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Mounet-Sully et Paul Mounet

~ Le site des Frères Mounet

Mounet-Sully et Paul Mounet

Archives d’Auteur: mounetsully

Mounet-Sully et Abadie à la fenêtre (Bergerac)

28 dimanche Fév 2016

Posted by mounetsully in Revue de Presse

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Étiquettes

Bergerac, Cathédrale Saint-Front, Catherine Larchey, Christophe Boucher, Comédie-Française, Conseil du quartier des Deux-Rives, Dordogne, Mounet-Sully, Notre-Dame de Bergerac, Nouvelles Galeries, Paul Abadie, Périgueux, Place Gambetta, Sacré-Coeur, Sarah Bernhardt, Sudouest, Trompe-l'oeil

SUDOUEST

BERGERAC Samedi 12 décembre 2015

Mounet-Sully et Abadie à la fenêtre

Place Gambetta. Deux figures de la ville s’affichent en trompe-l’œil

Ils passent la tête par les fenêtres du deuxième étage, avec vue imprenable sur le chantier des ex-Nouvelles Galeries. Voilà donc l’hommage rendu à Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully, et Paul Abadie, deux figures bergeracoises du XIXe siècle représentées en trompe-l’œil sur une façade d’agence immobilière, au coin de la place Gambetta. Une initiative du Conseil de quartier historique des Deux-Rives, présidée par la guide Catherine Larchey, qui met à l’honneur un comédien et un architecte incontournables à leur époque. Sociétaire de la Comédie-Française, Mounet-Sully endosse sous la IIIe République nombre de grands rôles dans les théâtres parisiens, du Cid à Œdipe-Roi. L’architecte Paul Abadie a non seulement dessiné l’église Notre-Dame de Bergerac, mais aussi transformé la cathédrale Saint-Front de Périgueux et dessiné la basilique du Sacré-Cœur à Paris.

« Le regard incandescent avec ses yeux de braise du comédien Jean-Sully Mounet »

Christophe Boucher, l’artiste de Périgueux auquel la commande des trompe-l’œil a été passée, s’est appuyé sur des portraits de l’époque. On retrouve le regard perçant, « incandescent avec ses yeux de braise » dit joliment Catherine Larchey, de Mounet-Sully, lui qui fut deux ans durant l’amant de l’immense comédienne Sarah Bernhardt. Epaules carrées, visage grave, Paul Abadie affiche une posture plus classique, très IIIe République. « C’est mon cinquième trompe-l’oeil en Dordogne, le deuxième à Bergerac », dit Christophe Boucher, spécialiste de la peinture murale qui exerce essentiellement à Paris. C’est d’ailleurs le trompe-l’oeil exécuté sur la façade d’un particulier bergeracois, place des Deux-Conils, qui a mis le Conseil de quartier sur ses traces. « Il y en aura d’autres en ville », espère un membre du Conseil de quartier. Quelque 3200 euros ont été puisés dans l’enveloppe que la municipalité a mise cette année à disposition du Conseil de quartier.

Mounet-Sully et Abadie à la fenêtre © Sudouest 2015

Mounet-Sully et Abadie à la fenêtre © Sudouest 2015

 

 

 

 

 

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Mounet-Sully : Un hommage chez Victor Hugo

02 mardi Fév 2016

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Comédie-Française, Commémorations nationales, Frédérick Sully, Gérard Audinet, Guernesey, Hernani, Jean Mounet-Sully, Jeanne Rémy, Jeanne Sully, La fin de Satan, Le Roi s'amuse, Les Burgraves, Maison de Victor Hugo, Marion Delorme, Michèle Bertaux, Oceano nox, Paul Meurice, Paul Mounet, Ruy Blas, Sarah Bernhardt, Victor Hugo

EXPOSITION

2 février 2016 – 3 avril 2016

MAISON DE VICTOR HUGO – PARIS (entrée libre)

 

MOUNET-SULLY - Cliché par E.Maunoury vers 1875

MOUNET-SULLY – Cliché par E.Maunoury vers 1875 © Coll. F.Sully

 

MOUNET-SULLY : UN HOMMAGE CHEZ VICTOR HUGO

Le musée rend hommage à l’acteur Jean Mounet-Sully (1841-1916) pour le centenaire de sa mort, qui s’inscrit dans le cadre des commémorations nationales.

Par son jeu inédit et par sa beauté, Mounet-Sully a subjugué une époque où le théâtre vivait son dernier âge d’or avant l’invention du cinéma. Alors que la tragédie semblait moribonde, ses interprétations ont révolutionné et donné un nouveau souffle de vie à la Comédie-Française. Par une rare conjonction qui met face à face deux interprètes d’égal génie, Mounet-Sully eût aussi la chance d’être le partenaire à la scène – mais un temps aussi, à la ville ! – de Sarah Bernhardt. Cet hommage se concentre sur les grands rôles du théâtre de Victor Hugo qui ont marqué la carrière de Mounet-Sully.

S’il doit au monologue de Don Carlos d’Hernani son premier rôle à l’Odéon, c’est en 1873, l’année qui suit son entrée comme pensionnaire à la Comédie-Française, qu’il débute avec le rôle de Didier dans Marion de Lorme. D’abord inquiet face à ce débutant inconnu, Hugo lui accorde sa confiance après l’avoir vu dans Oreste. Il jouera la pièce jusqu’en 1915, prenant le rôle de Louis XIII à partir de 1907. Il prend ensuite, le 21 novembre 1877, le rôle-titre d’Hernani qu’il jouera sans pratiquement discontinuer jusqu’en 1911, l’interprétant près de quatre-cents fois et le marquant durablement de son empreinte. Deux ans plus tard, en 1879, il est Ruy Blas, rôle qu’il incarnera près de deux cents soixante fois. Comme à son habitude, il travaille son rôle en profondeur et le renouvelle, défendant son point de vue devant Victor Hugo et Paul Meurice qui supervisent les répétitions. Le 22 novembre 1882, il entre dans un nouveau rôle, celui de François Ier, dans Le Roi s’amuse qu’il troquera contre celui de M. de Saint-Vallier à partir de 1911.

