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Mounet-Sully et Paul Mounet

~ Le site des Frères Mounet

Mounet-Sully et Paul Mounet

Archives de Tag: Paul Mounet

Le théâtre cinématographique à Neuilly

12 vendredi Août 2011

Posted by mounetsully in L'image

≈ Commentaires fermés sur Le théâtre cinématographique à Neuilly

Étiquettes

Albert Lambert, Anatole France, André Calmettes, Formigé, Jules Lemaître, Julia Bartet, Le Bargy, Le Film d'art, Le Retour d'Ulysse, Mistinguette, Paul Mounet, Pénélope, Pièce cinématographique, Ulysse

LE FILM D'ART - Les studios rue Chauveau à Neuilly 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Un entr’acte au théâtre du Film d’Art – Studio de la rue Chauveau à Neuilly lors du tournage du  » Retour d’Ulysse » – Le foyer des artistes : à droite, sur un banc, Mme Bartet (Pénélope), voilée, converse avec M. Delaunay (le grand prêtre).

Nous avons depuis plusieurs mois déjà, un théâtre de plus mais un théâtre extraordinaire et infidèle aux traditions les plus sacrées, puisqu’aucun journal encore n’en a signalé l’existence. Il a été édifié par M. Formigé, et personne ne l’a imprimé, et l’on a publié ni ses façades où le fer de couleur tendre sertit le verre limpide, ni ses plans. Il est dirigé par l’un des plus artistes metteurs en scène qui soient, et nul ne l’a proclamé ; ses auteurs portent les noms les plus retentissants de la littérature dramatique, et l’on n’en sait rien ; comédiens et tragédiens choisis entre les plus fameux, les plus applaudis, se sont succédés sur ses planches ; des talents originaux, et parfois un peu excentriques, y ont alterné avec des talents classiques et consacrés.

Dans le paisible quartier où, volontairement, on l’exila, loin des potins, à Neuilly, les voisins, les promeneurs flânant à l’ombre des platanes, ont vu se glisser tour à tour par la petite porte basse du jardinet qui l’entoure la divine Bartet et Melle Mistinguette, M. Max Dearly et M. Paul Mounet, le mime Séverin après M. Albert Lambert, et, presque tous les jours, M Le Bargy et M. Calmettes ; puis, le lendemain, ils cherchaient en vain dans leur journal un écho, une note au « courrier », le tableau des recettes, ce baromètre du succès.

Etrange théâtre, en vérité, si modeste, si mystérieux ! Mais voici la première indiscrétion : L’Illustration en a la primeur, et, bientôt, on entendra parler du Film d’Art. Car ce théâtre de la rue Chauveau, en effet, tout comme celui de la rue des Alouettes, dont nous allâmes naguère, de compagnie et toutes portes ouvertes, visiter les coulisses, est un théâtre cinématographique.

Je ne crois pas faire de tort au cinématographe en constatant que son répertoire dramatique, s’il est curieux, amusant, et bien souvent tout à fait étonnant quant à l’exécution, est généralement assez puéril d’invention. Le film, alimenté au jour le jour par des passants, pour ainsi dire, n’a pas trouvé encore son Shakespeare ni son Molière.

Pourtant, quel admirable public à satisfaire, à cultiver, que ces foules où se coudoient les plus humbles et les plus délicats ; où quelque candide écolier, un jour de vacances, risque de s’asseoir, chétif, auprès de M. Anatole France, par exemple, amateur passionné de ces spectacles ! Et qui n’a rêvé d’une dramaturgie spéciale, intelligemment appropriée à ce mode nouveau d’interprétation, d’un répertoire superbe auquel ne dédaigneraient pas collaborer des écrivains en pleine gloire, d’authentiques artistes, et que viendraient enrichir tour à tour des fééries naïves et souriantes comme des contes de grand’mère, des drames sobres, émouvants comme des épopées, tout cela réglé par un metteur en scène rompu à toutes les habiletés, et interprété, dans de somptueux décors, dans l’auguste cadre de quelque demeure historique ou devant la frissonnante toile de fond d’un beau paysage, dans la clairière ensoleillée, au bord du fleuve ou de l’étang, par les reines et les rois de la rampe ?

Ce rêve-là est précisément celui qu’ont ambitionné de réaliser les créateurs du Film d’Art. Dans quelques jours, enfin, après bien des semaines d’un consciencieux et lent travail, on va pouvoir apprécier le plein succès de leur entreprise. […] (lire la suite)

G.B. – « Le théâtre cinématographique » L’ILLUSTRATION n° 3427 – 31 octobre 1908

 
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A propos du « Retour d’Ulysse » par le Film d’Art…

11 jeudi Août 2011

Posted by mounetsully in L'image, L'image & le son

≈ Commentaires fermés sur A propos du « Retour d’Ulysse » par le Film d’Art…

Étiquettes

Albert Lambert, André Calmettes, Cinématographe, Film d'Art, Jules Lemaître, Julia Bartet, l'Odyssée, Le Bargy, Le Retour d'Ulysse, Mounet-Sully, Pantomime, Pathé, Paul Mounet, Pénélope, Ulysse

[…] Il nous faut revenir vers le calme de la rue Chauveau, à Neuilly, où M. Le Bargy, avec la collaboration de M.Calmettes, qui a tout préparé d’avance et dirigé les premières répétitions, achève de régler Le Retour d’Ulysse, de M. Jules Lemaître.

LE RETOUR D'ULYSSE - Paul Mounet - Le Film d'Art 1908

Le temps est délicieux pour cette promenade. Par les avenues ensoleillées que nous suivons, c’est à peine si quelques feuilles d’or jonchent le sol. Dans la haute salle de verre et d’acier, une délicate lumière, alanguie, très douce, tamisée, quand il faut, par des velums, éclaire les plus piquants tableaux.

Au fond, un décor planté, la salle du trône du palais d’Ulysse, ouverte sur une terrasse fleurie de lauriers-roses, et, appuyé là contre, à gauche, un bois d’oliviers dont les feuillages menus voilent à demi l’azur clair de la mer Ionienne, un autre décor placé en paravent, j’imagine, pour protéger les opérateurs campés au premier plan avec leur appareil de prise de vues. Car, sous ce hall énorme, les vents coulis folâtrent à leur aise, et malgré le rayonnement de deux gros poêles chauffés au rouge, il fait frais, plutôt.

Les machinistes vérifient la solidité de leurs fragiles constructions ; les garçons d’accessoires disposent les derniers sièges, les fourrures fauves sur le trône royal. M. Calmettes, metteur en scène attentif, veille à ces préparatifs suprêmes. Des Grecs à demi nus, jambes à l’air, un paletot jeté sur leurs courtes tuniques sans manches, des Grecques aux blancs péplos, un peu transies loin du soleil d’Ithaque, vont viennent en attendant les protagonistes, et peu à peu, finissent par se réunir, en deux groupes qui frissonnent, autour des poêles.

M. Albert Lambert, bientôt, descend les rejoindre, mieux couvert, cependant, et protégé par sa chlamyde de laine ; et, devant ce mélange de vestons, de cottes bleues, de draperies savantes, d’oripeaux de théâtre, on dirait de quelque halte du chariot de Thespis dans une auberge des grand’routes. C’est pittoresque au possible.

