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Mounet-Sully et Paul Mounet

~ Le site des Frères Mounet

Mounet-Sully et Paul Mounet

Archives de Tag: Victor Hugo

Agenda 2016 : Mounet-Sully à la Maison de Victor Hugo (expo)

04 vendredi Déc 2015

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2016, Actualité, Centenaire de Mounet-Sully, Commémorations nationales, Exposition, Hernani, Hommage, Le Roi s'amuse, Les Burgraves, Marion Delorme, Mounet-Sully, Ruy Blas, Sarah Bernhardt, Théâtre, Victor Hugo

AGENDA 2016

A VENIR…

EXPOSITION : 26 janvier 2016 – 3 avril 2016

Mounet-Sully dans le rôle d'Hernani (Nadar) © Maison V.Hugo

Mounet-Sully dans le rôle d’Hernani (Nadar) © Maison V.Hugo

MOUNET-SULLY

« Format de poche » : Présentation des collections du 26 janvier 2016 au 3 avril 2016.

A l’occasion du centenaire de sa mort, inscrit dans le cadre des Commémorations nationales 2016, le musée rend hommage au grand acteur Mounet-Sully à travers une sélection d’œuvres et de documents des collections. Cette présentation témoignera des grands rôles du théâtre de Victor Hugo qu’il interpréta. Il fut Hernani lors de la fameuse reprise de la pièce en 1877, donnant la réplique à Sarah Bernhardt, avant d’incarner Ruy Blas (1879) et de jouer dans Le Roi s’amuse (1882), Les Burgraves (1902) et Marion Delorme (1905, 1907).

Plus d’informations à venir sur le site de la Maison(s) de Victor Hugo.

 

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Etes-vous, comme Mounet-Sully ou Talma, un cataphile ?

05 mercredi Août 2015

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Actualité, Alexandre Dumas, Arnaud Decroix, Auguste Barbier, À travers Paris inconnu, Élie Berthet, Ballande, Balzac, Catacombes, Cataphile, Claude Cochey, Comédie-Française, Editions Le Passage, Emile Zola, Eugène Maunoury, Eugène Sue, Gérard de Nerval, Gilles Thomas, ICI Radio-Canada, La Curée, Les catacombes de Paris, Les Samedis du monde, Mounet-Sully, Ossuaire, Paris souterrain, Paul Perrey, Pierre-Léonce Imbert, Talma, Victor Hugo

PUBLICATION

LES CATACOMBES Histoire du Paris souterrain (promenade littéraire dans les « catacombes »)

Les Catacombes - Gilles Thomas (Le Passage - 2015)
Cataphile* : nom commun donné aux visiteurs clandestins des anciennes carrières
(lexique de la Direction de la Voirie et des Déplacements dont dépend l’Inspection des carrières)

*il convient de distinguer le cataphile, qui aime et donc respecte ces lieux (philein signifiant aimer en grec), du cataclaste, qui les dégrade…

DECOUVERTE

Gilles Thomas, qui vient de publier aux éditions Le Passage (diffusion Le Seuil) son dernier ouvrage intitulé Les Catacombes – Histoire du Paris souterrain, à accepté de dévoiler tout spécialement pour nous les détails inédits d’une plongée sous Paris effectuée par Mounet-Sully aux alentours de 1870 et, plus largement, de nous familiariser avec cette activité insolite qui est aussi sa passion…

En 1782, pour la première fois, un opuscule anonyme mis en vente dans les magasins de nouveautés indiquait que l’on allait créer des « catacombes » à Paris, ceci en référence à celles de Rome. L’adoption de ce mot pour désigner les sous-sols de la capitale se révéla alors, bien au delà des espérances que l’on avait placées en cette désignation pour faire comprendre à la population de quoi il retournait ; ce fut un choix d’une redoutable efficacité.

Le sous-sol parisien va devenir dès lors un objet de fascination pour le public car ce mot de catacombes, évoquant indubitablement la mort, entre en parfaite résonance avec la Ville-lumière : c’est son double obscur qui émerge ainsi à la face du monde et crie sa présence avec laquelle l’on va désormais devoir vivre. Les catacombes vont alors s’immiscer partout, dans tous les esprits, car s’il va circuler de bouche à oreille tel aujourd’hui une rumeur pandémique à la vitesse d’un Internet fou lancé au galop et dopé aux stéroïdes anabolisants, il est également diffusé via la littérature. Les nouvelles et les romans ne vont cesser de propager la bonne parole (Balzac, Élie Berthet, Alexandre Dumas, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Eugène Sue, Emile Zola, etc…), faisant boule de neige, et attirant par là même de plus en plus de visiteurs avides de découvrir ces catacombes municipales. Certains vont s’ingénier à tenter également de parcourir les centaines de kilomètres d’arcanes de galeries qui existent par ailleurs mais qui ne sont pas ouvertes au public, bien qu’interconnectées entre-elles et dont l’ossuaire ne représente qu’un sept-centième de la surface. Parmi ces amoureux de Paris, précurseurs des modernes cataphiles qui font trop souvent les gros titres des médias lorsque l’un d’entre eux s’égare sous la ville (alors qu’ils sont des centaines à y circuler), le littérateur Pierre-Léonce Imbert, auteur entre autres de « Les catacombes de Paris » en 1867, puis de « À travers Paris inconnu » en 1876. Accompagné de son complice Paul Perrey, tous deux organiseront à moult reprises des visites de ces carrières parisiennes interdites, entraînant dans leur sillage des amis, de simples curieux, des chanceux dont ils faisaient la connaissance. Parmi les privilégiés invités à venir découvrir ce Paris tant mystérieux qu’insolite, des artistes bien évidemment, mais surtout le futur grand Mounet-Sully !

Mounet-Sully vers 1870 par Eugène Maunoury

Mounet-Sully vers 1870 par Eugène Maunoury

Quand Mounet-Sully s’élève dans un rôle « en-dessous de tout » !