Le 22 mai 1886, Mounet-Sully participe à l’hommage que la Comédie-Française rend à Victor Hugo lisant des passages inédits de La fin de Satan.

Enfin, en 1902, pour le centenaire du poète il interprète Job dans Les Burgraves mis en scène par Paul Meurice. Il s’y retrouve en compagnie de son frère, Paul Mounet (1847-1922) – entré aussi à la Comédie-Française en 1889, après avoir débuté en 1882 à l’Odéon – dans le rôle de Magnus. La même année, il rencontre la comédienne Jeanne Rémy (1881-1961) qui deviendra sa compagne et lui donnera une fille Jeanne Sully (1905-1995) qui deviendra à son tour Sociétaire de la Comédie-Française en 1937 perpétuant ainsi l’héritage du tragédien.

Le dernier acte hugolien de Mounet-Sully est sa participation aux fêtes d’inauguration de la statue de Victor Hugo à Guernesey, le 7 juillet 1914, où il récite Oceano nox.

Dans l’appartement de Victor Hugo, l’acteur qui a donné vie à nombre de rôles de son théâtre, est évoqué par des œuvres et des documents issus des collections du musée – dont certains rarement présentés – et des archives familiales.

Exposition « Format de poche » dans l’appartement de Victor Hugo réalisé par Gérard Audinet et Michèle Bertaux avec le concours de Frédérick Sully

Entrée libre du mardi au dimanche de 10h à 18h sauf jours fériés

MAISON DE VICTOR HUGO
6 place des Vosges – 75004 PARIS

Tél. 01 42 72 10 16

Dossier de presse, contacts et infos (Cliquer ici)

 

Logo Maison de Victor Hugo

 

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Hamlet de Talma à Mounet-Sully : une ressemblance immortelle (Shakespeare 2016)

04 lundi Jan 2016

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2016, Actualité, Alexandre Dumas, Comédie-Française, Commémorations nationales, Hamlet, Isabelle Schwartz-Gastine, Jean-François Ducis, Molé, Mounet-Sully, Napoléon, Paul Meurice, Richard III, Sarah Bernhardt, Shakespeare, Shakespeare après Shakespeare, Société Française Shakespeare, Stéphane Mallarmé, Talma, Théâtre-Français, The Winter’s Tale

AGENDA 2016 – COMMEMORATIONS NATIONALES

CONGRES « SHAKESPEARE après SHAKESPEARE »

CONFERENCE (21 janvier 2016 à 10h00)

Si l’année 2016 sera marquée en France par le 100ème anniversaire de la disparition du tragédien Mounet-Sully, l’Angleterre, elle, célébrera pour la deuxième fois en deux ans la mémoire de son illustre dramatuge William Shakespeare (1564-1616).

C’est dans ce contexte que se tiendra à Paris les 20, 21, 22 et 23 janvier prochain, le congrès Shakespeare après Shakespeare organisé pour la France par la Société Française Shakespeare. A noter dans le programme de ces riches journées d’étude et d’échanges visant à mesurer la pérennité de l’héritage shakespearien, une communication inédite intitulée « Hamlet de Talma à Mounet-Sully : ‘une ressemblance immortelle' ».

Cette communication s’appliquera à revisiter l’interprétation d’Hamlet au cours du XIXe siècle français, portée par des acteurs d’exception dont l’interprétation, à contre-courant des pratiques théâtrales de leur époque, confère au héros shakespearien « une ressemblance immortelle », comme l’a écrit Mallarmé. Il est d’autant plus opportun de se pencher sur Hamlet et le Hamlétisme en cette année commémorative shakespearienne que l’on peut l’associer à deux autres commémorations d’importance : la disparition de Ducis, le dramaturge qui a permis à la tragédie shakespearienne d’être portée à la scène française pour la première fois grâce à ses interprètes (Molé puis Talma), mort deux cents ans après Shakespeare, ainsi que celle de Mounet-Sully, cent ans plus tard, lui qui, toujours d’après Mallarmé, avait fait de Hamlet « le sceau d’une époque ».

Isabelle Schwartz-Gastine

Congrès Shakespeare après Shakespeare (2016)

Congrès Shakespeare après Shakespeare © SFS 2016

PROGRAMME

MERCREDI 20 JANVIER 2016 (Soirée)

SPECTACLES : Richard III ou The Winter’s Tale (détail)

 

JEUDI 21 JANVIER 2016 (Journée complète + Soirée)

SHAKESPEARE ROMANTIQUE (I) (détail)

dont à 10h00 :

« Hamlet de Talma à Mounet-Sully : ‘une ressemblance immortelle’ » par Isabelle Schwartz-Gastine, Université de Caen

Présentation :

Lorsqu’en avril 1803, François-Joseph Talma (1766-1826) reprend le rôle d’Hamlet dans l’adaptation de Jean-François Ducis (1733-1816), c’est un Comédien-Français apprécié de Napoléon et très célèbre, en particulier dans le répertoire de Ducis avec qui il était entré dans une collaboration fructueuse, assurant le succès du dramaturge autant que le sien propre. Dès son entrée au Théâtre Français en 1787, Ducis avait repéré ce jeune acteur à la beauté ténébreuse et à la voix feutrée, lui prédisant une carrière glorieuse. Parmi tous ses succès scéniques, Hamlet reste l’un de ses rôles les plus admirés, au Théâtre-Français où il en détient le monopole et surtout dans ses tournées personnelles triomphales en province ou à Bruxelles et Amsterdam, terres d’exil de nombreux Français lettrés. Talma mesmérise ses spectateurs par son regard intense qui leur fait croire à l’horreur de ses visions spectrales que des principes classiques de bienséance et de vraisemblance bannissent de la scène.