On fume un moment, malgré la défense, car l’atmosphère enfumée est peu propice à l’enregistrement des bonnes bandes. Mais M. Le Bargy arrive, et, sévère gardien de la discipline, jaloux de fournir du beau travail, prie même ses camarades de cesser. Il n’y aura que Paul Mounet, Ulysse superbe et indomptable, qui, ses mâles bras nus, de belles cnémides d’airain aux jambes, se hasardera, plus tard, à enfreindre discrètement cette consigne inflexible.

Et voici, enfin, Mme Bartet, plus souple, plus harmonieuse, plus divine que jamais sous des étoffes blondes brodées de crocos. Nous n’entendrons pas aujourd’hui sa voix aux mélodieuses inflexions, puisqu’elle s’est résignée à jouer la pantomime seulement ; mais la voir agir, se mouvoir, marcher dans ses onduleux voiles, gagner, à son tour, le poêle bien chaud, n’est-ce pas, déjà, un charme suffisant ?

LE FILM D'ART - Le Retour d'Ulysse avec Julia Bartet - PATHE 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Le Film d’Art – « Le Retour d’Ulysse » – Pénélope frileuse : Mme Bartet prend un « air de feu ».

On attendait plus qu’elle, et l’on commence.

On attaque le troisième tableau, celui où le grand prêtre (M. Delaunay) va présenter à la reine des prétendants, et à leur tête Antinoüs (M. Albert Lambert). Et vous voyez ici Le Retour d’Ulysse, c’est une de ces pages comme M. Jules Lemaître en a écrit plusieurs déjà, plus savoureuses, plus délicates les unes que les autres, En marge des vieux livres ; une page « en marge » de l’Odyssée, avec les quelques licences obligatoires, ou du moins permises : ainsi,  le rajeunissement de Télémaque, qui n’est plus, afin de ménager une émotion aux mères, qu’un enfant de douze à quinze ans.

LE FILM D'ART - Le Retour d'Ulysse avec Paul Mounet - PATHE 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Le Film d’Art : « L’ACADÉMIE » et la « COMÉDIE » travaillant pour le Cinématographe – « Le Retour d’Ulysse » – Scénario de M. Jules Lemaître, mis en scène par M. Le Bargy et mimé par Mme Bartet (Pénélope), M. Delaunay (le grand prêtre), M. Albert Lambert (Antinoüs) et M. Paul Mounet (Ulysse).

La scène s’anime, sous l’impulsion énergique de de M. Le Bargy. Quatre fois, cinq fois, six, peut-être, on l’a recommencée. Elle va, enfin, et les cinématographes de la maison Pathé (qui éditera les productions du Film d’Art) sont autorisés à « tourner ». Et ils ne tournent pas longtemps, à chaque séance, tant est exigeant, sévère, méticuleux, le directeur de la scène. Quelques mètres de bande, tout au plus, c’est le rendement de la matinée, d’une journée souvent.

La scène est vide. On va recommencer, pour la prise de vue cette fois.

LE FILM D'ART - Le Retour d'Ulysse avec Paul Mounet et Julia Bartet - PATHE 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Le Film d’Art – Une répétition du  » Retour d’Ulysse » – MM. Le Bargy et Calmettes règlent le geste de Pénélope repoussant les prétendants.

– Entrez, les prétendants ! commande M. Le Bargy. Et les guerriers insolents, la tête ceinte du bandeau, chlamydes au vent, franchissent le seuil.

– Entrez, Bartet !… A genoux, les prétendants !… Relevez-vous !… A genoux, Delaunay… le geste de supplication ! Non ! non ! Bartet ! et Mme Bartet fait ce geste de dénégation, repousse les soupirants assez audacieux pour briguer la couche du fils de Laerte, se jette sur son enfant, seul roi d’Ithaque !… Et là vous verrez avec quelle tendresse, de quel élan passionné, et retenu, pourtant, avec un art suprême, l’idéale Pénélope embrasse, à ce moment, le rejeton chéri du subtil Odysseus !

C’est fini. Les petits moulins de l’appareil enregistreur se sont arrêtés. On va passer à une autre scène.

Pénélope, Ulysse, Antinoüs, les guerriers, les suivantes, les gardes, les esclaves, de nouveau, se pressent autour des gros calorifères, cependant que les machinistes plantent le décor de la cour où, l’un après l’autre, les prétendants essayeront l’arc en leurs faibles mains inflexible.

LE FILM D'ART - Paul Mounet dans le studio de la rue Chauveau à Neuilly 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Dans les coulisses du tournage du  » Retour d’Ulysse » – Ulysse (M. Paul Mounet), Antinoüs (M. Albert Lambert), un grand prêtre (M. Delaunay) et autres personnages d’un scénario de M. Jules Lemaître.

En somme, il n’échappera pas au lecteur que nous voilà assez loin des spectacles que lui présente régulièrement le cinématographe, et dont nous lui avons naguère révélé les dessous. Pourtant, dans certains cas, les trucs propres à l’appareil permettront des effets dramatiques nouveaux. Mais ce qu’on a cherché surtout, c’est à réaliser artistement, et à fixer des pantomimes simples, expressives, interprétées par de grands acteurs ; c’est parer de la plus captivante façon, en l’entourant de toutes les séductions que peut y ajouter une mise en scène irréprochable, magnifique, pour la diffuser ensuite jusque dans les faubourgs, jusque dans les hameaux, la pensée d’auteurs qui n’avaient pu recueillir jusqu’ici les bravos d’une élite. C’est une tentative à la fois belle et saine.

G.B. – « Le théâtre cinématographique » L’ILLUSTRATION n° 3427 –           31 octobre 1908

Lire aussi : (« Le théâtre cinématographique à Neuilly »)

 
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Les disques et microsillons…

16 samedi Juil 2011

Posted by mounetsully in Discographies

≈ Commentaires fermés sur Les disques et microsillons…

Étiquettes

Albert Lambert, Alfred de Musset, Andromaque, Berthe Bovy, Columbia, Coquelin, Corneille, Cyrano, Decca, Edmond Rostand, Georges Le Roy, Henri de Bornier, Jean Cocteau, Jeanne Rémy, Jeanne Sully, Jules Lemaître, Julia Bartet, L'Aiglon, La fille de Roland, La Voix de l'Auteur, Le bonheur est dans le pré, Le Cid, Mounet-Sully, Oedipe roi, Pathé, Paul Fort, Paul Mounet, Phèdre, Racine, Sarah Bernhardt, Silvain, Sophocle, Victor Hugo

DISCOGRAPHIE(S) : MOUNET-SULLY

« ŒDIPE ROI » (Lacroix / Sophocle)
 
Extrait : « O vous qui suppliez… »
 
Déclamation (voix parlée) : Mounet-Sully (Œdipe)
 
PATHE (saphir) N° 4306 – Vitesse 80 tours – 29 cm
 
 
Disque PATHE - Oedipe-Roi - Mounet-Sully

Disque PATHE – Oedipe-Roi de Sophocle (trad. de Jules Lemaître) par Mounet-Sully

« LA BALLADE DES DEUX EPEES » de La fille de Roland (Henri de Bornier)
 
Extrait : « La France, dans ce siècle, eut deux grandes épées, … »
 
Déclamation (voix parlée) : Mounet-Sully
 
PATHE (saphir) N° 4306 – Vitesse 80 tours – 29 cm
 
 
 
 
 