Ainsi Pierre-Léonce Imbert décrit, dans la publication en 1876 de son nouveau recueil « À travers Paris inconnu » qu’il dédicace à Paul Perrey (et qui n’est autre que la réédition de l’essai de 1867 publié sous le titre « Les catacombes de Paris » dont Paul Perrey en était l’illustrateur et qui se voit désormais modifié par des adjonctions ou des suppressions (voire des auto-censures)), un exemple de visite qu’il avait l’habitude de faire dans les carrières sous Paris (ossuaire inclus), sans en demander l’autorisation à qui que ce soit, et pour lesquelles il invitait régulièrement des amis ou des personnalités. La promenade effectuée ce « jour-là » (les publications diffèrent sur la date exacte mais en fonction de l’une ou l’autre des versions il pourrait s’agir d’une nuit du mois de mars 1867 ou bien d’avril 1876) par cinq personnes guidées par Pierre-Léonce Imbert (« votre serviteur, qui a souvent, hélas ! mangé du cheval enragé entre les buttes Chaumont et les buttes Montmartre ») et Paul Perrey (« qui a beaucoup voyagé dans les plaines de Montrouge »), peintre qui fréquenta beaucoup les rives de la Bièvre. Et c’est là que le sujet nous intéresse particulièrement car parmi les invités à cette escapade se trouvait Mounet-Sully, mais aussi Claude Cochey un jeune statuaire, un botaniste… et deux touristes, grands voyageurs devant l’éternel car décrits comme ayant « goûté du caviar sur le sommet neigeux du mont Olympe ». Il est intéressant de noter que Mounet-Sully et Cochey n’apparaissent que dans la version de 1876, remplaçant dans la liste des impétrants pénétrants sous Paris deux autres botanistes et que Mounet-Sully y est alors qualifié de Sociétaire de la Comédie-Française (en 1867, Mounet-Sully qui n’est à Paris que depuis un an suit encore les classes de Ballande). L’était-il vraiment au moment de sa visite, ou bien Imbert lui donne-t’il cette qualité parce qu’il l’est devenu depuis, c’est-à-dire au moment de la publication du reprint ?
Mounet-Sully ne fait alors rien d’autres que mettre ses pas dans les traces d’un de ses illustres prédécesseurs sur les scènes parisiennes : Talma (qui visita semble-t’il les carrières de Paris en 1802, comme le laisse supposer l’inscription ci-après, visible sous la rue Saint-Jacques).

© Crédit photographique Gilles Thomas

Inscription Talma sous la rue Saint-Jacques à Paris © Crédit Gilles Thomas

S’étant rassemblés pour cette activité nocturne qui ne portait pas encore de nom, ils utilisèrent comme moyen d’accès au Paris souterrain un puits au milieu d’un chantier de fondations, dans lequel pendait un câble. Pénétrer tous dans les carrières de Paris leur pris 2 minutes, temps nécessaires donc pour descendre de 20 mètres, mais surtout remonter pratiquement 100 ans en arrière puisque les galeries architecturées dans lesquelles ils allaient circuler n’ont commencées à l’être qu’à partir de 1777. C’est ainsi que le groupe déambula d’abord dans les carrières avant d’arriver à accéder à l’Ossuaire proprement dit. Ils sont bien évidemment munis de moyens d’éclairage divers et variés constitués « d’une lanterne, de bougies », mais aussi de vivres, suivant ainsi les recommandations parues quelques années plus tôt au sujet de tels périples souterrains, mais qui ne concernaient pourtant que la visite publique du musée des Catacombes. Il était ainsi conseillé « de se vêtir chaudement, d’apporter quelque provision de bouche, au moins le classique petit pain, non qu’il fût question de célébrer dans la demeure des morts un banquet funéraire, mais parce que l’on comptait rester quatre heures à faire cette exploration, et qu’il était à craindre que dans ces froides et humides régions quelqu’un ne fut pris de défaillance. » À l’époque, les carrières sous Paris étaient encore hantées, pour ne pas dire peuplées de monstres… volants : « des chauves-souris fouettaient [leurs] coiffures de leurs ailes membraneuses ». Ils s’arrêtèrent dans un carrefour, et firent ce qui est usuel en ce genre de situation lorsqu’il est prévu de demeurer quelque temps sur place, ils éteignirent leurs bougies afin de les économiser et allumèrent un punch (firent-ils réchauffer cette boisson alcoolisée à base de rhum, parfumée de citron et de cannelle ?), et ce qui s’y passa est si peu banal que cela mérita de demeurer dans les annales : « Mounet-Sully nous dit alors La Curée, de Barbier (Auguste). Durant dix minutes, transporté par le grand souffle patriotique qui traverse les strophes sonores, il nous tint haletants sous sa parole vibrante. Les échos grondaient, sinistres, dans les ténèbres des galeries : nous entendions « hurler les cloches », « la grêle des balles siffler » et la Marseillaise répondre « au lugubre accent des vieux canons de fonte ». Puis, tout à coup, la « vierge fougueuse », la Liberté, « forte femme aux puissantes mamelles, à la voix rauque », si vigoureusement sculptée par Rude, se dressait, radieuse, aspirant à pleines narines l’odeur âcre de la poudre, livrant ses « durs appas » aux terribles caresses des « bras rouges de sang », et dans l’Ossuaire frémissaient les os épars des victimes de la rue, et dans l’air, autour de nous, se formaient des spectres de combattants, et nous voyions la sainte canaille broyer un trône avec quelques tas de pavés. Non ! jamais peut-être cette poésie qui cingle comme un coup de fouet, éclate comme la trompette apocalyptique, ne remua plus profondément des âmes passionnées pour les idées modernes. Le décor était fantastique comme un conte d’Hoffmann. Toutes les formes, indécises, se perdaient dans ces noirs opaques qu’affectionne Ribot (Théodule). Noyés dans l’ombre, vaguement léchés par les langues bleues du punch, qui nous coloraient de teintes livides, nous semblions écouter du fond de la tombe les sublimes appels la vie de la Déesse populaire.
Le jeune et grand artiste de la Comédie-Française a, depuis, créé des rôles qui l’ont classé parmi les meilleurs tragédiens de notre époque ; jamais il ne fut mieux inspiré, plus émouvant que dans ce sombre carrefour. »

Gilles Thomas

GILLES THOMAS est fonctionnaire à la Ville de Paris, coauteur de l’Atlas du Paris souterrain, conseiller technique de multiples ouvrages et documentaires, il est « LE » spécialiste du sous-sol parisien.

Si vous souhaitez en savoir plus et découvrir son « Mounet-Sully sous Paris, ou le théâtre des Catacombes » (inédit), téléchargez sans attendre l’intégralité de son texte en cliquant ici (pdf)

Retrouvez également le Podcast de l’interview de Gilles Thomas donnée à ICI Radio-Canada pour l’émission Les samedis du monde animée par Arnaud Decroix (Samedi 31 octobre 2015) : « Le mystère des Catacombes ».

A lire également ci-dessous : CATACOMBES, une ville sous la ville (Figaroscope 2008)

2008-11-19 - FIGAROSCOPE - Catacombes de Paris

Catacombes, une ville sous la ville © Figaroscope 19/11/2008

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« Répétitions Mouvementées », une comédie de Danièle Gasiglia à la Librairie Théâtrale le 16 mars 2015

10 mardi Mar 2015

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Actualité, Albert Lambert, Arnaud Laster, Danièle Gasiglia-Laster, Emile Perrin, Fabienne Vette, Febvre, Festival Victor Hugo et Egaux, Julia Bartet, Librairie Théâtrale, Marie Favart, Mounet-Sully, Paul Meurice, Pierre-François Kettler, Pierre-François Lamiraud, Répétitions Mouvementées, Sarah Bernhardt, Victor Hugo

SPECTACLE – LUNDI 16 MARS 2015 à 18H00

LIBRAIRIE THEATRALE – 3 RUE DE MARIVAUX – 75002 PARIS

Après le succès des représentations données au Musée de la Vie Romantique et au Théâtre du Nord-Ouest, venez assister aux Répétitions Mouvementées de Victor Hugo avec quelques-uns des interprètes de son théâtre : Mounet-Sully, Sarah Bernhardt, Julia Bartet, Albert Lambert…

C’est drôle, animé, pour tout dire, mouvementé !