A l’autre extrémité du siècle, en 1886 et toujours à la Comédie-Française, dans l’adaptation d’Alexandre Dumas père (1802-1870) en collaboration avec Paul Meurice (1818-1905), le personnage devient le porte-parole de son temps, interprété par le grand Comédien-Français Mounet-Sully (1841-1916). Celui-ci marquera par son lyrisme et « l’exorcisme d’un geste », faisant alors de Hamlet le héros fin-de-siècle que Stéphane Mallarmé a tant admiré. Mounet-Sully interpréta Hamlet sur la scène française et européenne, et ira plus loin encore que son prédécesseur, jusqu’en Russie et même aux Etats-Unis (1894). En cette année 1886, la concurrence est grande puisque Sarah Bernhardt se travestit pour interpréter le héros sur une autre scène parisienne…

SHAKESPEARE ET LE JEU (détail)

SHAKESPEARE ROMANTIQUE (II) (détail)

SHAKESPEARE ET LES SERIES (détail)

SPECTACLE : The Winter’s Tale (détail)

 

VENDREDI 22 JANVIER 2016 (Journée complète + Soirée)

SHAKESPEARE : TRANSMISSION ET EVOLUTION (détail)

SHAKESPEARE ILLUSTRE (détail)

LES TRANSFORMATIONS D’HAMLET (détail)

SHAKESPEARE A L’ECRAN (détail)

SPECTACLE : Richard III (détail)

 

SAMEDI 23 JANVIER 2016 (Journée complète)

RELIRE LES SONNETS (détail)

SHAKESPEARE ET INTERNET (détail)

CLOTURE ET COCKTAIL MUSICAL (détail)

 

LIEU ET ACCES

FONDATION DEUTSCH DE LA MEURTHE
Grand Salon : accès par le pavillon central avec le beffroi.
Cité internationale universitaire de Paris
37 boulevard Jourdan – 75014 Paris

  • RER : ligne B, arrêt Cité Universitaire

  • Tram : ligne 3a, arrêt Montsouris ou Cité Universitaire

  • Métro : ligne 4, arrêt Porte d’Orléans

PARTENAIRES

  • Fondation Deutsch de la Meurthe, Cité internationale universitaire de Paris

  • GRIC, Université du Havre

  • CREA (EA 370), Université Paris Ouest Nanterre La Défense

  • IRCL (UMR 5186), Université Montpellier III / CNRS

COMITE SCIENTIFIQUE ET COMITE D’ORGANISATION

Comité scientifique : Yan Brailowsky (Université Paris Ouest, Société Française Shakespeare), Richard Burt (University of Florida), Maurizio Calbi (Università degli Studi di Salerno), Line Cottegnies (Université Sorbonne Nouvelle – Paris III), Dominique Goy-Blanquet (Université de Picardie), Sarah Hatchuel (Université du Havre, Société Française Shakespeare), Lucy Munro (King’s College London), Chantal Schütz (École Polytechnique, Société Française Shakespeare), Nathalie Vienne-Guerrin (IRCL / Université Paul-Valéry – Montpellier III, Société Française Shakespeare), Michèle Willems (Université de Rouen).

Comité d’organisation : Yan Brailowsky, Sarah Hatchuel, Chantal Schütz, Nathalie Vienne-Guerrin.

Le congrès est ouvert à tous, dans la limite des places disponibles.

Pour adhérer à la Société Française Shakespeare, cliquez sur ce lien : http://shakespeareanniversary.org/?Adhesion-a-la-Societe-Francaise

Contact: contact@societefrancaiseshakespeare.org

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Tragique et violent, Cocteau rend hommage à Mounet-Sully (Editions de L’Herne)

14 lundi Déc 2015

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100 ans, 2016, Actualité, Comédie-Française, Comité Jean Cocteau, Commémorations nationales, Jean Cocteau, L'Herne, Mounet-Sully, Oedipe, Portrait de Mounet-Sully, Serge Linarès

AGENDA 2016 – COMMEMORATIONS NATIONALES

A PARAITRE… (17 février 2016)

Le 1er mars 2016, nous célébrerons les 100 ans de la mort de Mounet-Sully, acteur magistral de la Comédie-Française.
À cette occasion, nous allons faire paraître un ouvrage tout à fait
MA-GNI-FI-QUE !

