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Mounet-Sully et Paul Mounet

~ Le site des Frères Mounet

Mounet-Sully et Paul Mounet

Archives de Tag: Actualité

Bergerac : l’exposition Mounet-Sully sortie du chapeau

23 mardi Août 2016

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≈ Commentaires fermés sur Bergerac : l’exposition Mounet-Sully sortie du chapeau

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SUDOUEST

CULTURE

BERGERAC Mardi 23 août 2016

Bergerac : l’exposition Mounet-Sully sortie du chapeau

SUDOUEST - Mounet-Sully dans sa loge à la Comédie-Française - DR

Mounet-Sully, dans sa loge. L’un des plus célèbres tragédiens du XVIIIe siècle, comédien fétiche de Victor Hugo, est mort il y a cent ans. © Photo DR

On croyait le grand comédien délaissé dans sa ville natale. Montée en quelques mois, une rétrospective lui sera consacrée

Il y aura bien une exposition consacrée à Mounet-Sully, immense tragédien du XIXe siècle, natif de Bergerac et mort à Paris le 1er mars 1916. Issue à la fois des réserves du musée du Tabac et de la collection particulière de son arrière-petits-fils Frédérick Sully, elle se tiendra au presbytère Saint-Jacques le temps d’une semaine, du lundi 12 au lundi 19 septembre, en marge des Journées du Patrimoine.

Un rendez-vous inespéré pour Frédérick Sully qui, depuis Paris, travaille à entretenir la mémoire de son glorieux aïeul depuis une vingtaine d’années ? « Inespéré, ça ne correspond pas à ma nature. Je sentais que les choses se feraient. En 2016 ou plus tard. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs », répond l’intéressé, premier conscient de « la réalité financière » des collectivités.

Entrevue avec Garrigue

Il n’en demeure pas moins qu’en début d’année, cent ans tout rond après la mort du comédien fétiche de Victor Hugo, un hommage à Mounet-Sully n’était pas dans les cartons bergeracois (lire « Sudouest » du 1er mars). « ça s’est fait sur le tard », convient Frédérick Sully, soucieux de ne pas « rentrer dans la polémique ». Car la Ville de Bergerac, à peine rentrée dans la danse, lui a laissé carte blanche pour bâtir l’exposition en quatre mois, avec le renfort de Sylvie Carpentier, chargée de médiation culturelle au service culture : « Vous ne vous rendez pas compte du travail qu’elle a fourni », souligne au passage Frédérick Sully. Et de reconnaître à Catherine Larchey, guide-conférencière et organisatrice d’une reconstitution historique pas plus tard que samedi, « un rôle moteur » : « Nous nous sommes rencontrés à Paris à l’occasion du vernissage de l’exposition Mounet-Sully à la maison de Victor Hugo. Elle m’a invité à Bergerac. »

« J’étais triste que la mairie ne fasse rien… On a pris un café et il m’a parlé pendant six heures de sa famille », dit en écho Catherine Larchey. « Mounet-Sully est un type passionnant, une star de l’époque », plaide-t-elle. La visite bergeracoise du petit-fils a eu lieu au printemps, « en mai », et celui-ci y a notamment rencontré le maire Daniel Garrigue. Une entrevue déterminante ? « Il a dit à M. Garrigue tout ce qu’il avait sur le cœur », souffle Catherine Larchey. « Il me semble qu’on était déterminé à faire cette exposition avant, il y a eu plusieurs allers-retours sur cette affaire », assure Daniel Garrigue.

Toujours est-il que « ça a été banco », selon le mot de Frédérick Sully qui a choisi de ne pas « noyer les gens » sous une masse de documents : y figureront des affiches, des photos en grand format, l’évocation de la carrière de Mounet-Sully à travers quelques rôles emblématiques (Oedipe-Roi et Hamlet) et, touche bergeraco-bergeracoise, une correspondance avec son ami Samuel Pozzi. « Je pense que le résultat sera bon et que ce sera une première pierre à l’édifice. »

Daniel Bozec

d.bozec@sudouest.fr

Bergerac : l'exposition Mounet-Sully sortie du chapeau © Sudouest 2016

Bergerac : l’exposition Mounet-Sully sortie du chapeau © Sudouest 2016

 

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Mounet-Sully (Exposition)

25 vendredi Mar 2016

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Actualité, Centenaire de Mounet-Sully, Comédie-Française, Exposition, Frédérick Sully, La Gazette Drouot, Maison de Victor Hugo, Mounet-Sully, Sarah Bernhardt

LA GAZETTE DROUOT

N° 12 – 25 Mars 2016

EXPOSITIONS

MOUNET-SULLY

Jean Mounet-Sully (1841-1916) est indissociable du théâtre de Victor Hugo. Un hommage lui est rendu au musée éponyme pour célébrer le centenaire de sa mort. Il a su donner un nouveau souffle à la Comédie-Française. Sa beauté, son jeu théâtral inédit lui font incarner les grands rôles du répertoire hugolien qu’il a marqué d’une empreinte quasi mythique. L’acteur est évoqué par des portraits, peintures, gravures et documents issus des collections du musée et des archives familiales. Ses débuts à la Comédie-Française, avec le rôle de Didier dans Marion de Lorme en 1873, marquent sa rencontre avec Victor Hugo. Sceptique devant le choix d’un débutant, l’écrivain est immédiatement conquis après avoir vu le novice dans Oreste. Il jouera la pièce jusqu’en 1915. Puis c’est Hernani qu’il interprètera près de 400 fois de 1877 à 1911. Public et critique sont conquis. Il triomphe encore avec Ruy Blas qu’il incarnera près de 260 fois à partir de 1879. En 1882, il est François 1er dans Le roi s’amuse, qu’il troquera en 1911 pour celui de M. de Saint-Vallier. Le 22 mai 1886, il lit des passages inédits de La Fin de Satan de Victor Hugo. En 1902, il interprète Job dans Les Burgraves. Cette même année, il rencontre la comédienne Jeanne Rémy (1881-1961) qui devient sa compagne. Leur fille Jeanne Sully entrera à la Comédie-Française en 1937. Mounet-Sully est présent pour l’inauguration de la statue de Victor Hugo à Guernesey. Le 7 juillet 1914. Il sera le partenaire de Sarah Bernhardt.