REPETITIONS MOUVEMENTEES - Comédie de Danièle Gasiglia-Laster (Affiche Mars 2015)

Comédie de Danièle Gasiglia en lecture-spectacle. Dans le cadre du Festival Victor Hugo et Egaux 2015 (plus d’info).

Durée :  1 h 30.

Avec Pierre-François Lamiraud (Mounet-Sully), Fabienne Vette (Sarah Bernhardt, Une jeune actrice), Pierre-François Kettler (Emile Perrin, Paul Meurice, Febvre, Albert Lambert), Arnaud Laster (Victor Hugo), Danièle Gasiglia (Mariette, Marie Favart, Julia Bartet, Lise).

Le 16 mars à 18h : Librairie théâtrale, 3 rue de Marivaux, Paris 2e.  Entrée libre. Réservation fortement conseillée (01.42.96.89.42)

Texte intégral en vente sur place ou en commande via le site de la Librairie Théâtrale :

REPETITIONS MOUVEMENTEES - Comédie de Danièle Gasiglia-Laster (Publication)

 

 

REPETITIONS MOUVEMENTEES ou Victor Hugo et ses interprètes Comédie de Danièle Gasiglia

88 pages – 6 €

Librairie Théâtrale, Paris (2014)

 

 

Dossier de presse (extraits) :

« Ces fragments de répétitions nous révèlent des personnages délivrés de leur légende, plus humains, mieux à même de nous faire sentir la beauté des rôles et la puissance des répliques. Danièle Gasiglia ressuscite avec finesse et humour la préparation mouvementée de ces grands moments de théâtre. » Aline Marchadier, L’Avant-scène théâtre.

« Dans Répétitions mouvementées Danièle Gasiglia mêle épisodes véridiques et dialogues fictifs en un subtil et homogène contrepoint dans lequel les thèmes s’appellent et se répondent. Elle évoque ici un grand moment de l’histoire du théâtre, sans jamais tomber dans le piège d’une froide reconstitution archéologique». Anne Penesco, biographe de Mounet-Sully.

« La verve, l’émotion mais aussi l’humour sont de la partie, pour s’emparer du spectateur sans un instant de relâchement… ». Pierre René Serna, Scènes Magazine, Genève.

« Je puis vous dire en toute simplicité combien j’ai été ému et enthousiasmé». Louis-Guy Gaillard, professeur de Lettres.

 

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L’école Mounet-Sully de Saint-Astier en Dordogne fête ses 50 ans !

12 jeudi Juin 2014

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Actualité, Cinquantenaire, Corneille, Dordogne, Ecole Mounet-Sully, Entreprise Chapsol, Françoise Guinot, Hamlet, Jean Taulelle, Josette Hébert-Coeffin, Le Grand Cru, Mas et Moka, Mounet-Sully, Oedipe, Patrick Palem, Racine, Raymond Dupuy, Ruy Blas, Saint-Astier, Shakespeare, Société Socra, Sophocle, Sud Ouest, Victor Hugo

1963 – 2013

Samedi 14 juin prochain, à 11 heures, l’école Mounet-Sully de Saint-Astier en Dordogne célébrera son cinquantenaire.

Un demi-siècle pour cette école élémentaire inaugurée le 21 septembre 1963 en présence de Monsieur Jean Taulelle, préfet de région et de Monsieur Raymond Dupuy, conseiller général et maire de Saint-Astier.

 

MOUNET-SULLY - OEDIPE ROI - Bronze par Josette Hébert-Coëffin

MOUNET-SULLY – OEDIPE ROI – Bronze par Josette Hébert-Coëffin (1906-1973)

Fêter son école ce n’est pas rien, ce pourrait même être une fierté lorsque celle-ci est la seule en France à porter le nom prestigieux d’un enfant du pays dont la renommée et la gloire ont fait le tour du monde. D’autant qu’à ce nom ce sont ceux, entre autres, de Racine, de Sophocle, de Corneille et de Victor Hugo ou bien encore de Shakespeare que l’on peut associer. Tout un symbole lorsque l’on sait que nombre d’élèves de cette école devront sans doute un jour apprendre quelques uns de nos plus grands classiques, disserter sur la mythologie et qu’ils trouveront peut-être cela fastidieux voire inutile. Pourront-ils alors se souvenir de ce jour de fête et que ce nom, ce nom par cent fois prononcé ou écrit, ce nom unique et si souvent entendu, « Mounet-Sully », ce nom gravé sur ce médaillon en bronze et aujourd’hui « graffé » pour leur école c’est ce même Œdipe, Hamlet ou Ruy Blas qui leur imposera des devoirs supplémentaires ? Puissent-ils donc avoir à l’esprit que celui dont le noble profil a veillé leurs jeunes années d’éveil et de chahut a rêvé sa vie à quatorze ans, ici, en Périgord et que c’est l’éducation et la force que donne cette terre aux enfants qui lui ont permis d’atteindre les plus hauts sommets de son rêve et ne plus jamais à avoir à les quitter.

 

LA CONSECRATION D’UN PROJET COLLECTIF

SAINT-ASTIER - Ecole Mounet-Sully © Photo Christian Lacombe

SAINT-ASTIER – Ecole Mounet-Sully © Photo Christian Lacombe 2014

Samedi prochain sera l’aboutissement d’un véritable projet porté par tous (exposition et animations sur le thème des années 60), confie au journal SUD OUEST Françoise Guinot, enseignante et directrice de l’établissement scolaire. « Tout une équipe s’est lancée sur le projet, non seulement les enseignants, les élèves et les amis mais également de nombreux bénévoles ». Un groupe a d’ailleurs effectué un travail de recherche sur l’historique de l’implantation scolaire dont le fruit des recherches sera publié dans un ouvrage intitulé « Mémoire de nos écoles ». Ce livre, dont un petit paragraphe est consacré à Mounet-Sully, sera proposé en prévente lors de cette journée exceptionnelle.

Tout comme les enseignants de l’établissement, nous tenons à nous associer aux remerciements qu’ils ont adressés aux bénévoles qui ont généreusement contribué à l’aide « matérielle et artistique » pour la réalisation d’œuvres par les élèves. La société SOCRA, qui opère à la conservation et à la restauration d’œuvres d’art et de bâtiments historiques en la personne de Monsieur Patrick Palem, son directeur, qui a offert les matériaux, l’aide en personnel et le montage de la mosaïque du cinquantenaire réalisée par les élèves des deux classes de CE1. Nous adressons une mention toute particulière aux graffeurs Mas et Moka du collectif Le Grand Cru, qui ont aidé les 2 classes de CP à peindre le mur offert par l’entreprise CHAPSOL (voir article et photo SUD OUEST). Nous n’oublions pas tous les élèves et leurs enseignants pour leur créativité et leur accompagnement.

Enfin, nous tenons à témoigner à Madame Guinot notre plus sincère reconnaissance pour avoir pris la peine de chercher à nous joindre et nous inviter à cette journée de fête.