Les Editions de L’Herne

 

Portait de Mounet-Sully © Ed. de L'Herne

Portait de Mounet-Sully par Jean Cocteau © Ed. de L’Herne (2016)

 

PORTRAIT DE MOUNET-SULLY

Avec 16 dessins inédits de Jean Cocteau

Mounet-Sully. ce nom, dont le temps est loin d’avoir oblitéré le souvenir, se détache en vigueur sur le ciel du théâtre français au tournant du XIXe siècle. Nommé, en 1874, sociétaire de la Comédie-Française, il joue tous les grands rôles du répertoire.
Le volume du livre ne saurait longtemps dissimuler son importance pour l’œuvre de Jean Cocteau. Il est, de tous les ouvrages illustrés du poète, le plus accompli. Jamais Cocteau ne s’est autant livré à l’expansion de son graphisme dans l’espace de la composition. Rebelle aux cantonnements du hors-texte, son dessin investit la page typographiée de sa trichromie fortement contrastée : les rehauts rouges et bleus viennent en vigoureux contrepoint des dessins au trait, qui sont autant de portraits expressifs de l’acteur en Œdipe.
En tout état de cause, Mounet-Sully n’aurait jamais autant impressionné la sensibilité de Cocteau sans le rôle d’Œdipe, qui enveloppait de terreur sacrée les tabous de sa psyché éprouvée par la mort et par le désir. Entre tentations et vertiges, il renvoya, somme toute, à l’auteur de La Machine infernale (1934) l’image de sa propre monstruosité tragique.

Postface de Serge Linarès

Le 17 février 2016 en librairie ou directement chez l’éditeur :

EDITIONS DE L'HERNE - Logo

EDITIONS DE L’HERNE
22, rue Mazarine – 75006 PARIS

Contacts et infos (Cliquer ici)

Avec l’aimable autorisation du

COMITE JEAN COCTEAU - Logo

www.jeancocteau.net

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Agenda 2016 : Mounet-Sully à la Maison de Victor Hugo (expo)

04 vendredi Déc 2015

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2016, Actualité, Centenaire de Mounet-Sully, Commémorations nationales, Exposition, Hernani, Hommage, Le Roi s'amuse, Les Burgraves, Marion Delorme, Mounet-Sully, Ruy Blas, Sarah Bernhardt, Théâtre, Victor Hugo

AGENDA 2016

A VENIR…

EXPOSITION : 26 janvier 2016 – 3 avril 2016

Mounet-Sully dans le rôle d'Hernani (Nadar) © Maison V.Hugo

Mounet-Sully dans le rôle d’Hernani (Nadar) © Maison V.Hugo

MOUNET-SULLY

« Format de poche » : Présentation des collections du 26 janvier 2016 au 3 avril 2016.

A l’occasion du centenaire de sa mort, inscrit dans le cadre des Commémorations nationales 2016, le musée rend hommage au grand acteur Mounet-Sully à travers une sélection d’œuvres et de documents des collections. Cette présentation témoignera des grands rôles du théâtre de Victor Hugo qu’il interpréta. Il fut Hernani lors de la fameuse reprise de la pièce en 1877, donnant la réplique à Sarah Bernhardt, avant d’incarner Ruy Blas (1879) et de jouer dans Le Roi s’amuse (1882), Les Burgraves (1902) et Marion Delorme (1905, 1907).

Plus d’informations à venir sur le site de la Maison(s) de Victor Hugo.

 

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Recueil des Commémorations nationales 2016

03 mardi Nov 2015

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1916, 2016, Actualité, Archives de France, Éditions du Patrimoine, Bataille de verdun, Célébrations nationales, Commémorations nationales, Fleur Pellerin, La Grande guerre, Ministère de la Culture, Mounet-Sully

COMMUNIQUE DE PRESSE

FLEUR PELLERIN – Ministère de la Culture et de la Communication

LANCEMENT DU RECUEIL DES COMMEMORATIONS NATIONALES 2016

Fleur Pellerin © Culture

Fleur Pellerin © Culture

Le recueil des Commémorations nationales 2016 sera présenté à l’Institut de France, mardi 24 novembre 2015 à 18 heures 30.

C’est en 1986 qu’a été publié le premier volume des Célébrations nationales.

En 2016, pour marquer son trentième anniversaire, le recueil renoue avec son ancienne présentation en optant pour une approche purement chronologique.

Rédigé par de grands spécialistes, cet ouvrage présente un panorama exceptionnel d’anniversaires sélectionnés par le Haut comité des Commémorations nationales dans tous les domaines de l’histoire de France.

Parmi les anniversaires retenus au titre des Commémorations nationales 2016 (cinquantenaires et centenaires, et leurs multiples), figurent notamment la fondation de l’abbaye du Mont-Saint-Michel (966), l’accession au trône d’Angleterre de Guillaume le Conquérant (1066), l’arrivée de Léonard de Vinci en France (1516), la mort de Diane de Poitiers et de Nostradamus (1566), la naissance d’Eustache Le Sueur (1616), la mort d’Anne d’Autriche et de François Mansart, la fondation de Lorient, du port de Sète et le début du creusement du Canal du Midi (1666), la mort de Charles de La Fosse (1716), la mort du roi Stanislas Leczinski et de Jean-Marc Nattier (1766), le naufrage de La Méduse et l’invention du stéthoscope par René Laennec (1816) ainsi que la découverte du site préhistorique de Solutré et la naissance de Vassili Kandinsky (1866).

Comme en 2014 et en 2015, une attention spéciale a été accordée au centenaire de la Grande Guerre à l’occasion duquel se côtoient les personnalités et les événements de 1916 : Henri Dutilleux, la bataille de Verdun, Mounet-Sully, Pierre Messmer, Joseph Gallieni, Odilon Redon, Marcel Cerdan, Léo Ferré, Françoise Giroud, François Mitterrand, etc.

Les temps plus récents ne sont pas négligés pour autant, puisque seront notamment commémorés les cinquantenaires de la mort de Jean Lurçat, d’Alberto Giacometti, de Georges Duhamel, de Jean Arp et d’André Breton, de l’inauguration de la Maison de la culture d’Amiens par André Malraux ou encore de la sortie en salle d’Un homme et une femme de Claude Lelouch et de Paris brûle-t-il ? de René Clément, sans oublier La Grande Vadrouille de Gérard Oury.