LH (Lydia Harambourg)

Maison de Victor Hugo, 6 place des Vosges, Paris IVe, tél. : 01 42 72 06 64, http://www.maisonsvictorhugo.paris.fr –

Jusqu’au 4 avril. Avec le concours de Frédérick Sully.

Mounet-Sully © La Gazette Drouot 2016

Mounet-Sully © La Gazette Drouot 2016

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Il y a 100 ans disparaissait Mounet-Sully

01 mardi Mar 2016

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Actualité, Archives de France, Éditions du Patrimoine, Centenaire de Mounet-Sully, Comédie-Française, Commémorations nationales, Frédérick Sully, Jean Cocteau, Jeanne Sully, Maurice de Waleffe, Mounet-Sully, Nadar, Oedipe roi, Orange, Sarah Bernhardt, Théâtre Antique, Verdun

COMMEMORATIONS NATIONALES 2016

100e anniversaire de la mort de Mounet-Sully

« Mounet-Sully qui meurt ! Même dans le fracas du canon de Verdun, une telle mort fait l’effet d’une cathédrale qui s’écroule ! »

Maurice de Waleffe

Mounet-Sully assoupi photographié par Nadar © Coll. Privée

Mounet-Sully assoupi photographié par Nadar @ Coll. Privée

 

Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully

Bergerac, le 28 février 1841 – Paris, le 1er mars 1916

Entré à la Comédie-Française en 1872, Sociétaire en 1874 et Doyen de 1894 à 1916

Il y a tout juste un siècle, le 1er mars 1916, disparaissait le tragédien Mounet-Sully. « Monstre Sacré », selon l’expression consacrée et inventée par Jean Cocteau pour lui et Sarah Bernhardt, héros lyrique élevé au rang de demi-dieu, Mounet-Sully fut un acteur hors du commun. D’une grande beauté, doté de qualités physiques exceptionnelles, d’une voix ample et mélodieuse il s’imposa comme l’un des plus grands interprètes français du théâtre classique et romantique. En 1888, l’immense succès suscité par son interprétation d’Oedipe-roi à Orange est à l’origine de la résurrection de la scène du théâtre antique.

Après sa fille Jeanne Sully, qui devint sociétaire de la Comédie-Française en 1937, c’est au tour de Frédérick Sully, son arrière petit-fils, de lui rendre aujourd’hui hommage :

« Le 6 mars 1941, et pour la première fois de son histoire, la Comédie-Française, qui a pour tradition de ne célébrer que ses auteurs, rendait un hommage solennel à l’un de ses plus illustres acteurs disparus. Mais pour les générations actuelles, si souvent curieuses et satisfaites d’elles-mêmes, il leur faudra faire vœu d’humilité si elles souhaitent appréhender la mémoire retrouvée de Mounet-Sully et, à travers elle, une certaine idée de la vocation artistique. […] »

Frédérick Sully
arrière-petit-fils de l’artiste
spécialiste du cinéma des frères Mounet

Vous pouvez d’ores et déjà retrouver l’intégralité de cet hommage dans le Recueil des Commémorations nationales 2016 aux Editions du Patrimoine (336 pages, 87 illustrations, 12€), la version électronique de ce recueil ne sera quant à elle disponible sur le site des Archives de France qu’au dernier trimestre 2016.

COMMEMORATIONS NATIONALES - Couverture Recueil 2016

Les Editions du Patrimoine – Recueil 2016

15 x 21 cm
336 pages, env. 87 illustrations
broché
12 €

 

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Mounet-Sully, délaissé dans sa ville natale

01 mardi Mar 2016

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SUDOUEST

MEMOIRE

BERGERAC Mardi 1er mars 2016

Mort voilà 100 ans, le tragédien Mounet-Sully est délaissé à Bergerac, sa ville natale

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Dans ses mémoires, la ville du début du XIXe

Les pages que consacre Mounet-Sully à son enfance bergeracoise, dans « Souvenirs d’un tragédien », sont riches d’anecdotes où les soirées théâtrales, les promenades bucoliques et la vie locale, des commerces à la langue occitane, se bousculent dans une écriture légère et pleine d’humour.

Mounet-Sully, caricature par Sem

Mounet-Sully, caricature par Sem

Du Bergerac à la maison de Victor Hugo

Une cuvée spéciale de vin illustrée d’une caricature de Sem, autre Périgourdin célèbre, n’a pu se concrétiser. Mais la Maison des vins a livré des bouteilles des meilleurs crus locaux à la maison de Victor Hugo, à Paris, pour l’inauguration, ce soir, de l’exposition Mounet-Sully.

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Le centenaire de la mort du tragédien, à l’âge de 75 ans, sera à peine évoqué dans sa cité d’origine

Mounet-Sully dans son château de Garrigues © Photo DR

Mounet-Sully dans son château de Garrigues © Photo DR

Dès que Frédérick Sully a obtenu que le centenaire de la mort de son arrière-grand-père, le tragédien bergeracois Mounet-Sully, soit inscrit au titre des commémorations nationales de l’année 2016, ceux qui s’intéressent à l’histoire de la ville de Bergerac se sont mobilisés. C’était en juillet 2015. Et depuis, rien ou presque.

Depuis l’automne, une fresque qui présente le sociétaire de la Comédie-Française orne un mur proche de l’église Notre-Dame (lire ci-dessous). Cette évocation, réalisée à l’initiative du conseil du quartier historique des Deux Rives, devrait être réinaugurée (!) en juin.

Projets revus et minorés

Moins spectaculaire, mais beaucoup plus complet pour rendre hommage à l’enfant de Bergerac devenu une icône du théâtre parisien au tournant du XIXe siècle, un dossier complet sur sa vie et son œuvre sera au sommaire du prochain numéro de la revue « L’Avenir du passé », publiée en mai par l’association Les Amis de la Dordogne et du Vieux Bergerac.

Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully, est né à Bergerac dans une riche famille de métayers passionnée de théâtre, le 27 février 1841. Il est mort à Paris le 1er mars 1916 (100 ans aujourd’hui donc), au terme d’une carrière exceptionnelle sur la scène du Français.

La revue livrera une documentation écrite et iconographique très riche sur le parcours de Mounet-Sully, que sa réussite parisienne n’a jamais éloigné de son attachement à sa ville natale. Un projet d’exposition a été notamment élaboré par Frédérick Sully, qui souhaitait qu’elle s’inscrive comme l’un des évènements majeurs de l’année 2016 à Bergerac, avec l’appui d’une poignée de passionnés locaux, dont Christian Régnier et Jean-Pierre Boissavit. Le principe n’en est pas abandonné (lire par ailleurs), mais elle n’aura de toute évidence pas l’ampleur envisagée (1).