Frédérick Sully

SAINT-ASTIER - Ecole Mounet-Sully - Le Mur de Mas et Moka © Christian Lacombe

SAINT-ASTIER – Ecole Mounet-Sully – Le Mur de Mas et Moka © Christian Lacombe 2014

Merci à Christian Lacombe de SUD OUEST pour son aide et les crédits photos.

 

CINQUANTENAIRE DE L’ECOLE MOUNET-SULLY (1963-2013)

ECOLE MOUNET-SULLY
Rue Viviani
24110 Saint-Astier

PROGRAMME :
Samedi 14 juin 2014
11h00 : Inauguration des plaques
12h00 : Pot de l’amitié offert par le CCIVS, pique-nique sorti du sac
13h30 : Chorale des enfants, ateliers sur le thème des années 60, exposition de photos et de matériel scolaire

Vente de salés, sucrés, boissons, glaces au profit de l’Amicale

CONTACT :
Tél. : 05.53.54.12.68
50ans-mounetsully@saint-astier.fr / ecole.mounet-sully@saint-astier.fr

 

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Monsieur Victor Hugo

03 mardi Jan 2012

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Actes et Paroles, Adèle Foucher, Auguste Vacquerie, Ballades, Corneille, Cromwell, Dumas, Fantine, François 1er, Gallus, Gautier, Gavroche, Glapieu, Gwynplaine, Han d’Islande, Jean Valjean, Juliette Drouet, Lamartine, L’Homme qui rit, Le Dernier jour d’un condamné, Les Misérables, Les Travailleurs de la mer, Louis Boulanger, Louis-Philippe, Marie Tudor, Mille francs de récompense, Mme Hugo, Odes, Paul Meurice, Proust, Quasimodo, Quatre Vents de l’esprit, Quatrevingt-Treize, Sainte-Beuve, Victor Hugo, William Shakespeare, Zabeth

Victor Hugo (1802-1885)

Des paroles aux actes !

Alors que beaucoup d’écrivains compensent, par le biais de l’écriture, une vie peu mouvementée, celle de Victor Hugo rivalise en péripéties avec les intrigues de ses romans et de ses pièces de théâtre.

Confident de Louis-Philippe, insurgé qui va d’une barricade à l’autre dans le Paris à feu et à sang du coup d’Etat de 1851, exilé pensif chevauchant le long des grèves, écrivain engagé tentant de sauver des vies et encourageant les peuples opprimés dans leurs révoltes, idole des foules, vénéré par les uns, insulté par les autres… Non, sa vie n’a rien à envier à celle des héros de fiction.

La tentation est grande de comparer sa destinée à celle des êtres nés de son imagination. Trompé comme Gilbert (Marie Tudor) mais séducteur comme Gallus (Les Deux trouvailles de Gallus), déchiré dans son amour paternel comme Triboulet (Le roi s’amuse), ayant dû affronter comme Gwynplaine des assemblées hostiles (L’Homme qui rit), mis au ban de l’Etat comme Hernani, obligé de changer d’identité comme Jean Valjean, acharné comme Gilliatt à lutter contre l’adversité (Les Travailleurs de la mer), Hugo finit par ressembler à ses personnages ou les crée à son image. La vie se fait prolongement de l’œuvre, et l’œuvre miroir de la vie.

Sans faire ce que Proust reprochait à Sainte-Beuve – juger l’œuvre en fonction des défauts et des qualités de l’homme -, on peut avancer qu’il y a transfusion incessante du sang de l’écrivain au sang de l’écriture. Mais comment donner au lecteur une idée de cette circulation essentielle ?

Victor Hugo n’a pas le même regard pour Adèle Foucher, la jeune fiancée à qui il écrit des lettres passionnées et pour Mme Hugo, l’épouse infidèle, pour le Lamartine amical qui soutient ses Odes de 1826 et pour l’aigre censeur des Misérables (Les). Lui-même change, le royaliste devient libéral puis républicain, le chaste adolescent devient un adulte sensuel qui ne résiste pas toujours aux tentations.

L’évolution esthétique se fait plus rapidement encore que l’évolution morale ou politique. Si l’écrivain débutant est influencé, dans ses tragédies de collège, par les leçons de classicisme de ses aînés, il ne tarde pas à se libérer des notions et des règles dans lesquelles on voulait emprisonner son originalité. Il ne se laissera pas brider comme Corneille, dont l’imagination lui paraît avoir été étouffée par l’étroitesse des unités de temps et de lieu dans lesquels on l’a enfermé. Très tôt il renonce à se fonder sur des modèles passés pour faire acte de création et, n’en déplaise aux classiques du XIXe siècle comme à ceux des temps à venir, il fait une littérature qui n’appartient qu’à lui.

Avec Cromwell et sa préface, il renverse les murailles de la dramaturgie ancienne et, avec Hernani, il sème la provocation dans le temple du classicisme. Les Odes, de facture encore conventionnelle, qui plaisaient tant à Lamartine, sont relayées par les souples et fantasques Ballades qui ouvrent la porte à l’inquiétante étrangeté. Quant au romancier, il s’est montré encore plus précocement hardi que le poète : Han d’Islande a été un coup de poing lancé à la figure des « gens de goût » que ce premier monstre jailli de l’esprit de Hugo a terrifiés, et qui se sont demandé si l’auteur lui-même n’était pas un fou dangereux, capable de les vampiriser et de boire leur sang dans un crâne, comme son héros. Le Dernier jour d’un condamné pousse le mauvais goût jusqu’à leur faire partager les angoisses d’un condamné à mort, contestant ainsi l’échafaud, ce pilier des sociétés où règne l’ordre.

Ce qui achève de déplaire à certains, c’est que la libération du mot entraîne chez lui la libération de l’idée : l’écrivain, débarrassé des critères d’autrefois, fait figure de révolutionnaire parce que l’imagination « casse des carreaux dans l’esprit des bourgeois » et, en effet, l’audace verbale de Hugo l’entraîne peu à peu vers l’audace de la pensée. On lui reproche alors de vouloir flatter les masses et il s’écrie : « Je suis le démagogue horrible et débordé / Et le dévastateur du vieil ABCD ».

Oui, Hugo est un dévastateur. Ne faut-il pas démolir les vieilles masures de l’esprit pour construire du nouveau ? Oui, Hugo est horrible, comme ses créatures, c’est-à-dire qu’il n’est pas beau à la manière des classiques : la douceur et la régularité des traits ne sont pas à la base de son harmonie, faite plutôt de désordre maîtrisé. Oui, Hugo est haïssable, parce qu’il rugit ses colères avec violence et obstination, sans transiger, sans essayer de ménager les consciences et sans se ménager lui-même. Ses combats sont tellement liés à son œuvre qu’il publiera ses discours politiques sous le titre Actes et Paroles.