Depuis 2015, le recueil des Commémorations nationales est édité et diffusé par les Éditions du Patrimoine. Comme les années précédentes, deux tiers des exemplaires seront offerts à des institutions culturelles ou pédagogiques en charge des publics les plus éloignés de la culture.

Retrouvez les manifestations organisées autour des anniversaires officiels sur le site Internet des Archives de France : www.archivesdefrance.culture.gouv.fr et sur le compte twitter : @ArchivesFrance.

Retrouvez l’intégralité du communiqué en cliquant sur le site d’information du Ministère de la Culture et de la Communication (ci-dessous) :

Culture Communication Site (logo)

 

 

 

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Etes-vous, comme Mounet-Sully ou Talma, un cataphile ?

05 mercredi Août 2015

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Actualité, Alexandre Dumas, Arnaud Decroix, Auguste Barbier, À travers Paris inconnu, Élie Berthet, Ballande, Balzac, Catacombes, Cataphile, Claude Cochey, Comédie-Française, Editions Le Passage, Emile Zola, Eugène Maunoury, Eugène Sue, Gérard de Nerval, Gilles Thomas, ICI Radio-Canada, La Curée, Les catacombes de Paris, Les Samedis du monde, Mounet-Sully, Ossuaire, Paris souterrain, Paul Perrey, Pierre-Léonce Imbert, Talma, Victor Hugo

PUBLICATION

LES CATACOMBES Histoire du Paris souterrain (promenade littéraire dans les « catacombes »)

Les Catacombes - Gilles Thomas (Le Passage - 2015)
Cataphile* : nom commun donné aux visiteurs clandestins des anciennes carrières
(lexique de la Direction de la Voirie et des Déplacements dont dépend l’Inspection des carrières)

*il convient de distinguer le cataphile, qui aime et donc respecte ces lieux (philein signifiant aimer en grec), du cataclaste, qui les dégrade…

DECOUVERTE

Gilles Thomas, qui vient de publier aux éditions Le Passage (diffusion Le Seuil) son dernier ouvrage intitulé Les Catacombes – Histoire du Paris souterrain, à accepté de dévoiler tout spécialement pour nous les détails inédits d’une plongée sous Paris effectuée par Mounet-Sully aux alentours de 1870 et, plus largement, de nous familiariser avec cette activité insolite qui est aussi sa passion…

En 1782, pour la première fois, un opuscule anonyme mis en vente dans les magasins de nouveautés indiquait que l’on allait créer des « catacombes » à Paris, ceci en référence à celles de Rome. L’adoption de ce mot pour désigner les sous-sols de la capitale se révéla alors, bien au delà des espérances que l’on avait placées en cette désignation pour faire comprendre à la population de quoi il retournait ; ce fut un choix d’une redoutable efficacité.

Le sous-sol parisien va devenir dès lors un objet de fascination pour le public car ce mot de catacombes, évoquant indubitablement la mort, entre en parfaite résonance avec la Ville-lumière : c’est son double obscur qui émerge ainsi à la face du monde et crie sa présence avec laquelle l’on va désormais devoir vivre. Les catacombes vont alors s’immiscer partout, dans tous les esprits, car s’il va circuler de bouche à oreille tel aujourd’hui une rumeur pandémique à la vitesse d’un Internet fou lancé au galop et dopé aux stéroïdes anabolisants, il est également diffusé via la littérature. Les nouvelles et les romans ne vont cesser de propager la bonne parole (Balzac, Élie Berthet, Alexandre Dumas, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Eugène Sue, Emile Zola, etc…), faisant boule de neige, et attirant par là même de plus en plus de visiteurs avides de découvrir ces catacombes municipales. Certains vont s’ingénier à tenter également de parcourir les centaines de kilomètres d’arcanes de galeries qui existent par ailleurs mais qui ne sont pas ouvertes au public, bien qu’interconnectées entre-elles et dont l’ossuaire ne représente qu’un sept-centième de la surface. Parmi ces amoureux de Paris, précurseurs des modernes cataphiles qui font trop souvent les gros titres des médias lorsque l’un d’entre eux s’égare sous la ville (alors qu’ils sont des centaines à y circuler), le littérateur Pierre-Léonce Imbert, auteur entre autres de « Les catacombes de Paris » en 1867, puis de « À travers Paris inconnu » en 1876. Accompagné de son complice Paul Perrey, tous deux organiseront à moult reprises des visites de ces carrières parisiennes interdites, entraînant dans leur sillage des amis, de simples curieux, des chanceux dont ils faisaient la connaissance. Parmi les privilégiés invités à venir découvrir ce Paris tant mystérieux qu’insolite, des artistes bien évidemment, mais surtout le futur grand Mounet-Sully !

Mounet-Sully vers 1870 par Eugène Maunoury

Mounet-Sully vers 1870 par Eugène Maunoury

Quand Mounet-Sully s’élève dans un rôle « en-dessous de tout » !