Un fonds d’archives

Les éléments dont dispose la famille sur la vie de Mounet-Sully permettrait également de présenter l’acteur « dans l’intimité », que ce soit à son domicile parisien ou dans sa propriété du lieu-dit Garrigues à Bergerac. Sans oublier ses contemporains qu’il a fréquentés. Sarah Bernhardt, bien sûr, qui fut sa maîtresse, mais aussi Victor Hugo, qui lui vouait une grande admiration, le caricaturiste périgourdin Sem, Isadora Duncan, le chanteur lyrique Chaliapine, le photographe précurseur Nadar, et autre Bergeracois célèbre, Samuel Pozzi, « inventeur » de la gynécologie, dont il fit la connaissance à Paris et avec lequel il entretenait des liens étroits.

Déjà des publicités !

De multiples portraits, photographies, dessins et peintures évoquent également l’acteur d’exception qu’il fut. Dans les rôles d’Œdipe, Hamlet, Othello, Hernani, Ruy Blas, Polyeucte ou Le Cid, il a marqué son époque. Tout comme son frère Paul, il s’intéressa au cinéma, balbutiant mais prometteur pour la diffusion d’œuvres visuelles et pour la carrière des comédiens. De nombreux articles de presse de l’époque témoignent que Mounet-Sully fut, à la Belle Epoque, un « monstre sacré » de la scène parisienne. Il fut l’objet de caricatures et sollicité par la publicité, qu’on appelait à l’époque la réclame. Il témoigne ainsi, sur une affiche signée de sa main, de son goût prononcé pour les Petits Beurre LU !

Les fonds d’archives privés, les collections particulières, les fonds publics, les objets personnels, meubles et tableaux représentent 200 à 300 pièces, susceptibles de recréer l’esprit de son appartement parisien, de sa loge au Français, de sa propriété de Bergerac, etc.

Mais il est plus que vraisemblable que les bergeracois devront se contenter d’une modeste exposition temporaire, d’un regard attendri sur le trompe l’œil de la place de Lattre-de-Tassigny, et d’un salut à l’effigie de son frère Paul, qui servit de modèle pour le soldat inconnu dont la sculpture se dresse face au palais de justice.

(1) Le souhait, également émis par Frédérick sully, d’un timbre commémoratif illustré par un dessin de Jean Cocteau n’a finalement pas été retenu par l’imprimerie du timbre de Boulazac.

« L’AVENIR DU PASSE », NUMERO SPECIAL

Jean-Philippe Brial, avec l’aide de Bernard Clergeot, prépare pour mai un exemplaire de la revue entièrement consacré à Mounet-Sully et Pozzi

Nés tous les deux à Bergerac, à cinq ans d’intervalle ; tous les deux protestants et liés, à Paris, par une solide amitié : Samuel Pozzi et Mounet-Sully sont indissociables. Ils font l’objet des cinq premiers chapitres du prochain numéro de « L’Avenir du passé ». Avec gourmandise, Jean-Philippe Brial glisse qu’il semblerait même que la liaison de l’un et l’autre, chacun grand déducteur, avec Sarah Bernhardt, a dû être concomitante… Leur attachement à Bergerac, l’un construisant le château du domaine de Garrigues, l’autre édifiant une propriété au Graulet, est patent.

Le reste de la publication passe en revue le destin extraordinaire de Jean-Sully Mounet, sous le nom de Mounet-Sully. D’incroyables anecdotes jalonnent en effet son parcours. De la fascination qu’exerça très tôt sur lui le théâtre, qu’il évoque dans les pages de « Souvenirs d’un tragédien », à ses réticences à « monter à Paris » où l’attendait le Conservatoire, jusqu’à son premier rôle d’Oreste dans « Andromaque », qu’on lui proposa à la veille du retour à Bergerac qu’il envisageait, sa vie a été une succession de fructueuses rencontres.

Bernard Clergeot, ancien conservateur du musée du Tabac, consacre un article à Paul Mounet, « le frère méconnu ». On revient ensuite dans la maison natale, rue Bellegrade (devenue rue Mounet-Sully), sur la tombe du tragédien dans le carré protestant du cimetière du Montparnasse à Paris, au monument élevé en mémoire des deux frères au jardin Perdoux, où ils se promenaient enfants…

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EN MEMOIRE DE SON ARRIERE-GRAND-PERE

Depuis plus de vingt ans, Frédérick Sully, l’arrière-petit-fils du comédien, se bat depuis Paris, avec tout son attachement pour Bergerac, pour que la mémoire de Mounet-Sully se perpétue dans la ville qu’il aimait tant et où il revenait chaque été. La magnificence du château qu’il a fait construire aux portes de la ville, sur la route de Mussidan, témoigne de ce lien indéfectible.

Un mémorial, très endommagé, associe les deux frères dans le jardin Perdoux, face à l’entrée du collège Henri-IV. Depuis l’automne dernier, une autre effigie de Mounet-Sully éclaire la façade d’un immeuble, à l’angle des places de Lattre-de-Tassigny et Gambetta. L’initiative en revient au conseil du quartier historique des Deux Rives.

Frédérick Sully avait eu une idée similaire qu’il souhaiter confier à Catherine Feff, dont les créations à Paris et dans le monde entier ont connu un grand succès. Le projet réalisé à Bergerac, avec un artiste de Périgueux, est plus modeste mais livre néanmoins, avec beaucoup de vigueur, le portrait le plus connu de Mounet-Sully apparaissant à une fenêtre, aux côtés d’un autre célèbre Bergeracois, Paul Abadie, architecte de la basilique du Sacré-Cœur de Paris. Fin juin, une « réinauguration » de cette belle initiative à la fois esthétique, architecturale et patrimoniale devait être organisée et Frédérick Sully, porteur de toute une mémoire familiale, fera son possible pour y être présent.

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CELEBRE A LA FOIS PAR LE THEATRE ET LE CINEMA

HOMMAGE NATIONAL – Plusieurs manifestations sont programmées, à Paris notamment

Ce soir sera inaugurée à Paris, dans la maison de Victor Hugo place des Vosges à Paris, une exposition sur Mounet-Sully qui se tiendra dans ces lieux prestigieux jusqu’au lundi 4 avril. Victor Hugo appréciait en effet beaucoup Mounet-Sully qui a joué avec un immense succès public plusieurs de ses pièces.