 
« SOUVENIRS SUR LA COMEDIE-FRANÇAISE » (Georges Le Roy, ex-sociétaire)
 
MOUNET-SULLY - Souvenirs sur la Comédie-Française Disque DECCA

Disque DECCA – Souvenirs sur la Comédie-Française (Mounet-Sully / Sarah Bernhardt) par Georges Le Roy

 
LES GRANDS TRAGEDIENS
 
N° 1 (2 faces) : Mounet-Sully / Sarah Bernhardt
 
DECCA (Long Playing) FMT 163649 – Vitesse 33 tours – 30 cm (1956)
 
 
 
 
 
 
« LES MARIES DE LA TOUR EIFFEL / PORTRAITS-SOUVENIRS » (Jean Cocteau)
 
Disque LVA - Portraits-Souvenirs (Mounet-Sully) par Jean Cocteau

Disque LVA – Portraits-Souvenirs (Mounet-Sully) par Jean Cocteau

PORTRAITS-SOUVENIRS
 
N° II (2 faces) : Jean Cocteau lit le portrait de Mounet-Sully (texte lu par Melle Berthe Bovy, pour la célébration à la Comédie-Française, du centenaire de la naissance de Mounet-Sully le 6 mars 1941)
 
LA VOIX DE L’AUTEUR (B.Grasset – Plon) LVA 13 B – Vitesse 33 tours – 30 cm (1962)
 
 
 
 
 
 
« LES GEANTS DU THEATRE FRANÇAIS » (repiquage d’enregistrements de 1898 à 1932)
 
LES GEANTS DU THEATRE FRANÇAIS - Sarah Bernhardt, Mounet-Sully, Jeanne Sully 33 tours
 
Sélection :
 
          Sarah Bernhardt (Phèdre de Racine)
 
          Mounet-Sully (Oedipe-Roi de Sophocle)
 
          Constant Coquelin (Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostant)
 
          Silvain (Le Chêne et le Roseau de La Fontaine)
 
          Julia Bartet et Jeanne Sully (Andromaque de Racine)
 
          Albert Lambert (Lucie d’Alfred de Musset)
 
 
SELECTION DU READER’S DIGEST N° 63881 – Vitesse 33 tours – 17 cm 
 
 
 
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DISCOGRAPHIE(S) : PAUL MOUNET / JEANNE REMY
 
 
« LE CID » (Pierre Corneille) « Tragédie complète en 17 disques »
 
PATHE (saphir) N° 1677 à 1693 – Vitesse 80 tours – 1913*
 
*date d’enregistrement (Paul Mounet : Janvier 1913)
 
 
Distribution :
 
          MM. Paul Mounet (Don Diègue)
 
          Falconnier (Don Arias)
 
          Ravet (Don Gomès)
 
          Alexandre (Don Rodrigue)
 
          Guilhène (Don Alonse)
 
          Jean Worms (Don Sanche)
 
          Gerbault (Don Fernand)
 
          Mmes Roch (Chimène)
 
          Lherbay (Léonor)
 
          Yvonne Ducos (Elvire)
 
          Jeanne Rémy (L’Infante : Doña Urraque)
 
          M.Jacques (un page de l’Infante)
 
 
MOUNET Paul - Le Cid Disque PATHE

Disque PATHE – Le Cid de Pierre Corneille par Paul Mounet, Madeleine Roch, Jeanne Rémy…

Disque 1 (Face A) : « Acte I – Chimène : Elvire, m’as-tu fait un rapport… »
 
Disque 1 (Face B) : « L’Infante : Page, allez avertir Chimène de ma part… »
 
Disque 2 (Face A) : « L’Infante : Il m’en souvient si bien que j’épendrai mon sang… »
 
Disque 2 (Face B) : « L’Infante : Juste ciel, d’où j’attends mon remède… »
 
Disque 3 (Face A) : « Le Comte : Les exemples vivants sont d’un autre pouvoir… »
 
Disque 3 (Face B) : « Don Diègue : Rodrigue, as-tu du coeur ? »
 
Disque 4 (Face A) : « Don Rodrigue : Percé jusques au fond du coeur. »
 
Disque 4 (Face B) : « Le Comte : Je l’avoue entre nous, mon sang un peu trop chaud. »
 
Disque 5 (Face A) : « Acte II – Don Rodrigue : A moi, Comte, deux mots. »
 
Disque 5 (Face B) : « L’Infante : Tu n’as dans leur querelle aucun sujet de crainte. »
 
Disque 6 (Face A) : « Léonor : Cette haute vertu qui règne dans votre âme… »
 
Disque 6 (Face B) : « Don Sanche : Peut-être un peu de temps le rendrait un peu moins… »
 
Disque 7 (Face A) : « Don Alonse : Sire, le Comte est mort. »
 
Disque 7 (Face B) : « Don Fernand : Don Diègue, répondez. »
 
Disque 8 (Face A) : « Acte III – Elvire : Rodrigue, qu’as-tu fait ? »
 
Disque 8 (Face B) : « Elvire : Reposez-vous, Madame. »
 
Disque 9 (Face A) : « Don Rodrigue : Eh bien ! Sans vous donner la peine… »
 
Disque 9 (Face B) : « Chimène : Ah ! Rodrigue, il est vrai, quoique ton ennemie… »
 
Disque 10 (Face A) : « Chimène : Va ! Je ne te hais point. »
 
Disque 10 (Face B) : « Don Diègue : Rodrigue, enfin le ciel permet que je te voie ! »
 
Disque 11 (Face A) : « Acte IV – Chimène : N’est-ce pas un faux bruit ? »
 
Disque 11 (Face B) : « L’Infante : Ma chimène, il est vrai que… »
 
Disque 12 (Face A) : « Don Fernand : Généreux héritier d’une illustre famille… »
 
Disque 12 (Face B) : « Don Rodrigue : Sous moi donc cette troupe s’avance… »
 
Disque 13 (Face A) : « Don Rodrigue : Mais enfin sa clarté montre notre avantage… »
 
Disque 13 (Face B) : « Chimène : Qu’il meure pour mon père et non pour la patrie. »
 
Disque 14 (Face A) : « Acte V – Don Diègue : Quoi Sire, pour lui seul… »
 
Disque 14 (Face B) : « Chimène : Quoi, Rodrigue, en plein jour ! »
 
Disque 15 (Face A) : « Don Rodrigue : Après la mort du Comte, et les Mores défaits… »
 
Disque 15 (Face B) : « L’Infante : T’écouterai-je encor, respect de ma naissance… »
 
Disque 16 (Face A) : « L’Infante : Je le remarque assez et toutefois mon coeur… »
 
Disque 16 (Face B) : « Elvire : Gardez, pour vous punir de cet orgueil étrange… »
 
Disque 17 (Face A) : « Don Diègue : Enfin, elle m’aime, Sire et ne crois plus… »
 
Disque 17 (Face B) : « Don Rodrigue : Mais si ce fier honneur, toujours inéxorable… »
 

DISQUES PATHE N° 1677 à 1693 – Vitesse 80 tours – 1912

 
 
 
 
« SOUVENIRS SUR LA COMEDIE-FRANÇAISE » (Georges Le Roy, ex-sociétaire)
 
MOUNET-SULLY - Souvenirs sur la Comédie-Française Disque DECCA (face 2)

Disque DECCA – Souvenirs sur la Comédie-Française (Silvain / Paul Mounet) par Georges Le Roy