Ainsi Pierre-Léonce Imbert décrit, dans la publication en 1876 de son nouveau recueil « À travers Paris inconnu » qu’il dédicace à Paul Perrey (et qui n’est autre que la réédition de l’essai de 1867 publié sous le titre « Les catacombes de Paris » dont Paul Perrey en était l’illustrateur et qui se voit désormais modifié par des adjonctions ou des suppressions (voire des auto-censures)), un exemple de visite qu’il avait l’habitude de faire dans les carrières sous Paris (ossuaire inclus), sans en demander l’autorisation à qui que ce soit, et pour lesquelles il invitait régulièrement des amis ou des personnalités. La promenade effectuée ce « jour-là » (les publications diffèrent sur la date exacte mais en fonction de l’une ou l’autre des versions il pourrait s’agir d’une nuit du mois de mars 1867 ou bien d’avril 1876) par cinq personnes guidées par Pierre-Léonce Imbert (« votre serviteur, qui a souvent, hélas ! mangé du cheval enragé entre les buttes Chaumont et les buttes Montmartre ») et Paul Perrey (« qui a beaucoup voyagé dans les plaines de Montrouge »), peintre qui fréquenta beaucoup les rives de la Bièvre. Et c’est là que le sujet nous intéresse particulièrement car parmi les invités à cette escapade se trouvait Mounet-Sully, mais aussi Claude Cochey un jeune statuaire, un botaniste… et deux touristes, grands voyageurs devant l’éternel car décrits comme ayant « goûté du caviar sur le sommet neigeux du mont Olympe ». Il est intéressant de noter que Mounet-Sully et Cochey n’apparaissent que dans la version de 1876, remplaçant dans la liste des impétrants pénétrants sous Paris deux autres botanistes et que Mounet-Sully y est alors qualifié de Sociétaire de la Comédie-Française (en 1867, Mounet-Sully qui n’est à Paris que depuis un an suit encore les classes de Ballande). L’était-il vraiment au moment de sa visite, ou bien Imbert lui donne-t’il cette qualité parce qu’il l’est devenu depuis, c’est-à-dire au moment de la publication du reprint ?
Mounet-Sully ne fait alors rien d’autres que mettre ses pas dans les traces d’un de ses illustres prédécesseurs sur les scènes parisiennes : Talma (qui visita semble-t’il les carrières de Paris en 1802, comme le laisse supposer l’inscription ci-après, visible sous la rue Saint-Jacques).

© Crédit photographique Gilles Thomas

Inscription Talma sous la rue Saint-Jacques à Paris © Crédit Gilles Thomas

S’étant rassemblés pour cette activité nocturne qui ne portait pas encore de nom, ils utilisèrent comme moyen d’accès au Paris souterrain un puits au milieu d’un chantier de fondations, dans lequel pendait un câble. Pénétrer tous dans les carrières de Paris leur pris 2 minutes, temps nécessaires donc pour descendre de 20 mètres, mais surtout remonter pratiquement 100 ans en arrière puisque les galeries architecturées dans lesquelles ils allaient circuler n’ont commencées à l’être qu’à partir de 1777. C’est ainsi que le groupe déambula d’abord dans les carrières avant d’arriver à accéder à l’Ossuaire proprement dit. Ils sont bien évidemment munis de moyens d’éclairage divers et variés constitués « d’une lanterne, de bougies », mais aussi de vivres, suivant ainsi les recommandations parues quelques années plus tôt au sujet de tels périples souterrains, mais qui ne concernaient pourtant que la visite publique du musée des Catacombes. Il était ainsi conseillé « de se vêtir chaudement, d’apporter quelque provision de bouche, au moins le classique petit pain, non qu’il fût question de célébrer dans la demeure des morts un banquet funéraire, mais parce que l’on comptait rester quatre heures à faire cette exploration, et qu’il était à craindre que dans ces froides et humides régions quelqu’un ne fut pris de défaillance. » À l’époque, les carrières sous Paris étaient encore hantées, pour ne pas dire peuplées de monstres… volants : « des chauves-souris fouettaient [leurs] coiffures de leurs ailes membraneuses ». Ils s’arrêtèrent dans un carrefour, et firent ce qui est usuel en ce genre de situation lorsqu’il est prévu de demeurer quelque temps sur place, ils éteignirent leurs bougies afin de les économiser et allumèrent un punch (firent-ils réchauffer cette boisson alcoolisée à base de rhum, parfumée de citron et de cannelle ?), et ce qui s’y passa est si peu banal que cela mérita de demeurer dans les annales : « Mounet-Sully nous dit alors La Curée, de Barbier (Auguste). Durant dix minutes, transporté par le grand souffle patriotique qui traverse les strophes sonores, il nous tint haletants sous sa parole vibrante. Les échos grondaient, sinistres, dans les ténèbres des galeries : nous entendions « hurler les cloches », « la grêle des balles siffler » et la Marseillaise répondre « au lugubre accent des vieux canons de fonte ». Puis, tout à coup, la « vierge fougueuse », la Liberté, « forte femme aux puissantes mamelles, à la voix rauque », si vigoureusement sculptée par Rude, se dressait, radieuse, aspirant à pleines narines l’odeur âcre de la poudre, livrant ses « durs appas » aux terribles caresses des « bras rouges de sang », et dans l’Ossuaire frémissaient les os épars des victimes de la rue, et dans l’air, autour de nous, se formaient des spectres de combattants, et nous voyions la sainte canaille broyer un trône avec quelques tas de pavés. Non ! jamais peut-être cette poésie qui cingle comme un coup de fouet, éclate comme la trompette apocalyptique, ne remua plus profondément des âmes passionnées pour les idées modernes. Le décor était fantastique comme un conte d’Hoffmann. Toutes les formes, indécises, se perdaient dans ces noirs opaques qu’affectionne Ribot (Théodule). Noyés dans l’ombre, vaguement léchés par les langues bleues du punch, qui nous coloraient de teintes livides, nous semblions écouter du fond de la tombe les sublimes appels la vie de la Déesse populaire.
Le jeune et grand artiste de la Comédie-Française a, depuis, créé des rôles qui l’ont classé parmi les meilleurs tragédiens de notre époque ; jamais il ne fut mieux inspiré, plus émouvant que dans ce sombre carrefour. »

Gilles Thomas

GILLES THOMAS est fonctionnaire à la Ville de Paris, coauteur de l’Atlas du Paris souterrain, conseiller technique de multiples ouvrages et documentaires, il est « LE » spécialiste du sous-sol parisien.