Jean Cocteau, qui avait vu l’acteur sur scène, en a fait un portrait saisissant. Son texte a été réédité il y a 15 jours, aux Editions de L’Herne, avec une postface inédite de Serge Linarès, professeur de littérature, et des illustrations de Jean Cocteau lui-même. Un magnifique ouvrage qui tombe à point nommé.

Un projet est à l’étude autour du « Cinéma des frères Mounet » (période « Film d’art ») », avec la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Rien n’est pour l’instant engagé. La décision est attendue pour les semaines à venir pour une programmation éventuelle à l’automne.

Les experts de l’histoire des débuts du cinéma (Cinémathèque française, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé) sont très intéressés par ce que Mounet-Sully, mais aussi son frère Paul, ont apporté à cet art balbutiant. De récentes découvertes apportent un éclairage nouveau sur l’implication de ces deux artistes de théâtre dans ce nouveau moyen d’expression.

Au théâtre antique d’Orange

Depuis plusieurs années, le théâtre antique d’Orange propose un parcours multimédia intitulé « Les fantômes du théâtre », dans lequel figurent ceux qui ont foulé cette scène mythique, dont « l’impressionnant Mounet-Sully ».

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EN PROJET – UNE EXPOSITION ESTIVALE ?

Faute d’argent, les collectivités locales n’envisagent pas de grande mannifestation. Sollicitée pour mettre à disposition une salle pour une exposition, la Communauté d’agglomération bergeracoise (CAB) offrira le hall du centre culturel pour accueillir ponctuellement des éléments célébrant le souvenir de Mounet-Sully. « Nous souhaitons que cet espace soit régulièrement habité par des expositions. Il y a donc sur ce sujet un accord de principe pour que Mounet-Sully fasse partie des thèmes qui se succéderont dans ce lieu », déclare à ce sujet David Bonin, directeur de cabinet du président de la CAB. Sauf que le centre culturel est fermé l’été et que tous les tenants d’une exposition sur ce thème souhaitent toucher un maximum de touristes.

La proposition de la Ville porte sur la salle de la Petite-Mission, en surplomb de la place Pélissière. Ce pourrait être l’exposition de l’été.

DOCUMENTS EXCEPTIONNELS

Frédérick Sully, en accord avec l’association des Amis de la Dordogne et du Vieux Bergerac, la dotera à 80% avec des documents exceptionnels et des objets en lien avec son arrière-grand-père.

L’extraordinaire célébrité de Mounet-Sully en son temps a en effet généré une importante iconographie, constituée de portraits, gravures, caricatures et même photos, puisque l’acteur de la Comédie-Française était au faîte de sa gloire à l’époque de la naissance de la photographie et du cinéma.

Pauline Pierri

p.pierri@sudouest.fr

Mounet-Sully, délaissé dans sa ville natale (1) © Sudouest 2016

Mounet-Sully, délaissé dans sa ville natale © Sudouest 2016

Centenaire Mounet-Sully (b) © Sudouest 1er mars 2016

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Hamlet de Talma à Mounet-Sully : une ressemblance immortelle (Shakespeare 2016)

04 lundi Jan 2016

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2016, Actualité, Alexandre Dumas, Comédie-Française, Commémorations nationales, Hamlet, Isabelle Schwartz-Gastine, Jean-François Ducis, Molé, Mounet-Sully, Napoléon, Paul Meurice, Richard III, Sarah Bernhardt, Shakespeare, Shakespeare après Shakespeare, Société Française Shakespeare, Stéphane Mallarmé, Talma, Théâtre-Français, The Winter’s Tale

AGENDA 2016 – COMMEMORATIONS NATIONALES

CONGRES « SHAKESPEARE après SHAKESPEARE »

CONFERENCE (21 janvier 2016 à 10h00)

Si l’année 2016 sera marquée en France par le 100ème anniversaire de la disparition du tragédien Mounet-Sully, l’Angleterre, elle, célébrera pour la deuxième fois en deux ans la mémoire de son illustre dramatuge William Shakespeare (1564-1616).

C’est dans ce contexte que se tiendra à Paris les 20, 21, 22 et 23 janvier prochain, le congrès Shakespeare après Shakespeare organisé pour la France par la Société Française Shakespeare. A noter dans le programme de ces riches journées d’étude et d’échanges visant à mesurer la pérennité de l’héritage shakespearien, une communication inédite intitulée « Hamlet de Talma à Mounet-Sully : ‘une ressemblance immortelle' ».

Cette communication s’appliquera à revisiter l’interprétation d’Hamlet au cours du XIXe siècle français, portée par des acteurs d’exception dont l’interprétation, à contre-courant des pratiques théâtrales de leur époque, confère au héros shakespearien « une ressemblance immortelle », comme l’a écrit Mallarmé. Il est d’autant plus opportun de se pencher sur Hamlet et le Hamlétisme en cette année commémorative shakespearienne que l’on peut l’associer à deux autres commémorations d’importance : la disparition de Ducis, le dramaturge qui a permis à la tragédie shakespearienne d’être portée à la scène française pour la première fois grâce à ses interprètes (Molé puis Talma), mort deux cents ans après Shakespeare, ainsi que celle de Mounet-Sully, cent ans plus tard, lui qui, toujours d’après Mallarmé, avait fait de Hamlet « le sceau d’une époque ».

Isabelle Schwartz-Gastine

Congrès Shakespeare après Shakespeare (2016)

Congrès Shakespeare après Shakespeare © SFS 2016

PROGRAMME

MERCREDI 20 JANVIER 2016 (Soirée)

SPECTACLES : Richard III ou The Winter’s Tale (détail)

 

JEUDI 21 JANVIER 2016 (Journée complète + Soirée)

SHAKESPEARE ROMANTIQUE (I) (détail)

dont à 10h00 :

« Hamlet de Talma à Mounet-Sully : ‘une ressemblance immortelle’ » par Isabelle Schwartz-Gastine, Université de Caen

Présentation :

Lorsqu’en avril 1803, François-Joseph Talma (1766-1826) reprend le rôle d’Hamlet dans l’adaptation de Jean-François Ducis (1733-1816), c’est un Comédien-Français apprécié de Napoléon et très célèbre, en particulier dans le répertoire de Ducis avec qui il était entré dans une collaboration fructueuse, assurant le succès du dramaturge autant que le sien propre. Dès son entrée au Théâtre Français en 1787, Ducis avait repéré ce jeune acteur à la beauté ténébreuse et à la voix feutrée, lui prédisant une carrière glorieuse. Parmi tous ses succès scéniques, Hamlet reste l’un de ses rôles les plus admirés, au Théâtre-Français où il en détient le monopole et surtout dans ses tournées personnelles triomphales en province ou à Bruxelles et Amsterdam, terres d’exil de nombreux Français lettrés. Talma mesmérise ses spectateurs par son regard intense qui leur fait croire à l’horreur de ses visions spectrales que des principes classiques de bienséance et de vraisemblance bannissent de la scène.