LES GRANDS TRAGEDIENS
 
N° 2 (2 faces) : Silvain / Paul Mounet
 
DECCA (Long Playing) FMT 163649 – Vitesse 33 tours – 30 cm (1956)

 

 
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DISCOGRAPHIE(S) : JEANNE SULLY

« LA RONDE AUTOUR DU MONDE » (Paul Fort)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190026 (L 770-1) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« L’ECUREUIL » (Paul Fort)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190026 (L 770-1) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« LE BONHEUR » (Paul Fort)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190026 (L 770-1) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« PHILOMELE » (Paul Fort)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190026 (L 771-1) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« BON CONSEIL AUX AMANTS » (V. Hugo)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D19028 (L 772) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« A NINON – Poésie » (A. de Musset)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D19028 (L 769) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« L’AIGLON – 5e ACTE : Régner !… » (Ed. Rostand)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190027 (L 773-1) – Vitesse 78 tours
 
 
Disque COLUMBIA - L’Aiglon d’Edmond Rostand par Jeanne Sully

Disque COLUMBIA – L’Aiglon d’Edmond Rostand par Jeanne Sully

 
 « L’AIGLON – 2e ACTE : Ah ! France ! S’il se meurt » (Ed. Rostand)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190027 (L 774-1) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 

« A QUOI REVENT LES JEUNES FILLES – Acte 1 – Scènes 1 ET 3 » (A. de Musset)

 
Ninon : Melle Madeleine Renaud, Sociétaire de la Comédie-Française
 
Ninette : Melle Jeanne Sully, Pensionnaire
 

FACE A + FACE B

« FANTASIO – Acte 1 – Scène 3 : Eh bien, colonel ? » (A. de Musset)
 
Le Prince de Mantoue : Mr Pierre Bertin, Sociétaire de la Comédie-Française
 
Marinoni : Mr Dorival, Pensionnaire
 
DISQUE GRAMOPHONE DB-4884 (52-1157 et 1158) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« ANDROMAQUE – Acte 3 – Scène 8 : Hélas de quel effet tes discours sont suivis, extrait » (Racine)
 
par Madame Julia Bartet (Andromaque), Melle Jeanne Sully (Cephise)
 
EMI 7675402 (enregistrement de 1932)
 
 

Disponible en CD « LE THEATRE PARISIEN de Sarah Bernhardt à Sacha Guitry » EMI Classics France – 1993

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Mounet-Sully et le cinéma

12 mardi Juil 2011

Posted by mounetsully in L'image, L'image & le son

≈ Commentaires fermés sur Mounet-Sully et le cinéma

Étiquettes

Actualités cinématographiques, Affiche Pathé Frères, Béatrix Dussane, Georges Berr, Le Film d'art, Marie Leconte, Mounet-Sully, Muet, Oedipe roi, Paul Mounet, Pièce cinématographique, Précieuses Ridicules, Sarah Bernhardt

Tout comme pour les premiers enregistrements sonores, la grande Sociétaire Béatrix Dussane, auteur de nombreux ouvrages et conférences sur le théâtre et sur les acteurs, nous rappelle ici ce que furent les premières véritables « œuvres » cinématographiques auxquelles, du reste, elle participa. Ce témoignage sans concessions, nous donne, une fois de plus, par des mots simples, un éclairage on ne peut plus juste de cette entreprise débutante à laquelle participèrent bon nombre d’acteurs de théâtre aux noms prestigieux et plus particulièrement Mounet-Sully et son frère Paul Mounet.

Puissent ces quelques lignes bannir à jamais des termes comme « ridicule » ou « grotesque » des commentaires de ceux qui font le choix de visionner ces films, « scènes cinématographiques » et images d’actualités et de remplacer leurs sourires amusés par une expression plus encline à la réflexion et la curiosité ? Puissions-nous enfin comprendre une bonne fois pour toutes, que ces images, à l’instar des premiers enregistrements sonores, ne nous révèlent absolument rien du talent ni du jeu de ceux qui se sont prêtés, c’est le cas de le dire, « au jeu ». Pour ceux qui savent ce qu’est vraiment le théâtre, ceci n’est pas du théâtre et pour ceux qui savent ce qu’est le cinéma, ceci n’en est pas encore.

Frédérick Sully

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FILMS D’ART PATHE FRERES – Mounet-Sully, Paul Mounet… Affiche par Candido Aragonèse de Faria – 1911

Mounet-Sully et le cinéma

Son aventure dans le cinéma débutant est également désastreuse. C’est en 1908 que Le Bargy met sur pied la société du Film d’Art, avec le projet précis de faire passer sur l’écran les plus illustres acteurs du temps.

C’est du muet, ne l’oublions pas ! La scène de théâtre jouée sans paroles (et aussi sans métier cinématographique : où l’auraient-ils appris ?) sera accompagnée sur l’écran des fragments de texte appropriés. Vous connaissez, par les vieilles « actualités » la cadence d’images de cette époque. Les acteurs sentent bien qu’il faudrait ralentir leurs mouvements, diminuer l’amplitude de leurs gestes, estomper leurs jeux de physionomie. Mais il faudrait alors un scénario de cinéma, et non le déroulement d’un texte classique. Maquillage, éclairage, science du metteur en scène, tout est encore dans l’enfance. Et quelle naïveté chez tous ! Au même Film d’Art, on entreprend, avec Georges Berr et Marie Leconte (et moi-même, débutante éperdue) de tourner, en muet, les Précieuses Ridicules ! La chose d’ailleurs, ne sera jamais achevée…

C’est dans ces conditions que l’on mobilise Mounet-Sully avec la plus terrible scène d’Œdipe-Roi : hurlements de douleur (muets), visage ruisselant de sang, tâtonnement d’aveugle égaré, lamentations et imprécations (muettes…). Là il ne nous reste de lui qu’une vision de cauchemar…

Il faut vous résigner à le rêver à travers ce que nous pourrons vous en dire : la mécanique rudimentaire a échoué, notre ferveur et notre imagination gardent des chances meilleures.

Béatrix Dussane – « Dieux des planches » Edition Flammarion 1900 vécu – 1964

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Le Film d’Art, Pathé… et le théâtre filmé

12 mardi Juil 2011

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Étiquettes

Actualités, Albert Lambert, André Calmettes, Andromaque, Britannicus, Cinemantik, Claude Dauphin, Edouard de Max, Floria Tosca, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, François Coppée, Gaston Leprieur, Gaston Roudès, Hamlet, Henri Lavedan, Jacobites, Jean Hervé, Jeanne Delvair, Jeanne Rémy, Jeanne Sully, Jules Lemaître, Julia Bartet, La Tosca, Le Baiser de Judas, Le Film d'art, Le Retour d'Ulysse, Les Films du Jeudi, Louis Delaunay, Louis XI, Macbeth, Nicole Védrès, Oedipe roi, Paris 1900, Pathé, Pathé-Baby, Paul Capellani, Paul Mounet, Pièce cinématographique, Pierre Braunberger, Racine, Sarah Bernhardt, Scarpia, Société Eclipse, Sophocle, Yvonne Ducos

AVERTISSEMENT !