Si vous souhaitez en savoir plus et découvrir son « Mounet-Sully sous Paris, ou le théâtre des Catacombes » (inédit), téléchargez sans attendre l’intégralité de son texte en cliquant ici (pdf)

Retrouvez également le Podcast de l’interview de Gilles Thomas donnée à ICI Radio-Canada pour l’émission Les samedis du monde animée par Arnaud Decroix (Samedi 31 octobre 2015) : « Le mystère des Catacombes ».

A lire également ci-dessous : CATACOMBES, une ville sous la ville (Figaroscope 2008)

2008-11-19 - FIGAROSCOPE - Catacombes de Paris

Catacombes, une ville sous la ville © Figaroscope 19/11/2008

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Mounet-Sully en mal de RECONNAISSANCE

06 lundi Juil 2015

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100 ans, Actualité, Bergerac, Comédie-Française, Commémoration, Disparition, Dordogne, Frédérick Sully, Hommage, Mounet-Sully, Saint-Astier, Sudouest Le Mag

SUDOUEST LE MAG

Edition BEARN 13 juin 2015 – Numéro 167

DECOUVERTE PATRIMOINE – Commémoration

Mounet-Sully en mal de RECONNAISSANCE

Qui était Jean Sully-Mounet dit Mounet-Sully ? Né à Bergerac en 1841 et mort à Paris en 1916, il était, il était… acteur. Nul n’étant prophète en son pays, il est finalement assez peu connu en Dordogne (un château porte cependant son nom à la sortie de Bergerac en direction de Mussidan) alors que plusieurs hommages sont prévus en France en 2016, année où l’on commémorera les 100 ans de la disparition du sociétaire de la Comédie-Française. Pour faire court, il fait partie des monstres sacrés du théâtre classique et romantique de la fin du XIXe. Aujourd’hui son arrière-petit-fils Frédérick Sully se bat pour obtenir plus de reconnaissance pour son illustre aïeul. Il a notamment déposé un dossier à la Commission des programmes philatéliques pour qu’un timbre soit imprimé à l’effigie de Mounet-Sully. Dans le département natal du tragédien, on ne se bouscule pas au portillon pour lui rendre hommage. L’école de Saint-Astier qui porte son nom travaille depuis plusieurs années sur un projet pédagogique et culturel autour de la vie et l’oeuvre de l’artiste. Mais on attend toujours une possible statue érigée à Bergerac. Elle serait du plus bel effet pour la commémoration annoncée.

Commémoration : Mounet-Sully en mal de Reconnaissance © Sudouest Le Mag 2015

Commémoration : Mounet-Sully en mal de Reconnaissance © Sudouest Le Mag 2015

A lire également : Quel hommage pour le bergeracois Mounet-Sully ? (Cliquer ici)

 

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Bergerac : quel hommage pour le tragédien Mounet-Sully ?

07 jeudi Mai 2015

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Actualité, Amis de Mounet-Sully et de Paul Mounet, Bergerac, Carré des illustres, Catherine Larcher, Comédie-Française, Commémorations nationales, Commission des programmes philatéliques, Cyrano, Ecole Mounet-Sully, Exposition, Fréderic Sully, Jardin Perdoux, Jean Cocteau, Jean-Charles Gauthier, Mairie du 5ème, Maison de Victor Hugo, Mounet-Sully, Oedipe, Quartier historique des Deux rives de Bergerac, Saint-Astier, Sudouest, Timbre, Ville d'Orange

SUDOUEST

BERGERAC Mardi 5 mai 2015

Bergerac : quel hommage pour le tragédien Mounet-Sully ?

Plusieurs manifestations sont prévues en France en 2016. Trop peu encore dans la cité.

C’est le combat d’une vie qui est enfin récompensé : après plusieurs années d’intense lobbying auprès du ministère de la Culture, Frédérick Sully, arrière-petit-fils de Mounet-Sully (né Jean-Sully Mounet) et vice-président de l’association des Amis de Mounet-Sully et de Paul Mounet, vient d’obtenir que son illustre aïeul, né à Bergerac en février 1841, fasse partie des personnalités qui seront commémorées un peu partout en France en 2016. « Il était important que le centenaire de la disparition de Mounet-Sully, mort le 1er mars 1916 à Paris, figure dans la liste officielle des commémorations nationales, explique Frédérick Sully. Le tragédien, Mounet-Sully a fait partie de ces monstres sacrés du théâtre classique et romantique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle et il méritait en cela un hommage national. »

Hommage national qui devrait donner lieu à une série d’événements culturels à Paris mais aussi en région. La Comédie-Française, dont Mounet-Sully a été un éminent sociétaire de 1874 jusqu’à sa mort, réfléchit à la possibilité d’organiser une grande soirée de théâtre en mémoire du célèbre Bergeracois, le 1er mars 2016. La Maison de Victor-Hugo (à Paris), la Ville d’Orange et la mairie du 5e arrondissement de Paris se sont déjà positionnées plus ou moins officiellement pour accueillir une exposition sur le comédien, entre le début du printemps et la fin de l’automne 2016. « Certains projets restent encore à affiner, mais les choses devraient prendre tournure dans les mois qui viennent », se réjouit par avance le vice-président de l’association des Amis de Mounet-Sully et de Paul Mounet, qui réserve également une autre surprise aux admirateurs de son arrière-grand-père.