A l’autre extrémité du siècle, en 1886 et toujours à la Comédie-Française, dans l’adaptation d’Alexandre Dumas père (1802-1870) en collaboration avec Paul Meurice (1818-1905), le personnage devient le porte-parole de son temps, interprété par le grand Comédien-Français Mounet-Sully (1841-1916). Celui-ci marquera par son lyrisme et « l’exorcisme d’un geste », faisant alors de Hamlet le héros fin-de-siècle que Stéphane Mallarmé a tant admiré. Mounet-Sully interpréta Hamlet sur la scène française et européenne, et ira plus loin encore que son prédécesseur, jusqu’en Russie et même aux Etats-Unis (1894). En cette année 1886, la concurrence est grande puisque Sarah Bernhardt se travestit pour interpréter le héros sur une autre scène parisienne…

SHAKESPEARE ET LE JEU (détail)

SHAKESPEARE ROMANTIQUE (II) (détail)

SHAKESPEARE ET LES SERIES (détail)

SPECTACLE : The Winter’s Tale (détail)

 

VENDREDI 22 JANVIER 2016 (Journée complète + Soirée)

SHAKESPEARE : TRANSMISSION ET EVOLUTION (détail)

SHAKESPEARE ILLUSTRE (détail)

LES TRANSFORMATIONS D’HAMLET (détail)

SHAKESPEARE A L’ECRAN (détail)

SPECTACLE : Richard III (détail)

 

SAMEDI 23 JANVIER 2016 (Journée complète)

RELIRE LES SONNETS (détail)

SHAKESPEARE ET INTERNET (détail)

CLOTURE ET COCKTAIL MUSICAL (détail)

 

LIEU ET ACCES

FONDATION DEUTSCH DE LA MEURTHE
Grand Salon : accès par le pavillon central avec le beffroi.
Cité internationale universitaire de Paris
37 boulevard Jourdan – 75014 Paris

  • RER : ligne B, arrêt Cité Universitaire

  • Tram : ligne 3a, arrêt Montsouris ou Cité Universitaire

  • Métro : ligne 4, arrêt Porte d’Orléans

PARTENAIRES

  • Fondation Deutsch de la Meurthe, Cité internationale universitaire de Paris

  • GRIC, Université du Havre

  • CREA (EA 370), Université Paris Ouest Nanterre La Défense

  • IRCL (UMR 5186), Université Montpellier III / CNRS

COMITE SCIENTIFIQUE ET COMITE D’ORGANISATION

Comité scientifique : Yan Brailowsky (Université Paris Ouest, Société Française Shakespeare), Richard Burt (University of Florida), Maurizio Calbi (Università degli Studi di Salerno), Line Cottegnies (Université Sorbonne Nouvelle – Paris III), Dominique Goy-Blanquet (Université de Picardie), Sarah Hatchuel (Université du Havre, Société Française Shakespeare), Lucy Munro (King’s College London), Chantal Schütz (École Polytechnique, Société Française Shakespeare), Nathalie Vienne-Guerrin (IRCL / Université Paul-Valéry – Montpellier III, Société Française Shakespeare), Michèle Willems (Université de Rouen).

Comité d’organisation : Yan Brailowsky, Sarah Hatchuel, Chantal Schütz, Nathalie Vienne-Guerrin.

Le congrès est ouvert à tous, dans la limite des places disponibles.

Pour adhérer à la Société Française Shakespeare, cliquez sur ce lien : http://shakespeareanniversary.org/?Adhesion-a-la-Societe-Francaise

Contact: contact@societefrancaiseshakespeare.org

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Tragique et violent, Cocteau rend hommage à Mounet-Sully (Editions de L’Herne)

14 lundi Déc 2015

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100 ans, 2016, Actualité, Comédie-Française, Comité Jean Cocteau, Commémorations nationales, Jean Cocteau, L'Herne, Mounet-Sully, Oedipe, Portrait de Mounet-Sully, Serge Linarès

AGENDA 2016 – COMMEMORATIONS NATIONALES

A PARAITRE… (17 février 2016)

Le 1er mars 2016, nous célébrerons les 100 ans de la mort de Mounet-Sully, acteur magistral de la Comédie-Française.
À cette occasion, nous allons faire paraître un ouvrage tout à fait
MA-GNI-FI-QUE !

Les Editions de L’Herne

 

Portait de Mounet-Sully © Ed. de L'Herne

Portait de Mounet-Sully par Jean Cocteau © Ed. de L’Herne (2016)

 

PORTRAIT DE MOUNET-SULLY

Avec 16 dessins inédits de Jean Cocteau

Mounet-Sully. ce nom, dont le temps est loin d’avoir oblitéré le souvenir, se détache en vigueur sur le ciel du théâtre français au tournant du XIXe siècle. Nommé, en 1874, sociétaire de la Comédie-Française, il joue tous les grands rôles du répertoire.
Le volume du livre ne saurait longtemps dissimuler son importance pour l’œuvre de Jean Cocteau. Il est, de tous les ouvrages illustrés du poète, le plus accompli. Jamais Cocteau ne s’est autant livré à l’expansion de son graphisme dans l’espace de la composition. Rebelle aux cantonnements du hors-texte, son dessin investit la page typographiée de sa trichromie fortement contrastée : les rehauts rouges et bleus viennent en vigoureux contrepoint des dessins au trait, qui sont autant de portraits expressifs de l’acteur en Œdipe.
En tout état de cause, Mounet-Sully n’aurait jamais autant impressionné la sensibilité de Cocteau sans le rôle d’Œdipe, qui enveloppait de terreur sacrée les tabous de sa psyché éprouvée par la mort et par le désir. Entre tentations et vertiges, il renvoya, somme toute, à l’auteur de La Machine infernale (1934) l’image de sa propre monstruosité tragique.