Il est des amitiés que les années n’abolissent pas : celle de Gautier, de Dumas, du peintre Louis Boulanger, de Paul Meurice ou d’Auguste Vacquerie ; un amour que rien, pas même les épreuves les plus douloureuses ne peut déraciner : celui de Juliette Drouet ; il est des aspirations dont l’intensité ne fait que croître et qui se traduisent, à un demi-siècle de distance, par des impératifs identiques : s’opposer aux tyrans, traquer les injustices, refuser les damnations sociales, réduire la misère jusqu’à la faire disparaître, éclairer les ténèbres.

Aussi, l’œuvre de Hugo tient-elle une sorte de long discours, à la fois morcelé et ininterrompu, qui se corrige, au besoin, en se nuançant, en se précisant, en se radicalisant, à mesure qu’il progresse.

Chacun de ses écrits est, dans une certaine mesure, lié à un précédent, immédiat ou plus lointain : Ruy Blas (1838) évoque le couchant dont Hernani (1830) montrait l’aurore ; William Shakespeare (1864) est une réplique aux détracteurs des Misérables (1862) ; Quatrevingt-Treize (1874) est amené par le livre sur « l’Aristocratie » que constitue L’Homme qui rit (1869)…

De même, ses personnages entretiennent-ils des relations subtiles : Maglia (protagoniste des maintes esquisses dramatiques) est cousin de don César de Bazan (Ruy Blas); Gavroche (Les Misérables) aura un équivalent adulte en Glapieu (Mille francs de récompense) ; Gwynplaine est frère de Quasimodo, de Triboulet (Le roi s’amuse) ou de Ruy Blas. Mais à travers leurs ressemblances, ces personnages peuvent aussi, d’une œuvre à l’autre, se transformer. Le François 1er du Roi s’amuse est un don Juan égoïste et destructeur que l’amour ne peut effleurer, alors que le duc des Deux trouvailles de Gallus, qui paraît d’abord conserver le cynisme de son prédécesseur, montrera – in extremis mais trop tard – qu’il était capable d’aimer. Sa victime, Zabeth, nouvelle incarnation de Fantine ou de Marion de Lorme, se révolte pour elle et pour ses semblables, contre une société qui lui a volé son âme et l’a réduite à l’état d’objet.

Les interrogations obtiennent parfois une réponse en certains lieux de cette écriture-parcours : ainsi, la violence révolutionnaire qui fait longtemps question, apparaît-elle au terme des Quatre Vents de l’esprit, comme la résultante des humiliations subies, et une nécessité de l’Histoire.

Mais chaque réponse, loin de figer l’esprit en des certitudes, et de fournir des solutions confortables, s’accompagne de doutes et appelle à une nouvelle réflexion. D’où l’ambiguïté de presque tous les dénouements de ses romans.

Le mot fin n’est jamais qu’une convention, une halte dans la gestation d’une pensée ouverte et d’un univers en expansion. L’œuvre devient alors le symbole d’une existence en marche, que la mort interrompra tôt ou tard, avant que le voyageur ne se soit arrêté au terme de sa quête. Un poème ou une pièce abandonnés, un fragment en prose ou en vers, quelques lignes sur un carnet, seront les témoins d’un moment de vie écoulée, et l’œuvre d’art n’est peut-être, comme la vie même, qu’une série de moments. Si Hugo a tellement tenu à ce que ses fragments soient publiés, c’est parce qu’ils étaient les traces concrètes de ses tâtonnements et de sa recherche de l’infini.

Pour lui, plus que pour beaucoup d’écrivains, la littérature n’est pas uniquement une des formes de la beauté mais elle est combat ; le mot est toujours parole et la parole devient acte parce qu’il a fait en sorte que son écriture soit à la fois précieuse en elle-même sans renoncer à être utile.

Danièle Gasiglia-Laster © (Tous droits réservés)

 
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Sarah Bernhardt

08 lundi Août 2011

Posted by mounetsully in Madame Sarah Bernhardt, Sarah Bernhardt

≈ Commentaires fermés sur Sarah Bernhardt

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Amérique, Andromaque, Britannicus, Comédie-Française, Doña Sol, Edmond Rostand, Emile Augier, François Coppée, Hamlet, Hernani, Junie, L'Odéon, Londres, Lorenzaccio, Mademoiselle Nathalie, Maison de Molière, Mounet-Sully, Provost, Régnier, Reine, Ruy Blas, Samson, Sarah Bernhardt, Shakespeare, Théâtre de la Ville, Victor Hugo, Victorien Sardou, Zanetto

Sarah, Henriette, Rosine Bernard, dite Mademoiselle Sarah (1844-1923)

Sarah BERNHARDT - Portrait par Marie BESSON (1886)

Sarah BERNHARDT – Portrait par Marie BESSON (1886)

Entrée à la Comédie-Française en 1862 ; Sociétaire en 1875 ; Départ en 1880.

C’est hors Comédie-Française que Sarah Bernhardt fit l’essentiel de sa carrière. Engagée en 1862 à sa sortie du Conservatoire, où elle a reçu les cours de Provost, Samson, et Régnier, elle quitte presque aussitôt la Comédie-Française, après un différend avec Mademoiselle Nathalie. A l’Odéon, elle fait ses classes et conquiert la célébrité avec son interprétation du rôle travesti de Zanetto, dans le Passant, de François Coppée (1869), puis avec celle de la Reine de Ruy Blas, de Victor Hugo (1872). Elle revient alors en triomphatrice à la Comédie-Française, y joue les plus grands rôles du répertoire (Junie dans Britannicus, Andromaque, Zaïre, Phèdre, Doña Sol dans Hernani…) et les rôles modernes écrits par Henri de Bornier (la Fille de Roland), Emile Augier (Gabrielle), Alexandre Dumas fils (l’Etrangère), Alexandre Parodi (Rome vaincue)… Elle reprend le rôle de la Reine lorsque Ruy Blas entre au répertoire de la Comédie-Française en 1879. Mais la création de l’Aventurière, d’Emile Augier, et les critiques défavorables qui s’ensuivent, consacrent sa rupture, déjà entamée, avec la Comédie-Française.

Elle quitte définitivement la Maison de Molière et poursuit à Londres, en Amérique et à Paris la carrière triomphale que l’on sait. Ses excentricités, ses dons multiples (elle sculpte et elle écrit) en font, avant la lettre, une « star » de réputation internationale. Elle dirige successivement le Théâtre de la Renaissance et celui qui qui portera son nom (aujourd’hui Théâtre de la Ville) et y crée, outre Lorenzaccio (Musset) ou Hamlet (Shakespeare), tout un répertoire écrit pour elle par les auteurs dramatiques contemporains (Victorien Sardou, Armand Silvestre, Edmond Rostand…).

Source : Comédie-Française « Comédie-Française » Revue mensuelle

 
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Sarah ? Vous avez dit Sarah ?

01 lundi Août 2011

Posted by mounetsully in Sarah & Jean...

≈ Commentaires fermés sur Sarah ? Vous avez dit Sarah ?