Les informations ci-dessous sont données à titre indicatif. Hormis certains documents visuels (tels qu’affiches, programmes, articles de presse d’époque…) permettant de préciser de façon exacte et sans équivoque les dates, distributions, réalisations et titres des productions cinématographiques décrites ci-dessous, peu d’informations vérifiées à ce jour permettent de les compléter de façon certaine dans leur intégralité.

Pour partie, cette liste a été constituée à partir de souvenirs et d’archives familiales, de coupures de presse et de témoignages d’époque vérifiés.

Les « dictionnaires » et autres « encyclopédies » ainsi que les travaux de recherche universitaire fiables et vérifiés ont permis le complément.

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FILMOGRAPHIE DES FRERES MOUNET (1908-1917)
 
 
 

LE RETOUR D'ULYSSE - Paul Mounet - Le Film d'Art 1908    LE BAISER DE JUDAS - Mounet-Sully - Le Film d'Art 1908

 
 
 
1908 « LE RETOUR D’ULYSSE » Pièce cinématographique de Jules Lemaître
 
FILM D’ART – Distribution : Julia Bartet, Paul Mounet, Albert Lambert…
 
Plus d’informations ? Cliquer ici (Fondation Jérôme Seydoux-Pathé)
 
 
"Le Retour d'Ulysse" - Ulysse : Paul Mounet

« Le Retour d’Ulysse » – Ulysse : Paul Mounet

 
 
1908 « LE BAISER DE JUDAS » Pièce cinématographique d’Henri Lavedan
 
FILM D’ART – Distribution : Mounet-Sully, Albert Lambert fils…
 
Plus d’informations ? Cliquer ici (Fondation Jérôme Seydoux-Pathé)
 
 
MOUNET-SULLY - Le Baiser de Judas - Photo du film

« Le baiser de Judas » – Jesus : Albert Lambert et Judas : Mounet-Sully

 
 
 
1908 « BRITANNICUS »  Pièce cinématographique de Jules Lemaître réalisée par André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Madeleine Roch, Réjane, Mounet-Sully…
 
 
 
 
1909 « ANDROMAQUE » (Racine) Pièce cinématographique d’André Calmettes 
 
Titre : Une scène d’Andromaque à la Comédie-Française
 
(Acte 5 – Scène 3)
 
FILM D’ART – Distribution : Mounet-Sully, Louise Silvain…
 
Plus d’informations ? Cliquer ici (Fondation Jérôme Seydoux-Pathé)
 
 

“Andromaque” – Acte 5 – Scène 3 – Oreste : Mounet-Sully

 
 
  
1909 « HAMLET » (Shakespeare) Pièce cinématographique d’André Calmettes
 
(1 seul fragment tourné : « la scène des fossoyeurs ») 
 
Distribution : Mounet-Sully…
 
 
MOUNET-SULLY - Hamlet - Photo du Film - 1909

« Hamlet » – Scène des fossoyeurs – Hamlet : Mounet-Sully

 
 
 
1909 « MACBETH » Pièce cinématographique d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Paul Mounet, Jeanne Delvair…
 
Plus d’informations ? Cliquer ici (Fondation Jérôme Seydoux-Pathé)
 
 
 
 
1909 « LA TOSCA » (Victorien sardou) Pièce cinématographique d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Sarah Bernhardt, Edouard de Max, Paul Mounet…
 
 
Sarah BERNHARDT et Edouard DE MAX - La Tosca - Photo du film

“La Tosca” – Floria Tosca : Sarah Bernhardt et Scarpia : Edouard De Max

 
 
1909 « RIGOLETTO » Film d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Rolla Norman, Paul Mounet, Paul Capellani, Marcelle Géniat, Henry Sylvain…
 
 
 
 
1910 « RIVAL DE SON PERE » Film d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Julia Bartet, Emile Dehelly, Roger Monteaux, Paul Mounet...
 
 

« Rival de son père » – Don Carlos : Paul Mounet

 
 
1910 « LOUIS XI » Film d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Emile Dehelly, Paul Mounet, Rolla Norman, Julia Bartet…
 
 
 
 
1910 « L’HERITIERE » Film de henri Pouctal et d’André Calmettes
 
FILM D’ART – Distribution : Paul Mounet, Henri Rollan, Julien Clément, Melle Gilman…
 
 

« L’HERITIERE » – FILM D’ART avec Paul Mounet de la Comédie-Française

 
 
 
1912 « LES JACOBITES » (François Coppée) Pièce cinématographique (606 m) 

 
FILM D’ART – Distribution : Paul Mounet, Emile Dehelly, Duparc, Melle Provost, Yvonne Ducos…
 
 
 
 
1912 « ŒDIPE-ROI » (Sophocle) Pièce cinématographique de Gaston Roudès sur un scénario de Mounet-Sully
 
Variante de titre « La Légende d’Oedipe »
 
SOCIETE ECLIPSE – Distribution :  Mounet-Sully, Paul Mounet, Jeanne Delvair, Jean Hervé, Louis Delaunay, Jeanne Rémy, Yvonne Ducos, Jeanne Sully (enfant)…
 
 
"La légende d'Oedipe" - Oedipe : Mounet-Sully

« Oedipe-roi » (La légende d’Oedipe) – Oedipe : Mounet-Sully

 
 
1916 « MOUNET-SULLY » Documentaire cinématographique hommage à Mounet-Sully incluant :
 
Des images d’actualités, un extrait d’une scène du film « Hamlet » (scène des fossoyeurs), un extrait d’une scène de « La légende d’Œdipe » et des photos de Mounet-Sully dans Amphitryon de Molière, Hernani de Victor Hugo.
 
ACTUALITES PATHE
 
Disponible également en pellicule PATHE-BABY Réf. 317
 
 
Pour visualiser le film*, cliquez sur l’image ci-dessous :
 
MOUNET-SULLY - Images d'Actualités Pathé

« Hommage à Mounet-Sully » – film d’Actualités Pathé – Pathé Baby 1916

 
*Avec l’aimable autorisation de CINEMANTIK (Tous droits réservés)
 
(une fois sur le site, préférez le plein écran). 
 
 
 
 
1917 « PAR LA VERITE » Drame de Mme Devoyod réalisé par Gaston Leprieur et Maurice De Féraudy d’après un roman d’Ernest Daudet
 
FILMS MOLIERE – Distribution : Paul Mounet, Marcelle Géniat, Paule Andral, Jean Worms…
 
Plus d’informations ? Cliquer ici (Fondation Jérôme Seydoux-Pathé)
 
 
 
 
1946 « PARIS 1900 » Film documentaire réalisé par Nicole Védrès d’après une idée de Pierre Braunberger et commenté par Claude Dauphin.
 
Musique : Guy Bernard
 
Chronique de la vie parisienne entre 1900 et 1914 réalisée à l’aide de documents d’époque et d’extraits de plus de sept cents films.
 