Postface de Serge Linarès

Le 17 février 2016 en librairie ou directement chez l’éditeur :

EDITIONS DE L'HERNE - Logo

EDITIONS DE L’HERNE
22, rue Mazarine – 75006 PARIS

Contacts et infos (Cliquer ici)

Avec l’aimable autorisation du

COMITE JEAN COCTEAU - Logo

www.jeancocteau.net

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Agenda 2016 : Mounet-Sully à la Maison de Victor Hugo (expo)

04 vendredi Déc 2015

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2016, Actualité, Centenaire de Mounet-Sully, Commémorations nationales, Exposition, Hernani, Hommage, Le Roi s'amuse, Les Burgraves, Marion Delorme, Mounet-Sully, Ruy Blas, Sarah Bernhardt, Théâtre, Victor Hugo

AGENDA 2016

A VENIR…

EXPOSITION : 26 janvier 2016 – 3 avril 2016

Mounet-Sully dans le rôle d'Hernani (Nadar) © Maison V.Hugo

Mounet-Sully dans le rôle d’Hernani (Nadar) © Maison V.Hugo

MOUNET-SULLY

« Format de poche » : Présentation des collections du 26 janvier 2016 au 3 avril 2016.

A l’occasion du centenaire de sa mort, inscrit dans le cadre des Commémorations nationales 2016, le musée rend hommage au grand acteur Mounet-Sully à travers une sélection d’œuvres et de documents des collections. Cette présentation témoignera des grands rôles du théâtre de Victor Hugo qu’il interpréta. Il fut Hernani lors de la fameuse reprise de la pièce en 1877, donnant la réplique à Sarah Bernhardt, avant d’incarner Ruy Blas (1879) et de jouer dans Le Roi s’amuse (1882), Les Burgraves (1902) et Marion Delorme (1905, 1907).

Plus d’informations à venir sur le site de la Maison(s) de Victor Hugo.

 

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Recueil des Commémorations nationales 2016

03 mardi Nov 2015

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1916, 2016, Actualité, Archives de France, Éditions du Patrimoine, Bataille de verdun, Célébrations nationales, Commémorations nationales, Fleur Pellerin, La Grande guerre, Ministère de la Culture, Mounet-Sully

COMMUNIQUE DE PRESSE

FLEUR PELLERIN – Ministère de la Culture et de la Communication

LANCEMENT DU RECUEIL DES COMMEMORATIONS NATIONALES 2016

Fleur Pellerin © Culture

Fleur Pellerin © Culture

Le recueil des Commémorations nationales 2016 sera présenté à l’Institut de France, mardi 24 novembre 2015 à 18 heures 30.

C’est en 1986 qu’a été publié le premier volume des Célébrations nationales.

En 2016, pour marquer son trentième anniversaire, le recueil renoue avec son ancienne présentation en optant pour une approche purement chronologique.

Rédigé par de grands spécialistes, cet ouvrage présente un panorama exceptionnel d’anniversaires sélectionnés par le Haut comité des Commémorations nationales dans tous les domaines de l’histoire de France.

Parmi les anniversaires retenus au titre des Commémorations nationales 2016 (cinquantenaires et centenaires, et leurs multiples), figurent notamment la fondation de l’abbaye du Mont-Saint-Michel (966), l’accession au trône d’Angleterre de Guillaume le Conquérant (1066), l’arrivée de Léonard de Vinci en France (1516), la mort de Diane de Poitiers et de Nostradamus (1566), la naissance d’Eustache Le Sueur (1616), la mort d’Anne d’Autriche et de François Mansart, la fondation de Lorient, du port de Sète et le début du creusement du Canal du Midi (1666), la mort de Charles de La Fosse (1716), la mort du roi Stanislas Leczinski et de Jean-Marc Nattier (1766), le naufrage de La Méduse et l’invention du stéthoscope par René Laennec (1816) ainsi que la découverte du site préhistorique de Solutré et la naissance de Vassili Kandinsky (1866).

Comme en 2014 et en 2015, une attention spéciale a été accordée au centenaire de la Grande Guerre à l’occasion duquel se côtoient les personnalités et les événements de 1916 : Henri Dutilleux, la bataille de Verdun, Mounet-Sully, Pierre Messmer, Joseph Gallieni, Odilon Redon, Marcel Cerdan, Léo Ferré, Françoise Giroud, François Mitterrand, etc.

Les temps plus récents ne sont pas négligés pour autant, puisque seront notamment commémorés les cinquantenaires de la mort de Jean Lurçat, d’Alberto Giacometti, de Georges Duhamel, de Jean Arp et d’André Breton, de l’inauguration de la Maison de la culture d’Amiens par André Malraux ou encore de la sortie en salle d’Un homme et une femme de Claude Lelouch et de Paris brûle-t-il ? de René Clément, sans oublier La Grande Vadrouille de Gérard Oury.

Depuis 2015, le recueil des Commémorations nationales est édité et diffusé par les Éditions du Patrimoine. Comme les années précédentes, deux tiers des exemplaires seront offerts à des institutions culturelles ou pédagogiques en charge des publics les plus éloignés de la culture.

Retrouvez les manifestations organisées autour des anniversaires officiels sur le site Internet des Archives de France : www.archivesdefrance.culture.gouv.fr et sur le compte twitter : @ArchivesFrance.

Retrouvez l’intégralité du communiqué en cliquant sur le site d’information du Ministère de la Culture et de la Communication (ci-dessous) :

Culture Communication Site (logo)

 

 

 

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Etes-vous, comme Mounet-Sully ou Talma, un cataphile ?