Un timbre commémoratif ?
Pour donner plus d’ampleur à la future commémoration, Frédérick Sully a ainsi déposé, courant avril, auprès de la Commission des programmes philatéliques un dossier dans lequel il sollicite l’impression d’un timbre commémoratif à l’effigie de Mounet-Sully. Le descendant du tragédien y suggère la reproduction d’un dessin original de l’écrivain Jean Cocteau représentant Mounet-Sully au théâtre dans le rôle d’Œdipe. « La commission se réunira en juin, mais il faudra attendre le mois de novembre pour savoir si le timbre sera bel et bien édité », précise-t-il.

Trop peu d’initiatives locales
D’ici-là, l’arrière-petit-fils de Mounet-Sully devrait continuer sa croisade au nom de l’acteur. À dix mois de la date de commémoration officielle, il reste beaucoup à faire, y compris dans le Bergeracois où le centenaire de la mort de Mounet-Sully n’a jusqu’ici trouvé que peu d’échos. Mis à part l’école Mounet-Sully, de Saint-Astier, qui planche depuis déjà plusieurs mois sur un projet pédagogique et culturel en lien avec la vie et l’œuvre de l’artiste, les initiatives locales sont en effet encore trop largement balbutiantes. Le nouveau conseil du quartier historique des Deux rives de Bergerac, présidé par Catherine Larcher, voudrait élever « un carré des illustres » dans les allées du jardin Perdoux, où figurerait naturellement Mounet-Sully. Mais rien n’a encore été acté à ce jour, pas plus la forme du monument que son financement. « Nous allons y travailler dans les prochains mois », promet Catherine Larcher, qui ne désespère pas de voir aboutir en 2016 ce projet « qui lui tient particulièrement à cœur depuis des années ».

Le cours des choses pourrait en effet s’accélérer avec l’entrée dans la danse du délégué à la culture, Jean-Charles Gauthier, qui dit clairement « vouloir associer Bergerac aux festivités du centenaire ». « Je trouve personnellement très intéressant de célébrer localement une personnalité aussi emblématique que Mounet-Sully », confie l’élu. Voilà au moins qui nous changerait un peu de Cyrano…

Émilie Delpeyrat

http://www.sudouest.fr/

A lire également sur la version papier ci-dessous : LEUR AVIS Connaissez-vous Mounet-Sully ?

Bergerac : Quel hommage pour le tragédien Mounet-Sully ? © Sudouest 2015

Bergerac : Quel hommage pour le tragédien Mounet-Sully ? © Sudouest 2015

 

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Anatole France, Réjane, Mounet-Sully, Paul Mounet et Edouard de Max se mobilisent pour les orphelins d’Arménie

24 vendredi Avr 2015

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COMMÉMORATION

100e ANNIVERSAIRE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN

Alors que les arméniens commémorent ce vendredi 24 avril 2015 les 100 ans du génocide de leur peuple perpétré en 1915 par les Turcs ottomans, il nous est apparu nécessaire de rappeler le vieil engagement français pour la cause arménienne.

MOUNET-SULLY - Rôle de Polyeucte - Portrait par Ernest Hébert - 1880 © Musée Hébert

MOUNET-SULLY – Rôle de Polyeucte – Portrait par Ernest Hébert – 1880 © Musée Hébert

Ainsi en témoigne cette matinée organisée par la ligue française des droits de l’homme au profit des 80.000 orphelins d’Arménie qui s’est déroulée le samedi 16 juin 1900 au théâtre du Vaudeville. De nombreuses personnalités avaient alors répondu favorablement à la sollicitation d’Archag Tchobanian (1872-1954), directeur de la revue arménienne Anahit, faisant de cette « oeuvre de pitié valeureuse, une oeuvre d’art exquis ». Au programme de cette matinée de charité prévue à 13h30, une conférence d’Anatole France et une « causerie » de Mr Tchobanian : Le rôle de la race arménienne dans l’histoire.

 

L'AURORE - 17 Juin 1900 - Matinée pour les orphelins d'Arménie

L’AURORE – 17 Juin 1900 – Matinée pour les orphelins d’Arménie

Les organisateurs purent également compter sur l’engagement exceptionnel de certaines de nos plus grandes gloires du théâtre : Réjane et des artistes du Vaudeville dans Lolotte, Mounet-Sully dans le rôle du premier martyr arménien, Polyeucte, André Antoine et Suzanne Desprès dans Poil de Carotte. Le public put aussi applaudir Paul Mounet disant la superbe Mort du Chêne de Grenet-Dancourt et les vers d’Anatole France dits par Marguerite Moreno. A noter aussi les noms de Coquelin Ainé, d’Albert Lambert fils et pour la « partie arménienne », celui d’Edouard de Max déclamant la Lyre de la Vierge (Béchiktachlian) et de Madame Segond-Weber pour La Berceuse (Tchobanian). Mr Sevadjion se fit l’interprète au piano de trois de ses compositions.

 

L'AURORE - 17 Juin 1900 - Matinée pour les orphelins d'Arménie

L’AURORE – 17 Juin 1900 – Matinée pour les orphelins d’Arménie

1900-06-17 - MS, PM et EDM - L'AURORE - POLYEUCTE Gala bénéfice Orphelins Arménie (Vaudeville) (c)

L’AURORE – 17 Juin 1900 – Matinée pour les orphelins d’Arménie

Frédérick Sully

D’après le journal L’Aurore du 17 juin 1900

Article rédigé par Charles Martel

 

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