PARIS 1900 - Affiche film 1947

PARIS 1900 – Affiche film 1947

PANTHEON PRODUCTION
 
Parmi les personnages filmés : Maurice Chevalier, Jean Jaurès, Mistinguett, Auguste Renoir, Georges Carpentier, Léon Blum, La Belle Otero, Claude Debussy, André Gide, Polin, Auguste Rodin, Maurice Barrès, Dranem, Paul Déroulède, Mayol, Courteline, Sarah Bernhardt, Edmond Rostand, Mounet-Sully, Paul Mounet (NDLR), Lucien Guitry, Cécile Sorel, Jean Bouin, André Brulé, Paul Valéry, Blériot, Firmin Gémier, Buffalo-Bill, Y.de Bray, Marcelle Praince, Gabrielle Dorziat, Jeanne Marnac, Maurice Donnay, Colette, Polaire, Cassive, De Max, Gabrielle Robinne, etc…
 
 
Distribué par LES FILMS DU JEUDI / LES FILMS DE LA PLEIADE (en savoir plus)
 
 

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Liste des ouvrages, publications, conférences…

11 lundi Juil 2011

Posted by mounetsully in Bibliographies

≈ Commentaires fermés sur Liste des ouvrages, publications, conférences…

Étiquettes

Anne Penesco, Bernard Clergeot, Boutique de la Comédie-Française, Cappiello, Centre Védantique, CNCS, Cocteau, Editions du Cerf, Editions Sillages, Editions Télémaque, Edouard de Max, Ernest Hébert, François Bernouard, Frédérick Lemaître, Gérard Watelet, Hélène Tierchant, Jeanne Sully, L'art du costume à la Comédie-Française, La grande histoire de la Comédie-Française, Le Festin, Les Annales, Mounet-Sully, Musée de la Tronche, Paul Mounet, Presses Universitaires de Lyon, Sainte Mère, Védanta

Page mise à jours régulièrement…

« HAMLET » The Mounet-Sully Edition – Editions F.Rullman, New York 1894

"HAMLET" The Mounet-Sully Edition - Ed. F.Rullman 1894

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« LA VIEILLESSE DE DON JUAN » par Mounet-Sully et Pierre Barbier – Editions Fasquelle, Paris 1906 

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« PAUL MOUNET » dans L’ALBUM COMIQUE par Gabriel Boissy – Paris Septembre 1908

L'ALBUM COMIQUE (n° 7 - 1908) - Paul MOUNET

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« LES HOMMES DU JOUR : MOUNET-SULLY » par Gabriel Reuillard – Les Hommes du Jour, n° 207 du 6 janvier 1911

"MOUNET-SULLY" - Les Hommes du Jour - n° 207 du 6 JAN 1911

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« SOUVENIRS D’UN TRAGEDIEN » par Mounet-Sully – Editions Pierre Lafitte, Paris 1911

"SOUVENIRS D'UN TRAGEDIEN" par Mounet-Sully - Ed. Pierre Lafitte 1911

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« LES GRANDS RÔLES DE MOUNET-SULLY » dans LECTURES POUR TOUS – Hachette et Cie, Paris 1er avril 1916

MOUNET-SULLY - Les grand rôles de Mounet-Sully - LECTURES POUR TOUS - 1916

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« RELEVE DE REPRESENTATIONS DE MOUNET-SULLY A LA COMEDIE-FRANÇAISE » par A.Joannidès – Librairie Plon, Paris 1917

MOUNET-SULLY - Relevé de représentations Joannidès

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« MOUNET-SULLY INTIME » dans LA REVUE DES DEUX MONDES par André De Lorde – Paris 1936

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« PORTRAIT DE MOUNET-SULLY » Prose inédite par Jean Cocteau – François Bernouard, Paris 1945

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« UN GRAND ACTEUR ROMANTIQUE : FREDERICK LEMAITRE » par Jeanne Sully – L’Amateur (Revue Belge d’art dramatique) n° 54 Novembre-Décembre 1956

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« SOUVENIRS D’OEDIPE ROI » par Robert Coq – Bergerac, 1962

"SOUVENIRS D'OEDIPE ROI" par Robert Coq - Bergerac 1962

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« MOUNET-SULLY » par Jeanne Sully – Les Annales (Revue mensuelle des lettres françaises) n° 139 Mai 1962

"Mounet-Sully" par Jeanne Sully - Les Annales - n° 139 mai 1962

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« LA VOCATION DE L’ACTEUR » par Jeanne Sully – Cahiers de Villemétrie n° 45 Septembre-Octobre 1964

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« UN PRINCE DE TRAGEDIE : EDOUARD DE MAX » par Jeanne Sully – Les Annales (Revue mensuelle des lettres françaises) n° 171 Janvier 1965

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« SAINTE MERE » par Jeanne Sully – Vedanta n° 6 Avril 1967 (réédité en 2004 – n° Spécial 153 et disponible sur le site : www.centre-vedantique.fr ou en cliquant directement sur la vignette bleue ci-dessous)

   

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« PORTRAITS SOUVENIR » par Jean Cocteau – Grasset, Coll. « Les Cahiers Rouges » 1er Novembre 1984

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« PAUL ET MOUNET-SULLY » par Jean Dalba – Les Cahiers de Bergerac, 1er janvier 1992Paul et Mounet-Sully - Jean Dalba 1992

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« MOUNET-SULLY, OU : UN THEATRE EST MORT, VIVE LE THEATRE !  » par Bernard Clergeot et Jean-Claude Lasserre – Le Festin n° 14 Eté 1994

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« MOUNET-SULLY ET LA PARTITION INTERIEURE » par Anne Penesco – Presses universitaires de Lyon, coll. « Cahiers du Centre de recherches musicologiques », Lyon 2000

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« ERNEST HEBERT – ENTRE ROMANTISME ET SYMBOLISME » par Laurence Huault-Nesme, Isabelle Julia, Henry Nesme – Département de l’Isère, coll. « Beaux livres musée Hébert », Grenoble 2003

(disponible sur le site : www.musee-hebert.fr)

Ernest HEBERT - Entre Romantisme et Symbolisme - 2003

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« MOUNET-SULLY : L’HOMME AU CENT COEURS D’HOMMES » par Anne Penesco – Editions du Cerf, coll. « Histoire », Paris 2005

     

« PAUL MOUNET : LE TRAGEDIEN QUI PARLAIT AUX ETOILES » par Anne Penesco – Editions du Cerf, coll. « Biographie », Paris 2009

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« L’ART DU COSTUME A LA COMEDIE-FRANÇAISE » par le Centre National du Costume de Scène et la Comédie-Française – Editions Bleu Autour, 2011

(disponible à la Boutique de la Comédie-Française)

Pour en savoir plus ou commander l’ouvrage, cliquez ici ou sur la photo ci-dessous

CNCS & CF - L'art du costume à la Comédie-Française - 2011

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« LA COMEDIE-FRANÇAISE S’EXPOSE AU PETIT PALAIS » par le Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris et la Comédie-Française (Collectif) – Editions Paris-Musées, 2011

(disponible à la Boutique de la Comédie-Française)

Pour en savoir plus ou commander l’ouvrage, cliquez ici ou sur la photo ci-dessous

PETIT PALAIS & CF - La Comedie-Francaise s'expose au Petit Palais - Paris-Musées 2011

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« LA GRANDE HISTOIRE DE LA COMEDIE-FRANÇAISE » par Hélène Tierchant et Gérard Watelet (en collaboration avec la Comédie-Française) – Editions Télémaque, 2011

INCLUS : livret + DVD Un siècle d’actualités Pathé avec la Comédie Française

(disponible à la Boutique de la Comédie-Française)

Pour en savoir plus ou commander l’ouvrage, cliquez ici ou sur la photo ci-dessous

"La grande Histoire de la Comédie-Française" par H.Tierchant et G.Watelet - Télémaque 2011

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« CAPPIELLO Catalogue raisonné des caricatures 1898 – 1905 » par Marie-Laure Soulié-Cappiello – Editions Sillages, 2011

"CAPPIELLO Catalogue raisonné des caricatures 1898-1905" par Marie-Laure Soulié-Cappiello - Sillages, 2011

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Le Retour d’Ulysse – Film Pathé – 1908

11 lundi Juil 2011

Posted by mounetsully in Filmographies

≈ Commentaires fermés sur Le Retour d’Ulysse – Film Pathé – 1908

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Albert Lambert, André Calmettes, Cinématographe, Film d'Art, Jules Lemaître, Julia Bartet, l'Odyssée, Le Bargy, Le Retour d'Ulysse, Pantomime, Pathé, Paul Mounet, Pénélope, Ulysse

Il nous faut revenir vers le calme de la rue Chauveau, à Neuilly, où M. Le Bargy, avec la collaboration de M.Calmettes, qui a tout préparé d’avance et dirigé les premières répétitions, achève de régler Le Retour d’Ulysse, de M. Jules Lemaître.