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Amphitryon, Doña Sol, Dussane, Hernani, Mounet, Mounet-Sully, Phèdre, Rachel, Ruy Blas, Sarah, Sarah Bernhardt, Talma, Victor Hugo

Sarah Bernhardt

Madame Sarah Bernhardt…

 
« Je vous aime, Jean.
Ah ! ne cherchez pas pourquoi, trop ne le sais. »   Sarah (1874)

 

Sarah Bernhardt et Mounet-Sully…

Enfin, rencontre miraculeuse d’un artiste qui l’égale et même peut-être qui la dépasse : lyrique comme elle, poétique comme elle, enivré de chant comme elle…

Avez-vous jamais songé que les grands tragédiens – ou les grandes tragédiennes – ont presque toujours joué seuls ? Talma a passé sa vie entre la beauté sans âme de Melle George et la laideur larmoyante de Melle Duchesnois. Rachel, selon le mot de Gautier, « emportait la tragédie avec elle quand elle rentrait dans les coulisses », laissant en scène le chétif Ligier et le brutal stentor Beauvallet. Mais Sarah, elle, pendant ces quelques années 1874 à 1880, eut pour partenaire Mounet-Sully. Ces deux génies de même puissance, de même nature, au même point de leur luxuriant printemps (Mounet avait quatre ans de plus que Sarah) s’enivrèrent ensemble de Racine et d’Hugo – et s’enivrèrent aussi l’un de l’autre. Tumultueuse conjonction de deux météores, liaison orageuse ou Mounet, dans une crise de jalousie, défonça un jour d’un seul coup de pied l’avant du fiacre où il se battait avec Sarah, mais aussi, en scène, aux heures inspirées, vertigineux essor de deux imaginations téméraires, sûres d’être suivies et servies, si haut qu’elles s’élancent, par des voix divines et des nerfs d’acier.

Ils jouèrent ainsi Amphitryon, Ruy Blas, Mithridate, Phèdre, et arrivèrent au plus haut degré de leur double flamboiement avec la fameuse reprise d’Hernani en 1877. Nous avons des photos de Sarah dans Doña Sol à cette époque : un corps libre de cuirasse et de jupons dans le fourreau de la robe Renaissance, un visage aigu et attirant que la coiffure dégagée sur les tempes met en pleine lumière, des yeux étincelants sous la mantille blanche. Et vous vous rappelez aussi le Hernani du jeu de Mounet : son corps athlétique dans le pourpoint de buffle, ses jambes bondissantes, son encolure et sa crinière de lion, son masque sonore de tragédie antique… Qui pourra dire ce que dut être le miracle de leurs voix, de leurs dictions se répondant l’une à l’autre, s’exaltant l’une l’autre ! On songe à Hernani disant à Doña Sol :

« Ta parole est un chant où rien d’humain ne reste. »

Leur parole atteignit ce chant-là – et le vieil Hugo, en voyant ressusciter l’hymne triomphal de son lointain printemps par ces deux rossignols enivrés, en l’entendant, pour la première fois, après cinquante années, et grâce à eux, éployer sa musique, le vieil Hugo pleura.

Béatrix Dussane – « Reines de théâtre » Editions H.Lardanchet – 1944

 

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Les disques et microsillons…

16 samedi Juil 2011

Posted by mounetsully in Discographies

≈ Commentaires fermés sur Les disques et microsillons…

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Albert Lambert, Alfred de Musset, Andromaque, Berthe Bovy, Columbia, Coquelin, Corneille, Cyrano, Decca, Edmond Rostand, Georges Le Roy, Henri de Bornier, Jean Cocteau, Jeanne Rémy, Jeanne Sully, Jules Lemaître, Julia Bartet, L'Aiglon, La fille de Roland, La Voix de l'Auteur, Le bonheur est dans le pré, Le Cid, Mounet-Sully, Oedipe roi, Pathé, Paul Fort, Paul Mounet, Phèdre, Racine, Sarah Bernhardt, Silvain, Sophocle, Victor Hugo

DISCOGRAPHIE(S) : MOUNET-SULLY

« ŒDIPE ROI » (Lacroix / Sophocle)
 
Extrait : « O vous qui suppliez… »
 
Déclamation (voix parlée) : Mounet-Sully (Œdipe)
 
PATHE (saphir) N° 4306 – Vitesse 80 tours – 29 cm
 
 
Disque PATHE - Oedipe-Roi - Mounet-Sully

Disque PATHE – Oedipe-Roi de Sophocle (trad. de Jules Lemaître) par Mounet-Sully

« LA BALLADE DES DEUX EPEES » de La fille de Roland (Henri de Bornier)
 
Extrait : « La France, dans ce siècle, eut deux grandes épées, … »
 
Déclamation (voix parlée) : Mounet-Sully
 
PATHE (saphir) N° 4306 – Vitesse 80 tours – 29 cm
 
 
 
 
 
 
« SOUVENIRS SUR LA COMEDIE-FRANÇAISE » (Georges Le Roy, ex-sociétaire)
 
MOUNET-SULLY - Souvenirs sur la Comédie-Française Disque DECCA

Disque DECCA – Souvenirs sur la Comédie-Française (Mounet-Sully / Sarah Bernhardt) par Georges Le Roy

 
LES GRANDS TRAGEDIENS
 
N° 1 (2 faces) : Mounet-Sully / Sarah Bernhardt
 
DECCA (Long Playing) FMT 163649 – Vitesse 33 tours – 30 cm (1956)
 
 
 
 
 
 
« LES MARIES DE LA TOUR EIFFEL / PORTRAITS-SOUVENIRS » (Jean Cocteau)
 
Disque LVA - Portraits-Souvenirs (Mounet-Sully) par Jean Cocteau

Disque LVA – Portraits-Souvenirs (Mounet-Sully) par Jean Cocteau

PORTRAITS-SOUVENIRS
 
N° II (2 faces) : Jean Cocteau lit le portrait de Mounet-Sully (texte lu par Melle Berthe Bovy, pour la célébration à la Comédie-Française, du centenaire de la naissance de Mounet-Sully le 6 mars 1941)
 
LA VOIX DE L’AUTEUR (B.Grasset – Plon) LVA 13 B – Vitesse 33 tours – 30 cm (1962)
 
 
 
 
 
 
« LES GEANTS DU THEATRE FRANÇAIS » (repiquage d’enregistrements de 1898 à 1932)
 
LES GEANTS DU THEATRE FRANÇAIS - Sarah Bernhardt, Mounet-Sully, Jeanne Sully 33 tours
 
Sélection :
 
          Sarah Bernhardt (Phèdre de Racine)
 
          Mounet-Sully (Oedipe-Roi de Sophocle)
 
          Constant Coquelin (Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostant)
 
          Silvain (Le Chêne et le Roseau de La Fontaine)
 
          Julia Bartet et Jeanne Sully (Andromaque de Racine)
 
          Albert Lambert (Lucie d’Alfred de Musset)
 
 
SELECTION DU READER’S DIGEST N° 63881 – Vitesse 33 tours – 17 cm 
 
 
 
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DISCOGRAPHIE(S) : PAUL MOUNET / JEANNE REMY
 
 
« LE CID » (Pierre Corneille) « Tragédie complète en 17 disques »
 
