Misanthrope – il n’est à l’aise que dans la tragédie et dans le drame. D’ailleurs il ne crée, dans les pièces contemporaines, que des rôles « en costumes » : la Fille de Roland, et le Fils de l’Arétin d’Henri de Bornier, Par le glaive et la Martyre de Jean Richepin, Rome vaincue d’Alexandre Parodi, Garin de Paul Delair, Frédégonde de Dubout, Alain Chartier de Borelli, Patrie de Victorien Sardou, etc.

Doyen respecté, il se pique aussi d’écrire et interprétera lui-même en 1906 à l’Odéon, avec permission spéciale de la Comédie-Française, la Vieillesse de Don Juan, pièce écrite en collaboration avec Pierre Barbier. Ses Souvenirs d’un tragédien sont publiés l’année qui suit sa mort. En 1908, il a participé aux premières expériences du Film d’Art (le Baiser de Judas, Britannicus…). Un étonnant document tourné pour Pathé-Journal évoque son interprétation d’Œdipe roi.

Un médaillon, inauguré en 1927, sur les murs dela Comédie-Française, galerie Montpensier, rappelle son souvenir, seul acteur parmi les auteurs dont les profils figurent sous les galeries du théâtre.

Source : Comédie-Française « Comédie-Française » Revue mensuelle n° 120 (10 juillet 1983)

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