LE RETOUR D'ULYSSE - Paul Mounet - Le Film d'Art 1908

Le temps est délicieux pour cette promenade. Par les avenues ensoleillées que nous suivons, c’est à peine si quelques feuilles d’or jonchent le sol. Dans la haute salle de verre et d’acier, une délicate lumière, alanguie, très douce, tamisée, quand il faut, par des velums, éclaire les plus piquants tableaux.

Au fond, un décor planté, la salle du trône du palais d’Ulysse, ouverte sur une terrasse fleurie de lauriers-roses, et, appuyé là contre, à gauche, un bois d’oliviers dont les feuillages menus voilent à demi l’azur clair de la mer Ionienne, un autre décor placé en paravent, j’imagine, pour protéger les opérateurs campés au premier plan avec leur appareil de prise de vues. Car, sous ce hall énorme, les vents coulis folâtrent à leur aise, et malgré le rayonnement de deux gros poêles chauffés au rouge, il fait frais, plutôt.

LE FILM D'ART - Les studios rue Chauveau à Neuilly 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Un entr’acte au théâtre du Film d’Art

Les machinistes vérifient la solidité de leurs fragiles constructions ; les garçons d’accessoires disposent les derniers sièges, les fourrures fauves sur le trône royal. M. Calmettes, metteur en scène attentif, veille à ces préparatifs suprêmes. Des Grecs à demi nus, jambes à l’air, un paletot jeté sur leurs courtes tuniques sans manches, des Grecques aux blancs péplos, un peu transies loin du soleil d’Ithaque, vont viennent en attendant les protagonistes, et peu à peu, finissent par se réunir, en deux groupes qui frissonnent, autour des poêles.

M. Albert Lambert, bientôt, descend les rejoindre, mieux couvert, cependant, et protégé par sa chlamyde de laine ; et, devant ce mélange de vestons, de cottes bleues, de draperies savantes, d’oripeaux de théâtre, on dirait de quelque halte du chariot de Thespis dans une auberge des grand’routes. C’est pittoresque au possible.

On fume un moment, malgré la défense, car l’atmosphère enfumée est peu propice à l’enregistrement des bonnes bandes. Mais M. Le Bargy arrive, et, sévère gardien de la discipline, jaloux de fournir du beau travail, prie même ses camarades de cesser. Il n’y aura que Paul Mounet, Ulysse superbe et indomptable, qui, ses mâles bras nus, de belles cnémides d’airain aux jambes, se hasardera, plus tard, à enfreindre discrètement cette consigne inflexible.

Et voici, enfin, Mme Bartet, plus souple, plus harmonieuse, plus divine que jamais sous des étoffes blondes brodées de crocos. Nous n’entendrons pas aujourd’hui sa voix aux mélodieuses inflexions, puisqu’elle s’est résignée à jouer la pantomime seulement ; mais la voir agir, se mouvoir, marcher dans ses onduleux voiles, gagner, à son tour, le poêle bien chaud, n’est-ce pas, déjà, un charme suffisant ?

LE FILM D'ART - Le Retour d'Ulysse avec Julia Bartet - PATHE 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Le Film d’Art – « Le Retour d’Ulysse » – Pénélope frileuse : Mme Bartet prend un « air de feu ».

On attendait plus qu’elle, et l’on commence.

On attaque le troisième tableau, celui où le grand prêtre (M. Delaunay) va présenter à la reine des prétendants, et à leur tête Antinoüs (M. Albert Lambert). Et vous voyez ici Le Retour d’Ulysse, c’est une de ces pages comme M. Jules Lemaître en a écrit plusieurs déjà, plus savoureuses, plus délicates les unes que les autres, En marge des vieux livres ; une page « en marge » de l’Odyssée, avec les quelques licences obligatoires, ou du moins permises : ainsi,  le rajeunissement de Télémaque, qui n’est plus, afin de ménager une émotion aux mères, qu’un enfant de douze à quinze ans.

LE FILM D'ART - Le Retour d'Ulysse avec Paul Mounet - PATHE 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Le Film d’Art : « L’ACADÉMIE » et la « COMÉDIE » travaillant pour le Cinématographe – « Le Retour d’Ulysse » – Scénario de M. Jules Lemaître, mis en scène par M. Le Bargy et mimé par Mme Bartet (Pénélope), M. Delaunay (le grand prêtre), M. Albert Lambert (Antinoüs) et M. Paul Mounet (Ulysse).

La scène s’anime, sous l’impulsion énergique de de M. Le Bargy. Quatre fois, cinq fois, six, peut-être, on l’a recommencée. Elle va, enfin, et les cinématographes de la maison Pathé (qui éditera les productions du Film d’Art) sont autorisés à « tourner ». Et ils ne tournent pas longtemps, à chaque séance, tant est exigeant, sévère, méticuleux, le directeur de la scène. Quelques mètres de bande, tout au plus, c’est le rendement de la matinée, d’une journée souvent.

La scène est vide. On va recommencer, pour la prise de vue cette fois.

LE FILM D'ART - Le Retour d'Ulysse avec Paul Mounet et Julia Bartet - PATHE 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Le Film d’Art – Une répétition du  » Retour d’Ulysse » – MM. Le Bargy et Calmettes règlent le geste de Pénélope repoussant les prétendants.

– Entrez, les prétendants ! commande M. Le Bargy. Et les guerriers insolents, la tête ceinte du bandeau, chlamydes au vent, franchissent le seuil.

– Entrez, Bartet !… A genoux, les prétendants !… Relevez-vous !… A genoux, Delaunay… le geste de supplication ! Non ! non ! Bartet ! et Mme Bartet fait ce geste de dénégation, repousse les soupirants assez audacieux pour briguer la couche du fils de Laerte, se jette sur son enfant, seul roi d’Ithaque !… Et là vous verrez avec quelle tendresse, de quel élan passionné, et retenu, pourtant, avec un art suprême, l’idéale Pénélope embrasse, à ce moment, le rejeton chéri du subtil Odysseus !

C’est fini. Les petits moulins de l’appareil enregistreur se sont arrêtés. On va passer à une autre scène.

Pénélope, Ulysse, Antinoüs, les guerriers, les suivantes, les gardes, les esclaves, de nouveau, se pressent autour des gros calorifères, cependant que les machinistes plantent le décor de la cour où, l’un après l’autre, les prétendants essayeront l’arc en leurs faibles mains inflexible.