05 mercredi Août 2015

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Actualité, Alexandre Dumas, Arnaud Decroix, Auguste Barbier, À travers Paris inconnu, Élie Berthet, Ballande, Balzac, Catacombes, Cataphile, Claude Cochey, Comédie-Française, Editions Le Passage, Emile Zola, Eugène Maunoury, Eugène Sue, Gérard de Nerval, Gilles Thomas, ICI Radio-Canada, La Curée, Les catacombes de Paris, Les Samedis du monde, Mounet-Sully, Ossuaire, Paris souterrain, Paul Perrey, Pierre-Léonce Imbert, Talma, Victor Hugo

PUBLICATION

LES CATACOMBES Histoire du Paris souterrain (promenade littéraire dans les « catacombes »)

Les Catacombes - Gilles Thomas (Le Passage - 2015)
Cataphile* : nom commun donné aux visiteurs clandestins des anciennes carrières
(lexique de la Direction de la Voirie et des Déplacements dont dépend l’Inspection des carrières)

*il convient de distinguer le cataphile, qui aime et donc respecte ces lieux (philein signifiant aimer en grec), du cataclaste, qui les dégrade…

DECOUVERTE

Gilles Thomas, qui vient de publier aux éditions Le Passage (diffusion Le Seuil) son dernier ouvrage intitulé Les Catacombes – Histoire du Paris souterrain, à accepté de dévoiler tout spécialement pour nous les détails inédits d’une plongée sous Paris effectuée par Mounet-Sully aux alentours de 1870 et, plus largement, de nous familiariser avec cette activité insolite qui est aussi sa passion…

En 1782, pour la première fois, un opuscule anonyme mis en vente dans les magasins de nouveautés indiquait que l’on allait créer des « catacombes » à Paris, ceci en référence à celles de Rome. L’adoption de ce mot pour désigner les sous-sols de la capitale se révéla alors, bien au delà des espérances que l’on avait placées en cette désignation pour faire comprendre à la population de quoi il retournait ; ce fut un choix d’une redoutable efficacité.

Le sous-sol parisien va devenir dès lors un objet de fascination pour le public car ce mot de catacombes, évoquant indubitablement la mort, entre en parfaite résonance avec la Ville-lumière : c’est son double obscur qui émerge ainsi à la face du monde et crie sa présence avec laquelle l’on va désormais devoir vivre. Les catacombes vont alors s’immiscer partout, dans tous les esprits, car s’il va circuler de bouche à oreille tel aujourd’hui une rumeur pandémique à la vitesse d’un Internet fou lancé au galop et dopé aux stéroïdes anabolisants, il est également diffusé via la littérature. Les nouvelles et les romans ne vont cesser de propager la bonne parole (Balzac, Élie Berthet, Alexandre Dumas, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Eugène Sue, Emile Zola, etc…), faisant boule de neige, et attirant par là même de plus en plus de visiteurs avides de découvrir ces catacombes municipales. Certains vont s’ingénier à tenter également de parcourir les centaines de kilomètres d’arcanes de galeries qui existent par ailleurs mais qui ne sont pas ouvertes au public, bien qu’interconnectées entre-elles et dont l’ossuaire ne représente qu’un sept-centième de la surface. Parmi ces amoureux de Paris, précurseurs des modernes cataphiles qui font trop souvent les gros titres des médias lorsque l’un d’entre eux s’égare sous la ville (alors qu’ils sont des centaines à y circuler), le littérateur Pierre-Léonce Imbert, auteur entre autres de « Les catacombes de Paris » en 1867, puis de « À travers Paris inconnu » en 1876. Accompagné de son complice Paul Perrey, tous deux organiseront à moult reprises des visites de ces carrières parisiennes interdites, entraînant dans leur sillage des amis, de simples curieux, des chanceux dont ils faisaient la connaissance. Parmi les privilégiés invités à venir découvrir ce Paris tant mystérieux qu’insolite, des artistes bien évidemment, mais surtout le futur grand Mounet-Sully !

Mounet-Sully vers 1870 par Eugène Maunoury

Mounet-Sully vers 1870 par Eugène Maunoury

Quand Mounet-Sully s’élève dans un rôle « en-dessous de tout » !

Ainsi Pierre-Léonce Imbert décrit, dans la publication en 1876 de son nouveau recueil « À travers Paris inconnu » qu’il dédicace à Paul Perrey (et qui n’est autre que la réédition de l’essai de 1867 publié sous le titre « Les catacombes de Paris » dont Paul Perrey en était l’illustrateur et qui se voit désormais modifié par des adjonctions ou des suppressions (voire des auto-censures)), un exemple de visite qu’il avait l’habitude de faire dans les carrières sous Paris (ossuaire inclus), sans en demander l’autorisation à qui que ce soit, et pour lesquelles il invitait régulièrement des amis ou des personnalités. La promenade effectuée ce « jour-là » (les publications diffèrent sur la date exacte mais en fonction de l’une ou l’autre des versions il pourrait s’agir d’une nuit du mois de mars 1867 ou bien d’avril 1876) par cinq personnes guidées par Pierre-Léonce Imbert (« votre serviteur, qui a souvent, hélas ! mangé du cheval enragé entre les buttes Chaumont et les buttes Montmartre ») et Paul Perrey (« qui a beaucoup voyagé dans les plaines de Montrouge »), peintre qui fréquenta beaucoup les rives de la Bièvre. Et c’est là que le sujet nous intéresse particulièrement car parmi les invités à cette escapade se trouvait Mounet-Sully, mais aussi Claude Cochey un jeune statuaire, un botaniste… et deux touristes, grands voyageurs devant l’éternel car décrits comme ayant « goûté du caviar sur le sommet neigeux du mont Olympe ». Il est intéressant de noter que Mounet-Sully et Cochey n’apparaissent que dans la version de 1876, remplaçant dans la liste des impétrants pénétrants sous Paris deux autres botanistes et que Mounet-Sully y est alors qualifié de Sociétaire de la Comédie-Française (en 1867, Mounet-Sully qui n’est à Paris que depuis un an suit encore les classes de Ballande). L’était-il vraiment au moment de sa visite, ou bien Imbert lui donne-t’il cette qualité parce qu’il l’est devenu depuis, c’est-à-dire au moment de la publication du reprint ?
Mounet-Sully ne fait alors rien d’autres que mettre ses pas dans les traces d’un de ses illustres prédécesseurs sur les scènes parisiennes : Talma (qui visita semble-t’il les carrières de Paris en 1802, comme le laisse supposer l’inscription ci-après, visible sous la rue Saint-Jacques).