PATHE (saphir) N° 1677 à 1693 – Vitesse 80 tours – 1913*
 
*date d’enregistrement (Paul Mounet : Janvier 1913)
 
 
Distribution :
 
          MM. Paul Mounet (Don Diègue)
 
          Falconnier (Don Arias)
 
          Ravet (Don Gomès)
 
          Alexandre (Don Rodrigue)
 
          Guilhène (Don Alonse)
 
          Jean Worms (Don Sanche)
 
          Gerbault (Don Fernand)
 
          Mmes Roch (Chimène)
 
          Lherbay (Léonor)
 
          Yvonne Ducos (Elvire)
 
          Jeanne Rémy (L’Infante : Doña Urraque)
 
          M.Jacques (un page de l’Infante)
 
 
MOUNET Paul - Le Cid Disque PATHE

Disque PATHE – Le Cid de Pierre Corneille par Paul Mounet, Madeleine Roch, Jeanne Rémy…

Disque 1 (Face A) : « Acte I – Chimène : Elvire, m’as-tu fait un rapport… »
 
Disque 1 (Face B) : « L’Infante : Page, allez avertir Chimène de ma part… »
 
Disque 2 (Face A) : « L’Infante : Il m’en souvient si bien que j’épendrai mon sang… »
 
Disque 2 (Face B) : « L’Infante : Juste ciel, d’où j’attends mon remède… »
 
Disque 3 (Face A) : « Le Comte : Les exemples vivants sont d’un autre pouvoir… »
 
Disque 3 (Face B) : « Don Diègue : Rodrigue, as-tu du coeur ? »
 
Disque 4 (Face A) : « Don Rodrigue : Percé jusques au fond du coeur. »
 
Disque 4 (Face B) : « Le Comte : Je l’avoue entre nous, mon sang un peu trop chaud. »
 
Disque 5 (Face A) : « Acte II – Don Rodrigue : A moi, Comte, deux mots. »
 
Disque 5 (Face B) : « L’Infante : Tu n’as dans leur querelle aucun sujet de crainte. »
 
Disque 6 (Face A) : « Léonor : Cette haute vertu qui règne dans votre âme… »
 
Disque 6 (Face B) : « Don Sanche : Peut-être un peu de temps le rendrait un peu moins… »
 
Disque 7 (Face A) : « Don Alonse : Sire, le Comte est mort. »
 
Disque 7 (Face B) : « Don Fernand : Don Diègue, répondez. »
 
Disque 8 (Face A) : « Acte III – Elvire : Rodrigue, qu’as-tu fait ? »
 
Disque 8 (Face B) : « Elvire : Reposez-vous, Madame. »
 
Disque 9 (Face A) : « Don Rodrigue : Eh bien ! Sans vous donner la peine… »
 
Disque 9 (Face B) : « Chimène : Ah ! Rodrigue, il est vrai, quoique ton ennemie… »
 
Disque 10 (Face A) : « Chimène : Va ! Je ne te hais point. »
 
Disque 10 (Face B) : « Don Diègue : Rodrigue, enfin le ciel permet que je te voie ! »
 
Disque 11 (Face A) : « Acte IV – Chimène : N’est-ce pas un faux bruit ? »
 
Disque 11 (Face B) : « L’Infante : Ma chimène, il est vrai que… »
 
Disque 12 (Face A) : « Don Fernand : Généreux héritier d’une illustre famille… »
 
Disque 12 (Face B) : « Don Rodrigue : Sous moi donc cette troupe s’avance… »
 
Disque 13 (Face A) : « Don Rodrigue : Mais enfin sa clarté montre notre avantage… »
 
Disque 13 (Face B) : « Chimène : Qu’il meure pour mon père et non pour la patrie. »
 
Disque 14 (Face A) : « Acte V – Don Diègue : Quoi Sire, pour lui seul… »
 
Disque 14 (Face B) : « Chimène : Quoi, Rodrigue, en plein jour ! »
 
Disque 15 (Face A) : « Don Rodrigue : Après la mort du Comte, et les Mores défaits… »
 
Disque 15 (Face B) : « L’Infante : T’écouterai-je encor, respect de ma naissance… »
 
Disque 16 (Face A) : « L’Infante : Je le remarque assez et toutefois mon coeur… »
 
Disque 16 (Face B) : « Elvire : Gardez, pour vous punir de cet orgueil étrange… »
 
Disque 17 (Face A) : « Don Diègue : Enfin, elle m’aime, Sire et ne crois plus… »
 
Disque 17 (Face B) : « Don Rodrigue : Mais si ce fier honneur, toujours inéxorable… »
 

DISQUES PATHE N° 1677 à 1693 – Vitesse 80 tours – 1912

 
 
 
 
« SOUVENIRS SUR LA COMEDIE-FRANÇAISE » (Georges Le Roy, ex-sociétaire)
 
MOUNET-SULLY - Souvenirs sur la Comédie-Française Disque DECCA (face 2)

Disque DECCA – Souvenirs sur la Comédie-Française (Silvain / Paul Mounet) par Georges Le Roy

LES GRANDS TRAGEDIENS
 
N° 2 (2 faces) : Silvain / Paul Mounet
 
DECCA (Long Playing) FMT 163649 – Vitesse 33 tours – 30 cm (1956)

 

 
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DISCOGRAPHIE(S) : JEANNE SULLY

« LA RONDE AUTOUR DU MONDE » (Paul Fort)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190026 (L 770-1) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« L’ECUREUIL » (Paul Fort)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190026 (L 770-1) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« LE BONHEUR » (Paul Fort)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190026 (L 770-1) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« PHILOMELE » (Paul Fort)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190026 (L 771-1) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« BON CONSEIL AUX AMANTS » (V. Hugo)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D19028 (L 772) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« A NINON – Poésie » (A. de Musset)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D19028 (L 769) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« L’AIGLON – 5e ACTE : Régner !… » (Ed. Rostand)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190027 (L 773-1) – Vitesse 78 tours
 
 
Disque COLUMBIA - L’Aiglon d’Edmond Rostand par Jeanne Sully

Disque COLUMBIA – L’Aiglon d’Edmond Rostand par Jeanne Sully

 
 « L’AIGLON – 2e ACTE : Ah ! France ! S’il se meurt » (Ed. Rostand)
 
par Melle Jeanne Sully de la Comédie-Française
 
COLUMBIA D190027 (L 774-1) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 

« A QUOI REVENT LES JEUNES FILLES – Acte 1 – Scènes 1 ET 3 » (A. de Musset)

 
Ninon : Melle Madeleine Renaud, Sociétaire de la Comédie-Française
 
Ninette : Melle Jeanne Sully, Pensionnaire
 

FACE A + FACE B

« FANTASIO – Acte 1 – Scène 3 : Eh bien, colonel ? » (A. de Musset)
 
Le Prince de Mantoue : Mr Pierre Bertin, Sociétaire de la Comédie-Française
 
Marinoni : Mr Dorival, Pensionnaire
 
DISQUE GRAMOPHONE DB-4884 (52-1157 et 1158) – Vitesse 78 tours
 
 
 
 
« ANDROMAQUE – Acte 3 – Scène 8 : Hélas de quel effet tes discours sont suivis, extrait » (Racine)
 
par Madame Julia Bartet (Andromaque), Melle Jeanne Sully (Cephise)
 
EMI 7675402 (enregistrement de 1932)
 
 

Disponible en CD « LE THEATRE PARISIEN de Sarah Bernhardt à Sacha Guitry » EMI Classics France – 1993

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Le cinéma à la Comédie-Française !