LE FILM D'ART - Paul Mounet dans le studio de la rue Chauveau à Neuilly 1908

L’ILLUSTRATION – 31 Octobre 1908 – Dans les coulisses du tournage du  » Retour d’Ulysse » – Ulysse (M. Paul Mounet), Antinoüs (M. Albert Lambert), un grand prêtre (M. Delaunay) et autres personnages d’un scénario de M. Jules Lemaître.

G.B. – « Le théâtre cinématographique » L’ILLUSTRATION n° 3427 –           31 octobre 1908

Lire aussi : (« Le théâtre cinématographique à Neuilly »)

 
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Paul Mounet

10 dimanche Juil 2011

Posted by mounetsully in Les Mounet, Paul Mounet, Paul Mounet

≈ Commentaires fermés sur Paul Mounet

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Jean-Paul Mounet, dit Paul Mounet (1847-1922)

Paul Mounet – Portrait par Louis-Maurice Boutet de Montvel

Collection : Fine Arts Museums of San Franciso – The Legion of Honor

Entré à la Comédie-Française en 1889 ; Sociétaire en 1891 ; Retraité en 1922 ; Sociétaire Honoraire en 1922.

Le frère cadet de Mounet-Sully se découvre une vocation tardive pour le théâtre et termine d’abord ses études de médecine avant de débuter à l’Odéon en 1880 dans Horace de Corneille. Pendant dix ans, il va interpréter à l’Odéon les rôles tragiques du répertoire classique et y créer un grand nombre de drames modernes : Les Jacobites et Severo Torelli de François Coppée, Crime et châtiment d’après Dostoïevski (rôle de Raskolnikov), et les œuvres naturalistes d’Henry Becque (Michel Pauper) et d’Alphonse Daudet (Numa Roumestan). Il reprend aussi les grands rôles des drames d’Alexandre Dumas père, Yacoub dans Charles VII chez ses grands vassaux et le rôle-titre d’Antony. D’une beauté de « bronze antique », doué d’une vigueur peu commune, il ne cède en rien à son frère ainé sur le plan de la voix et des moyens physiques. Aussi, quand il entre à la Comédie-Française en 1889, est-il contraint, pour ne pas marcher sur les brisées d’un frère dont par ailleurs il vénère le talent, de prendre les rôles marqués et les vieillards. Il débute aux côtés de Mounet-Sully-Ruy Blas dans le rôle de Don Salluste. Il créé avec lui Par le glaive et la Martyre de Jean Richepin, joue Pyrrhus dans Andromaque, le Roi dans Hamlet, Agamemnon dans Iphigénie, le Viel Horace, Don Diègue, Don Ruy Gomez… et Iago dans Othello. Tout le répertoire tragique et romantique y passe. Il est, dans les adaptations des œuvres antiques, Tirésias dans Œdipe roi, un puissant Héraklès dans Alkestis de Georges Rivollet d’après Euripide, un superbe Orestès dans les Erinnyes de Leconte de Lisle. Il est encore aux côtés de son frère dans Patrie de Victorien Sardou, dans les Burgraves de Victor Hugo et dans le Misanthrope joue Philinte quand Mounet-Sully joue Alceste.

Malgré la ressemblance physique et vocale, Paul Mounet réussit à préserver sa personnalité et à éviter d’imiter servilement son frère. Acteur au souffle épique, il peut interpréter les rôles plus nuancés du théâtre contemporain : le Roi de Schefer, le Duel de Lavedan où il campe un superbe évêque, le Dédale de Paul Hervieu… Il fait une composition remarquable de Tartuffe et reprend, en 1917, après la mort de son frère et en mémoire de lui, le rôle d’Œdipe.

Il est nommé professeur au Conservatoire en 1898 et, comme Mounet-Sully, tourne pour le Film d’Art (la Tosca avec Sarah Bernhardt, la légende d’Œdipe avec Mounet-Sully, Jeanne Rémy et Jeanne Sully et le Retour d’Ulysse avec Julia Bartet et Albert Lambert).

Source : Comédie-Française « Comédie-Française » Revue mensuelle n° 120 (10 juillet 1983)

FILMOGRAPHIE de Paul Mounet : Cliquer ici

 
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Mounet-Sully et le phonographe

09 samedi Juil 2011

Posted by mounetsully in L'image & le son, Le son

≈ Commentaires fermés sur Mounet-Sully et le phonographe

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Béatrix Dussane, Corneille, Henri de Bornier, Mounet-Sully, Paul Mounet, Phonographe, Pierre Hiegel, Racine, Sarah Bernhardt

Tout comme Pierre Hiégel, la grande Sociétaire Béatrix Dussane, auteur de nombreux ouvrages et conférences sur le théâtre et sur les acteurs, nous donne ici son opinion sur ces « vestiges » sonores.

Ce témoignage sans concessions, nous donne, par des mots simples, un éclairage on ne peut plus juste de cette entreprise débutante à laquelle participèrent bon nombre d’acteurs de théâtre aux noms prestigieux et plus particulièrement Sarah Bernhardt, Mounet-Sully et son frère Paul Mounet.

Puissent ces quelques lignes bannir à jamais des termes comme « ridicule » ou « grotesque » des commentaires de ceux qui font le choix d’écouter ces cires et de remplacer leurs sourires amusés par une expression plus encline à la réflexion et la curiosité ? Puissions-nous enfin comprendre une bonne fois pour toutes, que ces enregistrements, à l’instar des premiers films muets, ne nous révèlent absolument rien du talent ni du jeu de ceux qui se sont prêtés, c’est le cas de le dire, « au jeu ». Pour ceux qui savent ce qu’est vraiment le théâtre, ceci n’est pas du théâtre.

Frédérick Sully

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Mounet-Sully et le phonographe

Non, ne cherchez pas Mounet-Sully, selon nos habitudes actuelles, dans le disque ou sur la pellicule animée. Certes, dès les premiers « cylindres » commerciaux, le phonographe sollicite Mounet-Sully. Mais il a passé la soixantaine, dans l’exercice exclusif de la seule forme alors existante de notre art, et même il a poussé l’originalité – car il se veut intemporel – jusqu’à ne jamais pratiquer ni l’ascenseur ni le téléphone. L’outillage de prise de son est rudimentaire ; les studios ? des caves tapissées de lourdes tentures qui dénaturent les voix, et on est encore à la première génération de techniciens.

Mounet se trompe en choisissant, au lieu d’un fragment de Racine ou de Corneille, un médiocre morceau de bravoure d’Henri de Bornier, mais tout le monde partage son erreur.

Devant l’appareil d’enregistrement, privé de public, amputé de la résonance normale de sa voix, tous ses réflexes de trente ans de métier contrariés et déconcertés, il s’égare, comme le fera, dans les mêmes circonstances, Sarah Bernhardt : il songe aux milliers d’auditeurs inconnus, à la postérité… et il porte tout au maximum : la force de sa voix, les contrastes des antithèses, le relief de la diction… Imaginez ce que donnerait un tel style d’exécution, même à travers nos merveilleux appareils actuels, maniés comme ils le sont par des techniciens acrobates ! il ne nous reste à travers ce document émouvant par son ancienneté, qu’une notion juste, concernant Mounet : le timbre de sa voix.

Béatrix Dussane – « Dieux des planches » Editions Flammarion 1900 vécu – 1964

 

 

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