© Crédit photographique Gilles Thomas

Inscription Talma sous la rue Saint-Jacques à Paris © Crédit Gilles Thomas

S’étant rassemblés pour cette activité nocturne qui ne portait pas encore de nom, ils utilisèrent comme moyen d’accès au Paris souterrain un puits au milieu d’un chantier de fondations, dans lequel pendait un câble. Pénétrer tous dans les carrières de Paris leur pris 2 minutes, temps nécessaires donc pour descendre de 20 mètres, mais surtout remonter pratiquement 100 ans en arrière puisque les galeries architecturées dans lesquelles ils allaient circuler n’ont commencées à l’être qu’à partir de 1777. C’est ainsi que le groupe déambula d’abord dans les carrières avant d’arriver à accéder à l’Ossuaire proprement dit. Ils sont bien évidemment munis de moyens d’éclairage divers et variés constitués « d’une lanterne, de bougies », mais aussi de vivres, suivant ainsi les recommandations parues quelques années plus tôt au sujet de tels périples souterrains, mais qui ne concernaient pourtant que la visite publique du musée des Catacombes. Il était ainsi conseillé « de se vêtir chaudement, d’apporter quelque provision de bouche, au moins le classique petit pain, non qu’il fût question de célébrer dans la demeure des morts un banquet funéraire, mais parce que l’on comptait rester quatre heures à faire cette exploration, et qu’il était à craindre que dans ces froides et humides régions quelqu’un ne fut pris de défaillance. » À l’époque, les carrières sous Paris étaient encore hantées, pour ne pas dire peuplées de monstres… volants : « des chauves-souris fouettaient [leurs] coiffures de leurs ailes membraneuses ». Ils s’arrêtèrent dans un carrefour, et firent ce qui est usuel en ce genre de situation lorsqu’il est prévu de demeurer quelque temps sur place, ils éteignirent leurs bougies afin de les économiser et allumèrent un punch (firent-ils réchauffer cette boisson alcoolisée à base de rhum, parfumée de citron et de cannelle ?), et ce qui s’y passa est si peu banal que cela mérita de demeurer dans les annales : « Mounet-Sully nous dit alors La Curée, de Barbier (Auguste). Durant dix minutes, transporté par le grand souffle patriotique qui traverse les strophes sonores, il nous tint haletants sous sa parole vibrante. Les échos grondaient, sinistres, dans les ténèbres des galeries : nous entendions « hurler les cloches », « la grêle des balles siffler » et la Marseillaise répondre « au lugubre accent des vieux canons de fonte ». Puis, tout à coup, la « vierge fougueuse », la Liberté, « forte femme aux puissantes mamelles, à la voix rauque », si vigoureusement sculptée par Rude, se dressait, radieuse, aspirant à pleines narines l’odeur âcre de la poudre, livrant ses « durs appas » aux terribles caresses des « bras rouges de sang », et dans l’Ossuaire frémissaient les os épars des victimes de la rue, et dans l’air, autour de nous, se formaient des spectres de combattants, et nous voyions la sainte canaille broyer un trône avec quelques tas de pavés. Non ! jamais peut-être cette poésie qui cingle comme un coup de fouet, éclate comme la trompette apocalyptique, ne remua plus profondément des âmes passionnées pour les idées modernes. Le décor était fantastique comme un conte d’Hoffmann. Toutes les formes, indécises, se perdaient dans ces noirs opaques qu’affectionne Ribot (Théodule). Noyés dans l’ombre, vaguement léchés par les langues bleues du punch, qui nous coloraient de teintes livides, nous semblions écouter du fond de la tombe les sublimes appels la vie de la Déesse populaire.
Le jeune et grand artiste de la Comédie-Française a, depuis, créé des rôles qui l’ont classé parmi les meilleurs tragédiens de notre époque ; jamais il ne fut mieux inspiré, plus émouvant que dans ce sombre carrefour. »

Gilles Thomas

GILLES THOMAS est fonctionnaire à la Ville de Paris, coauteur de l’Atlas du Paris souterrain, conseiller technique de multiples ouvrages et documentaires, il est « LE » spécialiste du sous-sol parisien.

Si vous souhaitez en savoir plus et découvrir son « Mounet-Sully sous Paris, ou le théâtre des Catacombes » (inédit), téléchargez sans attendre l’intégralité de son texte en cliquant ici (pdf)

Retrouvez également le Podcast de l’interview de Gilles Thomas donnée à ICI Radio-Canada pour l’émission Les samedis du monde animée par Arnaud Decroix (Samedi 31 octobre 2015) : « Le mystère des Catacombes ».

A lire également ci-dessous : CATACOMBES, une ville sous la ville (Figaroscope 2008)

2008-11-19 - FIGAROSCOPE - Catacombes de Paris

Catacombes, une ville sous la ville © Figaroscope 19/11/2008

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Mounet-Sully en mal de RECONNAISSANCE

06 lundi Juil 2015

Posted by mounetsully in Revue de Presse

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100 ans, Actualité, Bergerac, Comédie-Française, Commémoration, Disparition, Dordogne, Frédérick Sully, Hommage, Mounet-Sully, Saint-Astier, Sudouest Le Mag

SUDOUEST LE MAG

Edition BEARN 13 juin 2015 – Numéro 167

DECOUVERTE PATRIMOINE – Commémoration

Mounet-Sully en mal de RECONNAISSANCE

Qui était Jean Sully-Mounet dit Mounet-Sully ? Né à Bergerac en 1841 et mort à Paris en 1916, il était, il était… acteur. Nul n’étant prophète en son pays, il est finalement assez peu connu en Dordogne (un château porte cependant son nom à la sortie de Bergerac en direction de Mussidan) alors que plusieurs hommages sont prévus en France en 2016, année où l’on commémorera les 100 ans de la disparition du sociétaire de la Comédie-Française. Pour faire court, il fait partie des monstres sacrés du théâtre classique et romantique de la fin du XIXe. Aujourd’hui son arrière-petit-fils Frédérick Sully se bat pour obtenir plus de reconnaissance pour son illustre aïeul. Il a notamment déposé un dossier à la Commission des programmes philatéliques pour qu’un timbre soit imprimé à l’effigie de Mounet-Sully. Dans le département natal du tragédien, on ne se bouscule pas au portillon pour lui rendre hommage. L’école de Saint-Astier qui porte son nom travaille depuis plusieurs années sur un projet pédagogique et culturel autour de la vie et l’oeuvre de l’artiste. Mais on attend toujours une possible statue érigée à Bergerac. Elle serait du plus bel effet pour la commémoration annoncée.

Commémoration : Mounet-Sully en mal de Reconnaissance © Sudouest Le Mag 2015

Commémoration : Mounet-Sully en mal de Reconnaissance © Sudouest Le Mag 2015

A lire également : Quel hommage pour le bergeracois Mounet-Sully ? (Cliquer ici)

 

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