13 mercredi Juil 2011

Posted by mounetsully in Filmographies

≈ Commentaires fermés sur Le cinéma à la Comédie-Française !

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Almanzor, André Brunot, Béatrice Bretty, Beaumarchais, Cathos, Cinéma, Comédie-Française, Croué, Deux couverts, Dorival, Gabrielle Robinne, Hernani, Jean Weber, Jeanne Sully, Lafon, Léon Bernard, Léonce Perret, Le Jeu de l'amour et du hasard, Lise Delamare, Madeleine Renaud, Magdelon, Marcelle Gabarre, Mariage de Figaro, Marie Bell, Marivaux, Mascarille, Molière, Pièce cinématographique, Pierre Dux, Précieuses Ridicules, Sacha Guitry, Une Soirée à la Comédie-Française, Victor Hugo

1934 – UNE SOIREE A LA COMEDIE-FRANÇAISE (Léonce Perret)

PROLOGUE :

« LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD » (Marivaux) Pièce cinématographique (scène)

Distribution : Marie Bell, Madeleine Renaud…

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« LE MARIAGE DE FIGARO » (Beaumarchais) Pièce cinématographique (scène)

Distribution : Gabrielle Robinne, Lise Delamare, Jeanne Sully…

MARIAGE DE FIGARO - Jeanne Sully, Gabrielle Robinne et Lyse Delamare - Film 1935

L’ILLUSTRATION – 25 Janvier 1935 – Une scène du Mariage de Figaro avec de gauche à droite : Jeanne Sully, Gabrielle Robinne et Lise Delamare

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« HERNANI » (Victor Hugo) Pièce cinématographique (scène)

Distribution : (pas d’information à ce jour)

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1ère PARTIE :

« LES PRECIEUSES RIDICULES » (Molière) Pièce cinématographique (texte intégral)

Distribution : André Brunot (Mascarille), Croué (Jodelet), Lafon (Gorgibus), Jean Weber (Lagrange), Pierre Dux (Du Croisy), Dorival (1er porteur), Béatrice Bretty (Magdelon), Catherine Fonteney (Marotte), Jeanne Sully (Almanzor), Marcelle Gabarre (Lucille), Lise Delamare (Cathos)…

COMEDIE-FRANÇAISE – 25 Janvier 1935 – Les Précieuses ridicules avec : Béatrice Bretty, Jean Weber, André Brunot, Croué, Pierre Dux, Lise Delamare et Jeanne Sully (sur les marches)

2ème PARTIE :

« DEUX COUVERTS » (Sacha Guitry) Pièce cinématographique (scène)

Distribution : Léon Bernard (Pelletier), Le Marchand (Emile), Gabrielle Robinne (Mme Blandin)…

 
 
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Paul Mounet

10 dimanche Juil 2011

Posted by mounetsully in Les Mounet, Paul Mounet, Paul Mounet

≈ Commentaires fermés sur Paul Mounet

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Albert Lambert, Boutet de Monvel, Comédie-Française, Hamlet, Jeanne Rémy, Jeanne Sully, Julia Bartet, La Tosca, Le Film d'art, Le Retour d'Ulysse, Les Burgraves, Mounet-Sully, Oedipe roi, Othello, Paul Mounet, Sarah Bernhardt, Victor Hugo

Jean-Paul Mounet, dit Paul Mounet (1847-1922)

Paul Mounet – Portrait par Louis-Maurice Boutet de Montvel

Collection : Fine Arts Museums of San Franciso – The Legion of Honor

Entré à la Comédie-Française en 1889 ; Sociétaire en 1891 ; Retraité en 1922 ; Sociétaire Honoraire en 1922.

Le frère cadet de Mounet-Sully se découvre une vocation tardive pour le théâtre et termine d’abord ses études de médecine avant de débuter à l’Odéon en 1880 dans Horace de Corneille. Pendant dix ans, il va interpréter à l’Odéon les rôles tragiques du répertoire classique et y créer un grand nombre de drames modernes : Les Jacobites et Severo Torelli de François Coppée, Crime et châtiment d’après Dostoïevski (rôle de Raskolnikov), et les œuvres naturalistes d’Henry Becque (Michel Pauper) et d’Alphonse Daudet (Numa Roumestan). Il reprend aussi les grands rôles des drames d’Alexandre Dumas père, Yacoub dans Charles VII chez ses grands vassaux et le rôle-titre d’Antony. D’une beauté de « bronze antique », doué d’une vigueur peu commune, il ne cède en rien à son frère ainé sur le plan de la voix et des moyens physiques. Aussi, quand il entre à la Comédie-Française en 1889, est-il contraint, pour ne pas marcher sur les brisées d’un frère dont par ailleurs il vénère le talent, de prendre les rôles marqués et les vieillards. Il débute aux côtés de Mounet-Sully-Ruy Blas dans le rôle de Don Salluste. Il créé avec lui Par le glaive et la Martyre de Jean Richepin, joue Pyrrhus dans Andromaque, le Roi dans Hamlet, Agamemnon dans Iphigénie, le Viel Horace, Don Diègue, Don Ruy Gomez… et Iago dans Othello. Tout le répertoire tragique et romantique y passe. Il est, dans les adaptations des œuvres antiques, Tirésias dans Œdipe roi, un puissant Héraklès dans Alkestis de Georges Rivollet d’après Euripide, un superbe Orestès dans les Erinnyes de Leconte de Lisle. Il est encore aux côtés de son frère dans Patrie de Victorien Sardou, dans les Burgraves de Victor Hugo et dans le Misanthrope joue Philinte quand Mounet-Sully joue Alceste.

Malgré la ressemblance physique et vocale, Paul Mounet réussit à préserver sa personnalité et à éviter d’imiter servilement son frère. Acteur au souffle épique, il peut interpréter les rôles plus nuancés du théâtre contemporain : le Roi de Schefer, le Duel de Lavedan où il campe un superbe évêque, le Dédale de Paul Hervieu… Il fait une composition remarquable de Tartuffe et reprend, en 1917, après la mort de son frère et en mémoire de lui, le rôle d’Œdipe.

Il est nommé professeur au Conservatoire en 1898 et, comme Mounet-Sully, tourne pour le Film d’Art (la Tosca avec Sarah Bernhardt, la légende d’Œdipe avec Mounet-Sully, Jeanne Rémy et Jeanne Sully et le Retour d’Ulysse avec Julia Bartet et Albert Lambert).

Source : Comédie-Française « Comédie-Française » Revue mensuelle n° 120 (10 juillet 1983)

FILMOGRAPHIE de Paul Mounet : Cliquer ici

 
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